3 bons conseils à suivre pour vendre son bateau

Photo of author

Rédacteurs passionnés de culture, d'actualité et nouvelles de tout genre

1 – Donner de la plus-value à son annonce

Bien vendre, c’est trouver un acquéreur rapidement et à bon prix. Cela nécessite de présenter votre bateau sous son meilleur jour pour attirer tous les acheteurs potentiels qui le trouveront plus attractif que d’autres offres de même type ou de même prix.

En ce sens, nous ne pouvons pas laisser de côté les photographies qui accompagneront l’annonce. Mieux vaut retarder de quelques jours la publication de ce dernier que de le mettre en ligne avec des visuels décevants. Un bon cliché doit être pris à un moment favorable, sous le soleil et dans un environnement enviable. Un peu de grisaille suffirait à réduire son effet persuasif.

De même, la sellerie doit être en place et le tout parfaitement propre. La personne qui regardera vos photos devrait pouvoir immédiatement se projeter avec envie. Rappelez-vous toujours que la première impression est décisive dans tout processus d’achat. L’acheteur potentiel doit être pressé de naviguer sur les flots avec ce bateau, et pas un autre ! Pour cela, il est conseillé de photographier différents éléments du bateau, au lieu de répéter cinq ou dix fois la même vue d’ensemble. Cette galerie photo devrait prendre la forme d’une visite virtuelle ! A l’inverse, les chercheurs sont très réticents à se déplacer pour voir un bateau dont le vendeur a été avare en photographies.

Bien que la plupart des gens regardent d’abord les photos, s’ils les trouvent intéressantes, ils continuent à regarder la description d’une annonce. Une description détaillée, complète et précise a l’avantage d’inspirer plus de confiance : l’acheteur potentiel a l’impression de déjà tout savoir sur le bateau. Une présentation tabulaire permettra d’établir une fiche technique détaillée et avantageuse, rassemblant les caractéristiques du bateau, de la motorisation, des équipements embarqués, etc. La présence conjuguée de photographies réussies et d’un texte attrayant a pour effet de rassurer les lecteurs. , vous incitant à passer à l’étape suivante : la visite.

La publicité ainsi conçue devra encore être mise à la disposition du public intéressé par le monde nautique. Heureusement, il existe des portails spécialisés dans ce domaine, comme ceux pour les voitures ou l’immobilier, des choses plus courantes. Le site Youboat s’intéresse particulièrement à la publication de petites annonces de bateaux, classées et présentées de manière claire, simple et efficace. Les filtres de recherche permettent aux passionnés de trouver ce qu’ils recherchent.

À LIRE  Croisière de luxe: des centaines de passagers ont été contraints entre ...

2 – Déterminer le bon prix de vente pour son bateau

Fixer le prix de son bateau n’est pas des plus simples. Trop élevé, et l’annonce finira par disparaître dans les archives Web, sans attirer l’attention de personne. Trop faible, le grand intérêt suscité au premier abord fera vite craindre un vice caché, une mauvaise surprise, un accroc. Sinon, l’annonce attirera ces « blagueurs » qui se permettent de faire des offres outrageusement basses. Cependant, tous les bateaux peuvent être vendus (quels que soient leur âge ou leur état dans ce cas), à la seule condition qu’ils soient affichés au juste prix, en toute transparence.

Il est inutile de surestimer son bateau alors que l’on veut vraiment le vendre. Ce serait une perte de temps et même, au final, très probablement, une perte d’argent en se retrouvant avec une vente décevante. Avoir une marge de négociation est une chose, mais défier le bon sens en est une autre. Déterminer un prix de vente implique de prendre en compte la réalité du marché de l’occasion ainsi que les prix des bateaux neufs (dont la tendance est plutôt à la baisse). Cependant, soyez assuré que le prix de vente réel est presque toujours inférieur au prix annoncé. Ici, il faudra s’armer de patience pour parcourir de nombreuses autres annonces afin de bien se positionner par rapport à la concurrence.

Le recours à un expert maritime, qui par définition baigne dans cet environnement, offre des garanties supplémentaires, tout en étant pratique pour le vendeur. En effet, le professionnel sera en mesure de garantir le bon état du bateau, tout en vérifiant le sérieux de l’opération envisagée. Leur action peut être déterminante dans le déclenchement d’une décision d’achat, car leur intervention contribue à créer une relation de confiance avec l’acheteur. En fait, l’expert est une sorte d’arbitre sans intérêt direct dans la conclusion de la vente, puisqu’il est là pour vérifier l’état du navire, du moteur et des équipements à bord au moment de la vente. Apposant son nom sur chacune de ses expertises, cet observateur indépendant a une réputation à tenir et, ne serait-ce que par éthique, se doit d’être exemplaire.

3 – Se renseigner sur l’acheteur

Les « honnêtes gens » de l’Antiquité ont finalement cédé la place aux « bons gens » d’Anton Tchekhov et de Georges Brassens. Et son cercle s’est probablement encore rétréci depuis, comme un filet d’eau… Aujourd’hui, avec la dématérialisation et donc l’universalité des publicités, personne n’est à l’abri d’une arnaque ou d’un escroc. Alors méfiez-vous des e-mails ou des appels téléphoniques trop beaux pour être vrais ! Surtout, ne pensez pas pouvoir vendre votre bateau à quelqu’un qui ne l’a jamais vu… Le processus paraît compliqué, mais malheureusement ça marche, car un vendeur peut se laisser emporter par l’illusion d’une bonne affaire.

À LIRE  Vu à Moon Harbor

Pour éviter ce type de naufrage pour le vendeur, l’anticipation est une qualité importante pour une transaction réussie. Il est important de connaître et de respecter les lois et réglementations officielles. S’en écarter ouvre la porte à toutes sortes d’abus, et certains acheteurs savent profiter de ces faiblesses sans le moindre remords. Tout acte de vente doit être en parfait état. La transparence est également essentielle dans le paiement, même si vous devez perdre quelques jours : refusez catégoriquement tous les moyens de paiement non sécurisés, tels que les espèces ou les mandats Western Union, généralement de faux acheteurs. Au lieu de cela, cela passe par des intermédiaires (la fintech en a produit beaucoup !), des virements bancaires ou des chèques bancaires. Surtout, n’ayez pas peur de chercher la bête, cela pourrait vous éviter une énorme déception !