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No Border revient du 3 au 11 décembre avec de nouveaux partenaires et les artistes étrangers, pour repousser un peu plus les frontières musicales et territoriales de la Bretagne, qui accueille le festival.
1 Hors les murs
No Border pousse un peu plus loin sa gamme cette année et fuit le Pays de Brest. Ainsi, le circuit Choc Gazl passera par Fougères, Trédez Locquémeau, Châteaulin et Plouescat. Mais les artistes se produiront aussi à Porspoder, L’île de Batz, Daoulas ou Lesneven. A Brest, la Maison du Théâtre et le Mac Orlan rejoignent les lieux de festival déjà bien connus.
2 Des événements gratuits
Du 7 au 10 décembre quatre voyages musicaux proposés par Bad Seeds, à partir de 18h00, pour découvrir des cassettes du monde entier, des mixes, de la Sardaigne ou du désert à travers les musiciens présents. Parallèlement, les 8 et 9, le Musée des Beaux-Arts proposera d’écouter les Bretons de SkeeQ ou les frères Paranthoën. De son côté, Passerelle présentera, le midi (avec petite restauration sur place), la musique d’In C et de Borguefül. Enfin, au Conservatoire, une conférence sera consacrée à la flûte traversière (de 9h à 9h30) et chacun est invité à la folie du grand bal orchestré par La Novia, le 10 aux Capucins.
3 Des artistes venus de partout
Rendues impossibles par la crise sanitaire, les tournées d’artistes étrangers reviennent cette année au festival, avec une volonté affichée de mutualiser leur venue dans une démarche écologique omniprésente ; certains se produiront donc plusieurs fois, dans divers lieux, pendant le festival. On retrouvera des sons des Asturies mais aussi d’Ecosse, du Burkina Faso, du Sénégal, de Sardaigne, du Venezuela, d’Ethiopie, du Cap Vert, de Norvège… Sans oublier, plus près de chez nous, l’Auvergne, l’Occitanie et bien sûr la Bretagne.
4 À ne pas rater
Parmi les coups de cœur des organisateurs figure Rodrigo Cuevas et sa techno queer basée sur des chansons populaires galiciennes (Le 7 au Mac Orlan). Cette édition marquera aussi le retour symbolique à Brest de DakhaBrakha pour le moins pour la soirée Carène du 10, où l’on retrouvera aussi le punk capverdien de Scúru Fitchádu aux côtés de la Kreiz Breizh Akademi et de la musique libre plutôt que du rock ukandanzo, clairement une soirée à ne pas perdre. Toujours à la Carène mais la veille, les amateurs de rock devraient particulièrement adhérer à la proposition occitane de De La Crau.
Pratique
Programme détaillé et billetterie sur le site du festival : https://www.festivalnoborder.com/