A Dieppe, ils font du parapente sur le toit de leur immeuble

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Paul et Louis Barbier sont passionnés par le parapente urbain. Ils montent donc du toit de leur immeuble, à Dieppe.

par Maria da Silva

Publié le 13 janvier 23 à 11:46

mis à jour le 13 janvier 23 à 12:01

Leur petite vidéo s’est propagée sur les réseaux sociaux. Et pour ceux qui ont un œil, elle ne leur a pas échappé : le décollage s’effectue depuis un immeuble des rives de Dieppe (Seine-Maritime).

Voler tout en étant confinés

Le décollage de deux parapentes. Deux frères niçois, mais qui sont en villégiature dans la ville d’Ango depuis plus de 20 ans. Et oui, quand ceux du Nord vont chercher le soleil sur la Côte d’Azur en été, ils font l’inverse : « On vient à Dieppe pour se rafraîchir », s’amusent Paul et Louis Barbier.

Et ce n’est pas seulement l’été que les deux frères viennent trouver refuge sur la Côte d’Albâtre. Ils sont également venus lors des tenues liées à la crise sanitaire. C’est là qu’ils ont eu l’idée de faire ce qu’ils appellent du « parapente urbain ».

Il était extrêmement difficile d’arrêter de voler pendant la première écluse. Aussi, lors du deuxième confinement, lorsque l’autorisation a été donnée de sortir dans un rayon d’une dizaine de kilomètres, l’idée a germé. « A Dieppe, nous avons la chance d’avoir un appartement au dernier étage avec un toit plat », raconte Louis Barbier. Pas un ou deux : les deux frères retirent leurs voiles pour voler… de ce toit !

Une pratique accessible

Période décontractée ou pas, « normalement, on n’a pas le droit de survoler la ville, mais là, on était juste de l’autre côté de la route pour aller au bord de la mer, et il restait une dizaine de kilomètres autour de l’appartement ce qui était super », dit Paul Barbier. Depuis, cette pratique urbaine est devenue un plaisir pour les deux frères :

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Nous aimons sortir des endroits insolites.

Plusieurs clubs dans la région

Châteaux d’eau, mâts d’éoliennes, antennes sont désormais leurs terrains de jeux favoris. Mais aussi : « Il n’y a rien de dangereux dans notre pratique. Contrairement au base jump (sport extrême qui consiste à sauter en parachute depuis des immeubles, des antennes, des ponts ou des falaises, ndlr), lors du saut, la voile est déjà gonflée bien au-dessus de notre tête, il n’y a pas de chute libre », expliquent les deux frères. .

C’est Paul Barbier qui a découvert le parapente pour la première fois, il y a cinq ans. « J’ai commencé par la montagne car je fais beaucoup d’escalade et c’est une bonne façon de redescendre », raconte-t-il.

Pour ceux qui veulent s’initier au parapente, il existe plusieurs clubs dans la région. Le plus proche est Normandie Vol Libre, dont les praticiens partent souvent de Sainte-Marguerite-sur-Mer. Créé en 1975, il regroupe plus de 150 parapentistes et deltaplanes et propose les premiers vols avec des vols simultanés pour tous les âges. Mais si ce baptême vous a donné envie d’aller plus loin dans la pratique, vous devrez entrer en école professionnelle pour un stage. La plus proche, Eure en Ciel, se trouve à Évreux. Il y en a aussi dans le Calvados. Enfin, si la pratique du parapente est accessible, même pour les plus sportifs d’entre vous (lire plus bas), on sait que le coût du matériel : « Entre 2 000 et 3 000 € », précise Paul Barbier. « Mais si vous en prenez soin, c’est quelque chose qui dure. Et il y a aussi une révision du matériel d’occasion, ce qui réduit les coûts. Et l’activité elle-même ne nécessite ni licence ni diplôme », explique-t-il.

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Toutefois, il est à noter que les vols peuvent être pratiqués sans entrave sous les deux conditions suivantes :

1. L’avis du maire sur le territoire de la commune où les vols sont commis

2. Accord du ou des propriétaires de l’aire de décollage et du site d’atterrissage.