Algérie : Le désert s’ouvre (enfin) aux touristes français

Photo of author
Written By MilleniumRc

Rédacteurs passionnés de culture, d'actualité et nouvelles de tout genre

Sommaire

L’Algérie pourrait-elle s’ouvrir encore davantage au tourisme ?

Les lignes bougent. Le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères a levé ses restrictions de voyage dans le désert algérien. Maurice Freund, fondateur de Point Afrique, va ainsi relancer des voyages dans le Sahara algérien dès le 17 décembre soutenu, notamment, par les marques aventures du groupe Voyageurs du Monde. Ce changement pourrait-il augurer d’une ouverture plus large de l’Algérie au tourisme ?

Point Afrique va affréter un vol vers Djanet dans le sud-est algérien et relancer un voyage dans le désert algérien – Depositphotos.com Auteur muha04

Le désert algérien rouvre aux touristes français. & # xD;

& # xD;

Au lendemain de la visite de la Première ministre Elisabeth Borne, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a fait passer la carte « sécurité », notamment via Djanet dans le sud du pays, du rouge (officiellement déconseillé) à l’orange (déconseillé, sauf en cas de fortes raisons). .

& # xD;

« L’Algérie est un pays où l’on est loin de l’insécurité des années 90 »

Le changement de couleur permet à Point Afrique d’attirer les touristes dans la région.

& # xD;

« Tout est pratiquement bouclé. Nous avons déjà l’autorisation de l’aviation civile pour proposer des vols au départ de Paris Orly le 17 décembre, directement vers Djanet et Air Algérie. » se réjouit Maurice Freund qui espère que la ville du sud-est du Sahara virera rapidement au jaune pâle (vigilance forcée). « Le Quai d’Orsay pourrait revoir sa position dès janvier 2023 ». il assure.

Ce vol est bien entendu ouvert à tous les voyagistes qui souhaitent programmer le sud algérien. & # xD;

À LIRE  Le plus bel endroit de Turquie

& # xD;

Déjà Jean-François Rial, président de Voyageurs du Monde a assuré Maurice Freund de tout son soutien : « Je soutiens cette initiative sur une base amicale et économique. Nous pourrons renvoyer des voyageurs dans le désert par notre intermédiaire Terres d’Aventure, Nomade et Allibert »

#En voyageant. grande nouvelle. Nous pourrons retourner dans le grand Sahara algérien, qui a le plus beau paysage du monde et que j’ai vu. J’ai dû y retourner dix fois et ce sont les expériences émotionnelles, esthétiques et spirituelles que j’y ai vécues qui ont fait de moi un tour opérateur… pic.twitter.com/cxVtef80Wa

Le visa : un frein au développement touristique

& # xD;

« C’est une bonne nouvelle » a également déclaré Amine Lagoune, le manager d’Algérie Tour qui se dit réceptif « va encourager d’autres voyagistes pour le programme algérien ».

& # xD;

Jusqu’à présent, ce domaine est encore strictement déconseillé par le Quai d’Orsay, alors que d’autres nationalités, américaines, italiennes ou allemandes, profitent depuis de nombreuses années de la beauté du désert algérien.

& # xD;

Vers une ouverture plus large au tourisme ?

« L’Algérie est un pays où l’on est loin de l’insécurité des années 90 », rappelle Brahim Oumansour, chercheur associé à l’IRIS. « Ce pays est sûr, il n’y a pas vraiment de problème majeur sauf dans le sud près de la frontière avec le Mali ou le Niger. & # xD ;

& # xD;

Tout au sujet du nord du pays et de l’intérieur, nous ne sommes pas plus en sécurité qu’en France, ou dans les pays voisins (Maroc et Tunisie, ndlr) » a ajouté le chercheur.

À LIRE  A Concarneau, le paquebot de luxe Silver Cloud fait escale dans la baie

& # xD;

Tout au nord du pays et à l’intérieur, on n’est pas plus en sécurité qu’en France, ou dans les pays voisins (Maroc et Tunisie, ndlr) »

Reste un obstacle majeur : le délai d’obtention d’un visa. Un sujet que les autorités algériennes auront abordé : « J’ai rencontré le Consultant général à Paris qui m’a promis que la délivrance des visas n’excédera pas 8 jours. Nous allons nous organiser pour obtenir les visas directement au consulat à Paris. » Maurice Freund. & # xD;

& # xD;

« Tant que ce problème n’est pas résolu, il risque d’entraver la politique d’ouverture du secteur touristique algérien », souligne Brahim Oumansour, « Les autorités algériennes doivent faire des concessions et proposer une politique pragmatique. & # xD ;

& # xD;

Communiqué conjoint 5e session du Comité Intergouvernemental de haut niveau Algero-français (CIHN)