Avec un plaisir évident, les quarante-cinq habitants de la rue Marcel-Pagnol (Trouy nord) se sont réunis vendredi dernier. Ils ont invité Ginette Jacques, la doyenne de la rue (82 ans) partie vivre en appartement en 2021. Elle a été la première propriétaire de la rue et a survécu à son évolution.
Avec une organisation confiée à Aurélie et Pascal, chaque famille a fait don de 10 euros pour acheter boissons, apéritif, fromage… Ensuite, « Chacun apporte son petit plat, on met tout sur les tables et c’est parti ! s’exclame Pascal. Plats asiatiques d’Amily, d’origine chinoise, mariée à Leo, récemment descendu dans la rue. Originaire de Leo, Leo est revenu avec sa femme et ses deux enfants pour se rapprocher de ses parents. Pour Honorine et Olivier, nouveaux venus aussi, « il y a bien pire ici, on crée un petit village où il fait bon vivre. J’adore ce lotissement. »
Une communauté soudée comme celle de la rue de la Rivelaine. Dans le jardin du centre culturel nord, ils étaient vingt-six à cette douzième fête des voisins. « On est très content, regardez, on a des jeunes, des vieux, bref, toutes les générations sont ensemble ! s’exclame Lily, une personnalité locale.
Elle a travaillé pendant vingt-sept ans dans cette école préfabriquée qui s’est transformée en salle de réunion. « Quand nous avons eu la tempête, tout le monde était dans la rue pour aider. Il y a une vraie solidarité ici. Un certain nombre de personnes vivant à La Pertuisane voisine ont été chaleureusement accueillies dans cette petite communauté. Pour Morgan, sa première Fête des voisins en trois ans, « La plupart du temps, vous ne voyez jamais vos voisins. Le plus triste c’est qu’on ne connait pas les gens qui sont à 10 mètres. En été, tout est fermé, en hiver, on passe vite et, au final, on ne croise personne. Vous rencontrez vraiment les gens là-bas dans une super ambiance, alors je remercie tout le monde pour l’invitation.
Dernière propriétaire du secteur, depuis avril, Pauline a déjà été embrassée par le public qui la taquine gentiment en la surnommant « la femme à la moto ». Ce jeune ingénieur en mécanique de 24 ans a trouvé la solidarité entre voisins lors de problèmes. « Et c’est super », a-t-elle dit.