La période actuelle semble, à première vue, bonne pour les acquéreurs immobiliers : taux de crédit historiquement bas, cotes de crédit en hausse, accès aux fonds permis par la hausse des prix de l’immobilier, etc. Cependant, la faiblesse des taux d’intérêt a aussi ses conséquences, et notamment la hausse du coût de l’assurance emprunteur.
Cette règle est très lourde dans les prêts commerciaux des consommateurs. Beaucoup ne savent pas qu’il n’est pas obligatoire de souscrire une assurance fournie par la banque. Choisir une autre assurance permet d’économiser des dizaines de milliers d’euros sur votre prêt, comme le montre notre étude basée sur des devis trouvés sur Assurland.com entre 2011 et 2021.
Avec l’adoption de la résiliation infra-annuelle en assurance des emprunteurs, cette pratique va se généraliser. Pour voir combien vous pouvez économiser, vous pouvez passer par un comparatif gratuit d’assurance habitation.
Les Français empruntent davantage, et sur des durées plus courtes
Les Français empruntent beaucoup et pour peu de temps. En 2021, le montant moyen emprunté est de 267 000 euros, sur une durée moyenne de 240 mois (20 ans). Il y a dix ans, le montant moyen emprunté n’était que de 215 000 euros, alors que la durée moyenne des prêts était de près d’un an (250 mois).
La possibilité d’emprunter davantage dans un court laps de temps est indéniablement liée à la tendance à la baisse des taux d’intérêt. En dix ans, le taux de crédit obtenu par les emprunteurs est passé de 3,9 % (2011) à 1,39 % cette année. Pour saisir la tendance, rappelons que la moyenne sur 20 ans était de 7 % en 2001.
Cependant, les prix bas ne suffisent pas à eux seuls à prendre une décision pour les futurs propriétaires. Ces derniers seront pénalisés par l’augmentation du durcissement des conditions d’obtention de crédit, instauré l’an dernier par la Cour suprême de stabilité financière : durée maximale de prêt de 27 ans, le pourcentage de prêt ne doit pas dépasser 35 %, il faut faire preuve d’un la personne. cotisation, etc…
Mais devenir propriétaire n’est pas encore à la portée de tous les ménages
Signe de cette difficulté, le secteur social des emprunteurs s’agrandit. Le taux de superviseurs parmi les salariés demandeurs d’assurance prêt immobilier a augmenté de plus de 10 points depuis 2011 (de 21 % à 33 %). A Paris, les ouvriers et ouvriers ne représentent plus que 3% de la clientèle, soit 11 points de moins qu’il y a 10 ans (14% en 2009)
Ensuite, les clients peuvent emprunter plus pour moins, mais, dans le même temps, le coût des biens à trouver a augmenté. Depuis 2011, l’attractivité de l’Île-de-France a par exemple augmenté de cinq points (33 % aujourd’hui contre 28 % en 2011). Or, tous types de logements confondus, les prix de l’immobilier ont augmenté de 22% dans cette région depuis 2010.
Enfin, les emprunteurs sont également confrontés au coût sans cesse croissant de leur assurance prêt immobilier. Cela affecte l’effet des faibles taux d’intérêt : en période de faibles taux d’intérêt, le coût de l’assurance hypothécaire augmente. Ce produit permet aux banques de déterminer les marges qu’elles perdent sur les taux d’intérêt.
Il est possible de réduire le coût de son prêt grâce à la délégation d’assurance
Ainsi, selon une étude récente du commerçant Pretto, pour un prêt de 200 000 euros, les intérêts pèsent désormais 54 % du coût du prêt, et les assurances plus du tiers (37 %). Si l’assurance-crédit devient de plus en plus utile aux banques, c’est aussi parce que de nombreux clients ne savent pas qu’ils ne sont pas obligés d’accepter le contrat proposé par leur banque. Il faut dire que les bancassureurs ajustent souvent l’octroi de crédit au fait de recevoir leur produit d’assurance…
Cette situation conduit à un marché quasi monopolistique : selon les derniers chiffres disponibles, le marché de l’assurance des emprunteurs est détenu à près de 90 % par les banques (87 %). La rubrique laisse une petite place aux autres assurances, qui peuvent être utilisées par le biais de la cession d’assurance (c’est-à-dire la souscription de l’assurance de l’emprunteur auprès d’une assurance autre que celle du prêteur).
Or, la cession d’assurance permet, selon les données de notre étude, d’économiser plusieurs dizaines de milliers d’euros sur votre prêt. Nous avons suivi les demandes de recommandation d’assurance sur notre modèle basé sur quatre profils d’emprunteurs différents. Les économies réalisées sur la durée du prêt vont d’environ 7 000 euros à plus de 44 000 euros.
De plus, en plus d’épargner, l’agent d’assurance peut aussi vous permettre de réduire votre endettement. Le coût de l’assurance emprunteur est désormais inclus dans le taux d’effort du ménage. Si vous dépassez 35% du solde du prêt auprès de l’assurance emprunteur de la banque, les mandataires peuvent vous permettre de passer sous cette barre, et ainsi obtenir un prêt qui, sinon, vous aurait été refusé.
Enfin, outre la cession (ou le remplacement) unique de l’assurance, plusieurs astuces peuvent également vous permettre d’économiser sur l’assurance de prêt immobilier : limiter la part des emprunteurs à 100 %, bien choisir votre mode de don, choisir le « minimum » formule. elle ne couvre que le décès et la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA).

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