Le taux d’usure, le taux maximum auquel vous pouvez emprunter, a été relevé le 1er octobre. Il est parfois difficile d’emprunter la somme nécessaire à son bien immobilier. Que faire si le taux d’attrition bloque votre prêt ?
Le taux d’attrition est le taux maximum auquel vous pouvez emprunter. Son but est d’éviter d’emprunter à des taux abusifs. En période d’inflation, cette protection limite malheureusement certains emprunteurs. La hausse de ce taux de change est l’une des conséquences des nouvelles mesures adoptées par la Banque centrale européenne (BCE), qui durcit sa politique monétaire pour lutter contre l’inflation.
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Comment vérifier mon taux d’usure ?
C’est sur la proposition de prêt TAEG (taux d’intérêt annuel effectif annuel) que sera inscrit le montant à ne pas dépasser. L’APR comprend le taux d’intérêt, le coût de l’assurance ainsi que les frais de dossier. Ce TAEG doit être inférieur au taux d’attrition actuellement fixé à 3,05% pour les crédits de plus de 20 ans. S’il le dépasse, votre banquier ne pourra pas conclure légalement cet emprunt avec vous.
Comment faire baisser mon taux d’usure ?
Si votre TAEG est trop élevé, plusieurs solutions s’offrent à vous : elles jouent sur l’assurance emprunteur, les taux révisables ou encore le fractionnement du montant emprunté en plusieurs petits prêts.
L’assurance emprunteur : entre 8 000 et 15 000 € d’économies
La première option à prévoir est de négocier une assurance emprunteur dès la souscription d’un prêt. La banque en propose généralement une, jusqu’à 30% à 40% du prêt, mais il est possible de changer cette assurance ou d’essayer de la négocier.
Inclus dans le calcul du TAEG, jouer sur l’assurance pourrait vous permettre de réduire ce taux. Il est également possible de changer d’assurance emprunteur. L’enjeu sera alors de faire jouer la concurrence entre le pourcentage que fixera votre banque et ce que vous pourrez obtenir auprès d’un autre assureur.
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Dans un article, TF1 explique que « les Français réalisent en moyenne entre 8.000 et 15.000 euros d’économies » en se tournant vers d’autres assurances que celles proposées automatiquement par leurs banquiers « pour un montant moyen de prêt immobilier qui est actuellement proche de 200.000 euros ». « .
L’emprunt à taux variable : gare au plafond
Les emprunteurs en couple peuvent aussi baisser leur taux d’assurance. Concrètement, si celui-ci tombe à 75 % et que l’un des deux emprunteurs décède avant le remboursement intégral du prêt, l’autre devra continuer à payer les 25 % restants. Cela permet de baisser mécaniquement le poids de l’assurance emprunteur. Il est également possible de recourir à un fonds de prévoyance pour être couvert à 100%.
Le prêt multiligne : pour échelonner les emprunts
Il est également possible d’emprunter à taux variable. Cependant, il est important de s’assurer qu’un plafond est prévu et qu’il reste raisonnable. « Ils permettent d’obtenir au départ des taux de crédit plus attractifs qu’avec un prêt classique », expliquait Pierre Chapon, co-fondateur du courtier Pretto à Midi Libre en septembre. Il explique qu’avec « taux limité 1 le risque est limité, car le taux de crédit peut évoluer de 1% à la hausse ou à la baisse ». En revanche, si un taux révisable limité à 2 peut aider un investisseur averti, je le déconseille aux non avertis. emprunteurs »
L’emprunt sous forme de SCI familiales
Deux dernières solutions possibles sont présentées par Cécile Roquelaure, directrice d’études pour le courtier Empruntis, interrogée par Midi Libre le mois dernier. « Le prêt multiligne permet, par exemple, d’emprunter une partie du montant pendant 10 ans et l’autre partie pendant 20 ans pour faire baisser le taux annuel effectif annuel en dessous de l’amortissement »