Bavaria 37 : une péniche confortable, facile à manœuvrer

Photo of author

Rédacteurs passionnés de culture, d'actualité et nouvelles de tout genre

Sommaire

Une passion pour les bateaux

Nous sommes en 2006. Richard est mannequin depuis plusieurs années. Il est régulièrement à bord en tant qu’équipier, sur d’anciennes plateformes lors de la Fête Maritime de Brest ou sur First 31.7 lors de régates. Il souhaite initier sa femme à la voile : elle souhaite lui faire partager sa passion et l’accompagner dans ses aventures sur l’eau.

Objectif atteint! Grâce au premier voilier, le Dufour T6 dans le Golfe du Morbihan, sa femme est convaincue. A partir de là, chacun de leurs futurs voiliers sera choisi en duo : quelques années plus tard ils achètent le Rush de 9,50m.

Choisir un « dernier bateau »

En 2015, le couple recherche un nouveau voilier à acheter. Richard raconte : « J’avais 53 ans à l’époque. Sachant que ce serait notre dernier bateau, ma femme et moi voulions un voilier confortable, pas trop difficile physiquement à naviguer ». Un critère important pour lui notamment est d’avoir une grand-voile sur enrouleur, même s’il lui est difficile de se résoudre à ce changement.Le couple hésite entre deux monocoques : Sun Odyssey ou Bavaria, tous deux de 37 pieds de long. La différence de budget est notable : Bavaria est à 50 000 euros, et Sun Odyssey est presque 10 000 euros plus cher.

Richard explique leur choix du Bavaria 37, en version deux cabines : « Ma femme est tombée sous le charme de l’aménagement avec deux places dans le carré. Pour moi, le bateau avait l’avantage d’avoir une électronique complète à bord, pilote automatique, Webasto chauffage, capote et bimini » . . Celui-ci s’appelle Le Moko. Il a quitté le chantier Bavaria Yachts en 2000, alors que la production de ce modèle venait de commencer.

À LIRE  Voici le Nautilus, un yacht sous-marin de luxe pour amateurs fortunés

Le voilier mesure 11 mètres de long et 3,65 mètres de large. Il possède une quille fixe qui lui confère un tirant d’eau de 1,85 mètre et une plate-forme de sloop à l’avant. Il est équipé d’un moteur Volvo MD 2030 avec sail drive de 30 chevaux, de deux réservoirs d’eau potable de 150 litres chacun et d’une réserve de carburant de même capacité.

L’intérieur offre deux cabines, une salle de bain, un grand salon, une cuisine et un espace avec une table à carte.

Après l’achat, Richard et sa femme ont changé les voiles, installé un alternateur chargeur et de nouvelles batteries, refait la capote. Ils enlèvent également les écoutilles qu’ils remplacent par deux petites portes.

Enfin, ils ré-isolent le réfrigérateur pour réduire la consommation d’électricité et passent toutes les lumières du voilier en LED.

Découvrir le territoire à travers la navigation

Aujourd’hui, Le Moko est basé à Dunkerque. Richard et sa femme naviguent en mer du Nord et en Manche, en Bretagne, sur les côtes sud et est de l’Angleterre. Le week-end, ils roulent souvent le long de la côte belge et dans les mers intérieures des Pays-Bas. Parmi leurs futurs projets figurent la découverte du Loch Ness, de la mer Baltique et de la Norvège.

Interrogé sur le comportement du bateau, Richard affirme que le Bavaria 37 est doux à la barre, facile à manœuvrer à deux et extrêmement maniable, y compris en marche arrière. Selon lui, avec la version enrouleur de la grand-voile, il faut un peu d’air pour la sentir vivante. Il note : « Ce n’est pas le plus rapide et il ne faut pas s’attendre à faire mieux que 80° de bord à bord si l’on veut maintenir la vitesse. Au portant à Gênes on peut s’attendre à partir de 20 nœuds de vent favorable car le bateau gîte facilement. Mais à 6 nœuds, Le Moko a enfin une vitesse moyenne acceptable. »

Confort à bord

Richard et sa femme naviguent environ 7 semaines et environ 700 milles nautiques par an. Il ajoute : « Notre bateau est une sorte de résidence secondaire et nous y passons la plupart des week-ends. » Selon lui, le croiseur en version deux cabines offre un espace de vie confortable : il apprécie la grande cabine arrière et la salle de bain. , même s’il regrette de ne pas avoir de douche séparée La cuisine en U est pratique en mer, et l’ajout de la sangle la rend très apaisante. Assombrir le navire. Il conseille : « Des éclaircissements peuvent être attendus avec des housses de coussins plus légères ou en retournant le plafond à peindre en blanc ».

À LIRE  Départ de Paris – L'hôtel flottant de la Coupe du monde au Qatar

Un voilier qui n’aurait pas la réputation qu’il mérite

Richard dit qu’il s’est d’abord intéressé à la marque à travers les forums, où il y a des discussions animées sur les différents modèles qui sortent du chantier. Après s’être fait sa propre opinion, il déclare « Enfin je remarque un gros décalage entre la critique et la réalité. Je trouve que ce voilier est d’un bon rapport qualité/prix ». Il termine en riant « Alors merci aux détracteurs, sans eux on aurait raté une belle opportunité ! » Six ans plus tard, Richard et sa femme sont toujours satisfaits de leur achat. Il conclut « C’est un bateau qui vieillit très bien. Aucun craquelage ne s’est encore installé, juste la craie sur le gelcoat commence à se voir. »