Ces insectes particulièrement piquants

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Written By MilleniumRc

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Les chenilles processionnaires sont originaires de Méditerranée et profitent du réchauffement climatique pour coloniser le nord de la France, au rythme, selon le ministère de la Transition écologique, sur les dix dernières années, de 4 kilomètres par an.

Thaumetopea pityocampa, processionnaire du pin, et Thaumetopoea processionea, processionnaire du chêne, ont des points communs. L’habitat et le nid sont les principales caractéristiques pour différencier les deux espèces.

Ils appartiennent à la famille des Notodontidae thaumetopœinae. Thaumatopein leur donne un caractère cinglant pour lequel ils sont connus et redoutés.

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Ces insectes, qui se déplacent en file indienne, se nourrissent des feuilles des chênes ou des aiguilles de pin, qu’ils affaiblissent sans les tuer.

Sommaire

Une ponte jusqu’à 700 œufs

Une ponte jusqu’à 700 œufs

Le cycle de vie de la chenille processionnaire du pin dure un an. Au début de l’été, les papillons émergent du sol et s’accouplent. Le mâle meurt rapidement, la femelle résiste quelques jours, le temps de pondre 50 à 700 œufs sur les aiguilles d’un pin. Trente à quarante jours plus tard, les chenilles éclosent et se nourrissent en rongeant les aiguilles. A l’automne, la construction du nid de fil de soie commence. Les chenilles resteront au chaud tout l’hiver, sortant pour se nourrir ou pour aménager le nid. L’arrivée du printemps signale la sortie du nid. C’est ensuite la descente, en procession, vers la terre. Ils choisissent un endroit ensoleillé et s’enterrent. Quinze jours plus tard, les chenilles se transforment en chrysalide et, plus tard, se métamorphosent en papillons. Un soir d’été, ils sortent de terre, s’accouplent… et le cycle recommence.

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Comme tous les Lépidoptères, le cycle de vie de la processionnaire du chêne se divise en trois phases : la phase adulte caractérisée par les papillons, la phase larvaire qui comprend six stades de chenilles différenciées, et la phase nymphale qui correspond à la transformation des chenilles en pupes. Alors que les chenilles processionnaires du pin se développent durant l’hiver dans leur nid, celles du chêne évoluent durant le printemps et l’été. Ils se déplacent en procession et se nourrissent, jour et nuit, du feuillage de leur arbre hôte. Les chenilles provoquent une défoliation importante sur les chênes feuillus, entraînant un ralentissement de la croissance des arbres. Ces derniers deviennent plus sensibles au stress hydrique et aux attaques d’autres parasites, comme l’oïdium.

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De plus, à partir du troisième stade larvaire, les chenilles libèrent dans l’air des poils urticants allergisants qui peuvent provoquer des lésions cutanées, oculaires ou respiratoires.

L’installation de pièges à phéromones synthétiques consiste à attirer les papillons mâles présents dans la zone pendant toute la période de vol, réduisant ainsi les accouplements et le nombre d’œufs potentiels. Le contrôle mécanique consiste à enlever et à détruire manuellement les nids.

Cette élimination peut se faire en aspergeant d’eau savonneuse, puis en décrochant et/ou en aspirant les nids, puis emballés dans des sacs étanches. Cette technique ne convient pas aux grands arbres et aux grandes surfaces.

Démangeaisons et allergies

Démangeaisons et allergies

La lutte microbiologique consiste à appliquer une préparation contenant la bactérie Bacillus thuringiensis, comme pour la chenille de la pyrale du buis, sur le feuillage des arbres infestés. Ce bioinsecticide est utilisé en mai. De plus, le produit doit être appliqué une deuxième fois au cours de la saison. Il détruit toutes les larves de Lépidoptères et peut donc impacter d’autres chenilles non ciblées.

La mise en place de nichoirs spécifiques aux mésanges, au sein des sites infestés, permet de contrôler les populations du ravageur. Les chauves-souris se nourrissent également de ces insectes volants.

Concernant les humains et les animaux, la chenille processionnaire du chêne provoque les mêmes symptômes que celle du pin, à savoir des démangeaisons, voire des crises allergiques. Si vous présentez ces symptômes, il est préférable de consulter un médecin.

La piqûre d’une guêpe ou d’une abeille provoque une douleur immédiate due au venin injecté par l’insecte. Apparaissent alors une rougeur et une ampoule au niveau de la zone piquée. Les cas de piqûres de guêpes ou d’abeilles sont plus nombreux au printemps et en été car ils visitent les fleurs.

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Comment soulager naturellement des piqûres de moustiques ?

10 astuces et remèdes pour soulager une piqûre de moustique

  • Désinfecter. …
  • Évitez de vous gratter. …
  • Appliquez un glaçon. …
  • Versez de l’eau chaude. …
  • Appliquez des huiles essentielles. …
  • Masser avec du gel d’aloe vera. …
  • Utilisez du vinaigre de cidre de pomme. …
  • Frotter avec des feuilles de plantain.

Qu’est-ce qui soulage les piqûres de moustiques ? Plusieurs huiles essentielles peuvent être utilisées pour soulager naturellement une piqûre de moustique. La plus connue est sans doute l’huile essentielle de Lavande Vraie (Lavandula angustifolia), qui procure un effet apaisant immédiat grâce à son action anti-inflammatoire.

Comment sont les boutons d’urticaire ?

L’urticaire est une éruption cutanée caractérisée par la présence de plaques (ou papules) rouges ou roses, superficielles, arrondies, bien définies et surélevées. Ces lésions sont fréquemment associées à des démangeaisons, ou prurits, comme dans le cas des piqûres d’ortie (origine du mot urticaire).

L’urticaire disparaît-elle d’elle-même ? Elle peut disparaître spontanément pendant plusieurs heures ou plusieurs jours, puis réapparaître plus tard. Elle s’accompagne de démangeaisons intenses (prurit). Cette forme ne laisse généralement pas de cicatrice. La progression des lésions au niveau de tout le corps correspond à une urticaire géante.

Comment reconnaître les boutons du à une allergie ?

Des plaques rougeâtres surélevées, appelées papules, se forment d’abord au niveau de la zone de contact, mais elles peuvent s’étendre beaucoup plus loin dans certains cas. Fugaces, elles disparaissent en quelques minutes à quelques heures et peuvent, comme l’eczéma, s’accompagner de démangeaisons intenses.