Alors que les prix de l’immobilier résidentiel sont parfois très bas dans les pays qui ont enregistré les plus fortes hausses ces dernières années (Etats-Unis, Canada, Pays-Bas notamment), en Suisse ils se situent à des niveaux très élevés et encore plus soutenus, selon certains indicateurs, suivre la pente ascendante, bien que non accentuée, contrairement sinon à la logique, du moins à un changement que le comportement des taux de crédit immobilier devrait prouver.
Car telle est la logique du marché : quand ces taux montent, le prix doit baisser, comme on le voit justement dans les pays à fort endettement hypothécaire. Il devient de plus en plus difficile d’en supporter le coût, a fortiori de contracter l’emprunt pour acheter une maison, puisque les prêteurs, banques et assurances qui en premier lieu, mesurent l’emprunt immobilier à l’aune de la capacité d’emprunt Rembourser. , ou éviter la maîtrise de soi.
Tout cela est susceptible de réduire la demande de crédit et donc d’immobilier, qu’il s’agisse de constructions neuves ou de logements anciens, de sorte que leurs prix baissent, ou devraient baisser. Sauf la Suisse ! Regardez les indices IAZI/CIFI, l’UBS Real Estate Bubble Index, ou encore les rapports trimestriels du Credit Suisse : ils montrent tous et surprennent la poursuite de la hausse, alors que les taux des crédits immobiliers ont augmenté comme partout après les niveaux clés de la banque centrale.
Il y a deux ou trois raisons à cela qui peuvent expliquer la faible demande de dette de haute qualité constatée sur le marché suisse. Tout d’abord, il existe une structure spéciale présentée par l’immobilier. Pays comptant un grand nombre de locataires (61%)*, la Suisse est le pays où ce bien est majoritairement entre les mains de particuliers. Ce n’est pas complètement contradictoire : il faut trouver le bien dans lequel on habite, et les propriétaires investissent volontairement dans la pierre, ce qui assure un revenu stable, mais s’adapte à la situation du logement en tant que locataire, ce qui n’empêche pas la propriété. propriété en hauteur à la montagne ou proche de la mer.
Ensuite, il y a le fait que la dette hypothécaire pèse moins ici qu’ailleurs pour des raisons fiscales. Elle est entièrement déduite du revenu et du patrimoine imposable, elle n’est que modérément soumise à des obligations d’amortissement, ce qui explique que la Suisse ait la récompense internationale pour les prêts hypothécaires dans le cadre du produit brut de l’intérieur.
Enfin, il s’avère que jusqu’à présent (cela peut changer) les banques ont volontiers réagi à la préférence des emprunteurs pour les crédits immobiliers à taux fixe, sans doute pour éviter d’éventuels écarts de taux à la hausse, histoire aussi de profiter de très bonnes conditions.
La vérité est que toutes les bonnes choses ont une fin. Et au final, dans ce cas, les prêts à durée déterminée arrivent à échéance, et le délai de renouvellement peut être étonnamment mauvais. Sans compter que les banques et les assureurs prêteurs peuvent bien faire, s’ils sont contraints ou non par les autorités de régulation, ils soumettent leur accord comme condition à ce que les amortissements fournisseurs soient fortement révisés. Il n’est pas certain que tous les emprunteurs soient alors en mesure de faire face.
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