Selon Enedis, l’éclairage public représente plus de 40 % de la consommation électrique annuelle des communes françaises.
Il y a quelques mois, les gouvernements et les travailleurs ont mis en garde contre le risque de pénuries d’électricité cet hiver et les coupures d’électricité. Désormais, le « black-out » se poursuit, au moins jusqu’à la mi-janvier, d’après les propos de la présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) Emmanuelle Wargon. L’appel à l’énergie aurait été « beaucoup entendu par les Français », assure l’ancienne ministre de l’Ecologie.
Selon les données publiées mardi par le gestionnaire du réseau électrique de grande puissance RTE, la consommation d’électricité continue de baisser en France, avec une baisse de 7,4% la semaine dernière par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019). ) une semaine. Pour comparer différentes semaines, RTE normalise ses données en supprimant entre autres l’effet de la température et de la météo.
En d’autres termes, si les températures supérieures aux normales saisonnières ont joué un rôle dans les modes de consommation des ménages, RTE met en évidence des différences structurelles de consommation d’électricité. Cela peut provenir d’activités économiques ou d’actions visant l’efficacité énergétique, précise le gestionnaire de réseau. Au cours des quatre dernières semaines, la baisse moyenne du plan a atteint 8,7%.
Les foyers, les collectivités et les entreprises
« En fait, cela signifie que les gens sont attentifs et qu’ils s’attendent à une hausse des tarifs réglementés, qui sera de 15 % en janvier pour le gaz, et de 15 % en février pour l’électricité », a déclaré Emmanuelle Wargon. Après, s’il fait froid, la situation devra être plus difficile », a-t-il toutefois prévenu, acceptant sur France Inter, « l’action citoyenne » des Français.
La clémence de la météo aurait eu un effet négatif. La semaine dernière, la température était supérieure aux normales de la saison, avec un écart positif qui a atteint 8,2°C le vendredi 23 décembre. Des températures qui permettent de continuer à chauffer comme avant… au même prix qu’avant. Ce qui empêche la poursuite de l’effort pour mieux se comporter, poursuit le RTE, notant que la baisse de la consommation a diminué à mesure que le mercure monte.
Mais malgré ce que dit l’ancien ministre d’Emmanuel Macron, la baisse s’explique aussi par d’autres facteurs que l’attitude individuelle des Français. Ainsi, dans un communiqué publié quelques heures avant RTE, le fournisseur d’électricité Enedis a lui montré que l’éclairage public avait connu une « baisse historique » de 20%, durant la première quinzaine de décembre. Les entreprises ont également joué un rôle majeur dans cet effort, rappelle RTE.