Vous rêvez d’un arbre, grand, vert et parfumé, comme dans votre enfance. Mais elle craint, avec ce choix, de priver la nature, si touchée par les incendies de l’été, d’un arbre précieux qui sera jeté trois semaines plus tard. Et si on regardait de plus près les solutions les plus durables ? Si vous achetez un arbre naturel produit à 150 km de chez vous, son empreinte CO2 ne représente qu’environ un tiers de celle d’un arbre artificiel fabriqué en Chine. Le disque est encore meilleur s’il a reçu l’un de ces labels : Morvan Nature et Talents, Légende du Morvan, Marque Savoie, Terre d’Eure-et-Loir ou Plante Bleue. Parce qu’ils garantissent une bonne éco-gestion des sites de production en France. Un sapin labellisé de taille moyenne, pour qu’il ait eu le temps de capter le carbone, peut être un bon choix.
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Vous pensez que l’absence d’arbres est bien meilleure pour la planète. Mais l’idée risque de mal tourner auprès de vos proches ou de vos enfants. Alors, comment faire un sapin de Noël autrement, sans impact ? Ramassez plusieurs branches d’arbres coupées et reliez-les en les attachant avec une grosse ficelle, de manière à former une pyramide plate. Accrochez l’ensemble au mur. Il prend beaucoup moins de place dans le salon ! Vous pouvez y suspendre boules et guirlandes à votre guise, ou laisser les enfants autour de vous le faire s’ils en ont envie. Vous pourrez sortir votre sapin l’année prochaine et améliorer sa décoration.
Qui achète quoi ? Un peu moins d’un quart des foyers français achètent un sapin de Noël naturel (en pot ou taillé), soit près de 7 millions d’arbres chaque année. Selon une étude Kantar pour France-AgriMer en 2019, les bonnes pratiques se développent : « 82% des acheteurs d’un arbre naturel le recyclent. Et 56% des Français accordent de l’importance à l’origine de l’arbre naturel dont 26% des acheteurs se souviennent ». . voit un relevé indiquant l’origine de son arbre : dans 95% des cas, il s’agit d’un arbre français. »
Vous vivez dans un immeuble sans ascenseur. Vous voulez éviter les tracas de grimper à l’arbre à pied, et loin. Vous voulez aussi éviter la tâche de baisser le sapin une fois les vacances terminées, et le blues qui vous prend devant les « cimetières » d’arbres décrépits aux points de collecte. Enfin, le côté « bricoleur/fait maison » ne vous séduit pas particulièrement. Un sapin en plastique serait-il une solution ? Pas question d’acheter un nouvel arbre artificiel qu’il faudrait utiliser pendant vingt ans pour absorber sa charge en émissions de carbone. Mais en visitant plusieurs boutiques de ressources, on finit par en trouver une d’occasion, en bon état, pour quelques euros. Et fera le bonheur des inconditionnels du sapin.