À l’heure où il est essentiel de réduire les émissions de carbone dans l’atmosphère, les voitures électriques sont la solution idéale pour passer au vert. Intéressé, mais vous ne connaissez pas ce type de véhicule ? Dans ce petit guide, vous trouverez tout ce que vous devez savoir sur les voitures électriques et les avantages qu’elles peuvent vous apporter.
Sommaire
Qu’est-ce qu’une voiture électrique ?
Tout est dans le nom ! Les voitures électriques sont des véhicules qui roulent à l’électricité et non à l’essence ou au diesel (partiellement ou totalement selon les modèles). Ainsi, le principe de ce type de véhicule est le suivant : le chauffage cède la place à un moteur électrique qui convertit l’énergie électrique en énergie mécanique lors des phases de remorquage de la voiture.
Le moteur est alimenté par une ou plusieurs batteries intégrées à la voiture. Ces batteries Haute Tension ou HT jouent le rôle de « réservoir » pour la voiture électrique : elles servent à stocker l’énergie électrique nécessaire à la conduite du véhicule et au fonctionnement de tous ses équipements. Notez que lorsque le véhicule électrique est freiné ou ralenti, le moteur recharge la batterie, inversant le processus de conversion d’énergie mentionné précédemment.
Les voitures électriques disposent également d’un module chargeur qui est nécessaire pour recharger les batteries HT. Le module convertit un courant alternatif domestique de 220 volts en un courant continu de 400 volts. Autre aspect important du bon fonctionnement d’une voiture électrique : le convertisseur onduleur qui fait office de « cerveau » du système, mais aussi de liaison entre la batterie et le moteur électrique. Le convertisseur est là pour contrôler le moteur en fonction des signaux envoyés par les différents capteurs de la voiture.
Pour compléter le système, les voitures électriques sont également équipées d’une batterie 12 volts qui sert à alimenter le circuit de bord ainsi que tous les consommateurs électriques du véhicule (radio, ventilation, essuie-glace, signalisation, etc.). La batterie est chargée par un convertisseur 400-12v.
Le principe de fonctionnement d’une voiture électrique s’effectue en trois étapes distinctes :
Un peu d’histoire…
Les voitures électriques ne sont pas nouvelles : le concept remonte au XIXe siècle. Le premier modèle est apparu dans les années 1830, trente ans avant l’invention du moteur à combustion. Le chimiste néerlandais Sibrandus Stratingh a mis au point un véhicule expérimental en 1835, mais il faudra encore plusieurs années (en 1865 et 1881) pour travailler au développement réel de la batterie électrique et, avec elle, des voitures électriques. Le concept fonctionnait très bien en France et aux États-Unis, notamment dans les années 1900 : New York disposait à cette époque d’une flotte complète de taxis électriques. Mais tout change en 1908 avec le look de la Ford T, qui lance alors l’avènement de la voiture thermique.
Le concept électrique a décliné pendant plusieurs années avant que l’intérêt ne resurgisse en 1973 après le choc pétrolier. L’industrie automobile est à la recherche d’une alternative plus verte et plus économique aux voitures diesel et à essence. Plusieurs prototypes, comme le CitiCar, ont été lancés aux États-Unis en 1974, mais la tendance à la vapeur s’est rapidement estompée avec la chute des prix du pétrole.
Cependant, les gouvernements décident de s’impliquer en obligeant les constructeurs automobiles à se concentrer davantage sur le développement de nouvelles batteries et de voitures électriques. Ainsi, dans les années 90, un grand pas a été franchi lorsque la Californie a lancé son projet Zero Emission Vehicle (ZEV). En 1998, l’État a exigé des grands constructeurs qu’ils génèrent au moins 2 % des ventes de véhicules électriques sur leurs ventes totales. Ces 2 % sont passés à 5 % en 2001, puis à 10 % en 2003. D’autres États américains ont emboîté le pas, et plus tard en Europe, les voitures électriques ont progressivement conquis le marché. De plus, ce type de véhicule a été entièrement lancé début 2010 et Nissan et Tesla ont officiellement dévoilé leur premier modèle 100 % électrique en 2008. Tesla va poursuivre sur sa lancée et devenir l’un des meilleurs constructeurs de voitures électriques aujourd’hui. .
Depuis 2015, la tendance continue de croître avec le lancement d’autres véhicules électriques tels que les vélos, les motos et bien d’autres. Et ce n’est clairement pas prêt d’en finir avec les recherches et les travaux se multiplient encore pour améliorer le concept (comme l’indépendance entre autres) et le rendre accessible à tous. Aujourd’hui, beaucoup réfléchissent à l’avenir des moteurs thermiques.
Les différents types de voitures électriques
Il existe différents types de voitures électriques : il existe des tout électriques (BEV), mais aussi des hybrides rechargeables (PHEV) et des hybrides classiques (FHEV). Sinon, il existe des micro-hybrides (MHEV) ainsi que des signataires gamme ou EREV.
Les voitures 100% électriques (BEV pour Battery Electric Vehicle) fonctionnent entièrement à l’électricité. Ils n’ont donc pas besoin de carburant pour fonctionner : au lieu d’un moteur essence ou diesel, ils disposent d’un moteur électrique alimenté par batterie. Cette dernière doit être rechargée sur le réseau électrique pour que le véhicule fonctionne. Les BEV sont capables de parcourir plus de cent kilomètres avec un seul tarif.
Rechargeable ou « Plug-in » (PHEV pour Plug-in Hybrid Electric Vehicle) dispose d’un moteur thermique ET d’un moteur électrique qui fonctionne en duo. Ainsi la batterie de la voiture peut être rechargée sur le réseau électrique. Ce type de véhicule se démarque également par une batterie de plus grande capacité par rapport aux voitures hybrides traditionnelles.
Les hybrides classiques (FHEV pour Full Hybrid Electric Vehicle) se caractérisent également par un système moteur électrique + moteur thermique. La différence avec les PHEV est que la batterie ne peut être rechargée que sur le secteur pendant la conduite. Le moteur électrique est principalement utilisé pour le démarrage et la basse vitesse, mais sinon l’autre moteur fait la majeure partie du travail.
Pour les micro-hybrides (MHEV pour Light Hybrid Electric Vehicle), ce type de voiture est principalement propulsé par un moteur thermique, mais un petit moteur électrique ajoute aussi deux centimes, ce qui non seulement décuple la puissance du véhicule, mais aussi la puissance de le véhicule, les équipements à bord. Résultat : les micro-hybrides consomment beaucoup moins !
Enfin, pour les voitures à autonomie étendue (EREV pour Extended Range Electric Vehicle), ce type de véhicule est propulsé par un moteur électrique. Ce dernier est cependant entraîné par un moteur thermique. L’ensemble permet d’économiser du carburant par rapport aux voitures essence ou diesel (jusqu’à deux litres de moins !).
Autonomie des voitures électriques
Pour rappel, l’autonomie d’une voiture électrique correspond à la distance qu’elle peut parcourir avant de devoir recharger la batterie. Ainsi, l’autonomie d’une voiture électrique dépend avant tout de la capacité de sa batterie. Plus ce dernier peut stocker de l’électricité, plus la voiture peut parcourir de kilomètres à n’importe quelle charge. Par exemple, une batterie de 50 kWh peut offrir jusqu’à 350 km d’autonomie sur route et 250 km sur autoroute. Mais sinon, tout dépend aussi du modèle et de la catégorie de la voiture électrique : par exemple, les modèles 100 % électriques offrent en moyenne entre 100 et 150 km d’autonomie sur une seule charge. Pour les modèles hybrides rechargeables, on compte environ 10 à 60 km d’autonomie. Quant aux hybrides classiques, ils n’ajoutent que 1 à 2 km d’autonomie. Mais à part ça, il existe aussi de vrais mastodontes qui vivent jusqu’à 600 km sur une seule charge ! Voici une gamme comparative de 150 voitures électriques.
Comment booster l’autonomie de votre voiture ?
Comme vous pouvez l’imaginer, l’autonomie est très importante pour une voiture électrique. Sachez qu’il est tout à fait possible de le renforcer, il suffit de prendre quelques petits conseils et bonnes habitudes pour le faire. Par exemple, pensez à vérifier régulièrement que vos pneus sont bien gonflés. Sinon, la consommation d’énergie de votre voiture augmente considérablement. Une autre astuce consiste à supprimer tout ce qui pèse sur votre véhicule, comme les bagages inutiles, mais aussi votre stock ou les barres de toit (sauf si vous les utilisez bien sûr). Plus votre voiture est légère, moins elle consomme d’énergie.
Toujours dans cette optique d’économie, il existe un autre stratagème pour n’activer le chauffage ou la climatisation de votre voiture que lorsque vous la rechargez. De cette manière, vous utilisez l’électricité du secteur et non celle stockée dans la batterie du véhicule ! Sinon, pendant l’hiver, il est préférable de garer votre voiture électrique dans un garage ou un parking fermé. Le système maintient automatiquement le véhicule au chaud. Pour toujours économiser des km, l’astuce consiste à planifier son trajet à l’avance, afin de privilégier les trajets les plus courts. Pensez également à prendre une éco-conduite en démarrant lentement, en roulant à vitesse constante, en attendant les freins et en n’oubliant pas d’utiliser les pentes à bon escient. Et enfin, roulez doucement, à moins de 120 km/h si possible !
Les plus et les moins des voitures électriques
Avantages
Les voitures électriques présentent de nombreux avantages, à commencer par l’absence de pollution de l’air ET de bruit. En effet, ce type de véhicule n’émet pas de polluants dans l’air contrairement aux modèles équipés d’un moteur thermique. Arrêtez donc d’émettre du dioxyde d’azote, du monoxyde de carbone, des hydrocarbures imbrûlés ou encore des particules fines. Les voitures électriques ne produisent pas non plus de CO2. Concernant les nuisances sonores, les voitures électriques sont quasiment silencieuses. Bon point pour les villes plus calmes et sans bruit. Mais ils sont aussi plus économiques : d’abord parce qu’ils sont beaucoup plus économiques à l’usage. Le courant électrique est moins cher que le carburant. Et pareil pour l’entretien, le système du moteur électrique est bien moins compliqué que le moteur chauffant. Alors tout est beaucoup plus simple et surtout moins cher, car cela implique moins de pièces fluides et mécaniques pour la voiture électrique : pas d’huile à changer, pas de rasage ni de fuseau horaire à réviser…
Inconvénients
Comme tout le reste, les voitures électriques ne sont pas sans inconvénients. La plus grande critique possible porte sur leur prix : malgré les aides et subventions proposées par l’État, les voitures électriques sont en réalité beaucoup plus chères que leurs homologues thermiques. Le marché étant encore assez limité, les modèles sont proposés à un prix plus élevé. Alors, comptez sur au moins 30 000 euros pour vous en offrir un neuf avec une indépendance honorable. Ce prix peut grimper jusqu’à 90 000 euros rapidement ! Si vous achetez un modèle d’occasion, assurez-vous de ne pas avoir à changer la pile, cela pourrait vous coûter 8 000 euros.
Sinon, recharger la voiture électrique peut être un inconvénient, dans la mesure où vous ne disposez pas d’un réseau vous permettant de le faire (prise ou borne de recharge, etc.) dans votre quartier ou à proximité de votre bureau. De plus il faut savoir que plus le véhicule propose une bonne autonomie, plus une batterie est importante et donc plus le temps de recharge est long. Enfin et surtout, les voitures électriques ont aussi un impact sur l’environnement : elles ne s’avouent pas, ne polluent pas l’air, mais la fabrication de leurs batteries pose toujours un problème écologique majeur, notamment à cause du lithium, un métal qui fabrique profondément en l’écosystème. . Les batteries des véhicules électriques posent également un problème pour le recyclage, même si les constructeurs travaillent déjà activement pour y remédier.
Comment recharger votre voiture électrique ?
Charger correctement la batterie de votre voiture électrique pour une autonomie maximale est essentiel. Pour ce faire, plusieurs choix peuvent être faits. Il est également important de savoir qu’il existe différentes méthodes de charge, mais aussi différentes prises de charge.
Recharger à la maison
La première option, souvent la plus courante, consiste à recharger sa voiture électrique à domicile. Tout ce dont vous avez besoin est une prise domestique. A noter toutefois qu’avec une puissance de charge limitée à 2,3 kW, le temps de charge est assez long : comptez environ 20 heures pour recharger complètement une batterie de 50 kWh. Il existe une alternative plus rapide aux prises « Green’Up », mais qui nécessite l’utilisation d’un câble séparé.
Sinon, pour éviter les accidents et autres problèmes, il est toujours préférable de faire appel à un professionnel pour vérifier la qualité de l’installation électrique de votre logement : une certaine puissance électrique est nécessaire pour recharger une voiture électrique, et ce, pendant plusieurs heures. Un professionnel pourra alors vous conseiller si jamais vous avez besoin d’intervenir pour optimiser votre installation en fonction de votre besoin et de la capacité de votre réseau électrique.
Utiliser une Wallbox
Toujours pour recharger sa voiture électrique à la maison, la Wall Box est là aussi ! Il s’agit d’une borne de recharge que vous pouvez installer dans votre garage, parking d’entreprise ou préservatif. Ce dispositif semble être le moyen le plus simple et le plus sécurisé, du fait de la présence d’un système de sécurité qui évite les risques de surchauffe. La Wallbox vous permet également de recharger rapidement la batterie de votre véhicule. Elle peut en effet supporter une charge électrique beaucoup plus importante par rapport aux prises domestiques (16 A à 10 A seulement pour ces dernières). L’appareil comprend également un système de charge intelligent qui charge automatiquement votre voiture pendant les heures creuses pour de plus grandes économies. L’installation d’une Wallbox nécessite l’intervention d’un professionnel certifié IRVE. Le réseau électrique doit être diagnostiqué avant de raccorder l’appareil et le tableau électrique. Comptez entre 300 et 600 euros pour installer une Wall Box, plus 500 à 1 000 euros pour l’équipement.
Recharger sur une borne publique
Les bornes publiques sont un peu comme des stations-service pour voitures électriques. Fondés par les municipalités et les communautés, ils se trouvent généralement en bord de route, dans des parkings publics ou à proximité des commerces. Rendez-vous sur Chargemap.com pour trouver les bornes de recharge les plus proches de votre domicile ou de votre lieu de travail. Il s’agit d’un service participatif qui se décline également en application mobile 100% gratuite.
Attention, les bornes de recharge ne délivrent pas la même puissance. Il existe également trois types de bornes : nous avons les bornes classiques avec une puissance inférieure à 22 kW, les bornes de recharge rapide avec une puissance comprise entre 50 à 100 kW et enfin les bornes de très forte puissance qui peuvent dépasser les 100kW. Il existe également des bornes extrêmement puissantes pouvant délivrer jusqu’à 350 kW ; on les trouve généralement sur les autoroutes. Pour recharger votre voiture électrique via une borne publique, vous devez disposer d’une carte de recharge. Ce dernier est généralement délivré par le réseau public en échange d’un abonnement. Mais il existe aussi des bornes de recharge qui permettent de payer par carte bancaire ou QR code. En dehors de cela, il est également important que le câble de votre voiture soit compatible avec la borne de recharge. Les prises de type 2 se trouvent principalement en Europe, mais certains terminaux sont équipés de prises de type 3C. Pour une charge rapide, vous avez besoin des prises COMBO 2 ou CHAdeMO.
Les différents types de prises
Il existe différents types de prises de recharge pour véhicules électriques : bien sûr il existe des prises domestiques qui délivrent 3 kW de puissance. Pour recharger ce type de prise, il faut un câble de charge spécial prise domestique, généralement fourni avec la voiture électrique.
Il y a ensuite les prises Type 1 qui sont les plus répandues au monde, mais qui se font de plus en plus rares en Europe. Ils limitent la charge à 7,4 kW et ne sont pas adaptés à la charge rapide. Les douilles T1 se trouvent principalement sur les voitures japonaises d’avant 2020.
En Europe, les prises de type 2 sont les plus courantes : elles offrent une puissance de recharge de 3 à 43 kW. Ils disposent également de la plus grande flexibilité, car ils sont compatibles avec toutes les solutions de recharge telles que les Wallbox domestiques ou les bornes publiques.
Il existe également des prises de type 3 qui sont également remplacées par des prises T2.
Enfin, pour une charge rapide, il existe des prises CHAdeMO ou Combo CCS type 4 qui proposent plus de puissance (souvent plus de 50 kW). Avec ce type de prise, le câble de charge est toujours sur le côté du terminal, ce qui le rend plus pratique à utiliser.
Quatre modes de recharge
Selon vos besoins, il existe quatre modes de charge : nous avons 1 et 2 modes qui correspondent uniquement aux prises domestiques. Le temps de charge varie entre 8 et 12 heures. Par mesure de sécurité, le courant de charge doit être limité à 8 A par cette méthode.
Ensuite, il y a le mode 3 pour les stations de chargement. Selon le courant, la puissance délivrée est de 3,7 kW / 16 A max monophasé et de 22 kW / 32 A max triphasé. Le temps de charge est de 1 à 8 heures.
Enfin, nous avons 4 méthodes de recharge rapide : avec une puissance de 50 kW / 120 A, il ne vous faudra que 20-30 minutes pour recharger complètement votre voiture électrique.
Combien ça coûte ?
Les bornes de recharge publiques peuvent être gratuites ou payantes. Dans ce dernier cas, trois facteurs doivent être pris en compte : l’abonnement/la carte de recharge, le temps de recharge et le type de recharge. Cependant, cela ne vous coûtera pas plus de quelques euros : comptez entre zéro et vingt euros pour un don ou une carte. Une heure de recharge coûte, quant à elle, de l’ordre de 2 à 5 euros, parking inclus. Si vous n’avez pas de carte d’abonnement, il existe des forfaits par recharge dont le prix varie de 4 à 8 euros.
Entretien voiture électrique
Les voitures électriques se caractérisent par des mécanismes simplifiés qui nécessitent peu d’entretien : en effet, parce que le moteur électrique n’utilise pas de lubrification et d’échappement, il n’est donc pas nécessaire de faire des vidanges d’huile, de changer les filtres ou même de remplacer le système d’échappement. Les seuls consommables à changer régulièrement sont : les jeux de pneus, le liquide lave-glace, les plaquettes de frein et les filtres de climatisation.
En substance, les lignes directrices pour un bon entretien d’une voiture électrique sont les suivantes :
Légère précision d’entretien : recommandé tous les 30 000 km pour les voitures électriques, 15 000 km pour l’essence et 20 000 km pour les modèles diesel. Et bien sûr, il est préférable de confier la tâche à un professionnel agréé. Enfin, en termes de prix, l’entretien d’une voiture électrique est 20 à 35 % moins cher qu’une voiture thermique. Il est difficile de donner un chiffre exact, mais globalement cela coûte un peu moins de 1 000 dollars par an (contre plus de 1 000 dollars pour les modèles essence ou diesel).
Conseils pour bien acheter votre voiture électrique
L’autonomie est clairement l’un des principaux critères d’achat d’une voiture électrique. Vous devez commencer par déterminer vos besoins : la voiture électrique sera-t-elle utilisée pour des trajets courts ou longs ? Pour les trajets domicile, sur la route et/ou sur l’autoroute ? Si c’est pour de courts trajets en milieu urbain, une petite citadine fera l’affaire. En général, ces modèles vont de 100 à 390 km, ce qui est tout à fait raisonnable. Pour les longs trajets, il est préférable de choisir une voiture électrique avec une grande autonomie et donc une batterie de grande capacité (minimum 70 kWh). Il existe des SUV électriques qui peuvent consommer jusqu’à 300 à 600 km sur une seule charge.
La recharge est également un critère important lors du choix d’une voiture électrique. Par exemple, il est préférable de choisir un modèle compatible avec la méthode de charge rapide pour les longs trajets (avec prise CHAdeMO ou CCS Combo). Cela vous permettra de recharger complètement votre véhicule en moins d’une heure, ce qui est parfait pour les plus pressés. Ensuite, il y a aussi le prix de la voiture électrique : tout dépend de l’autonomie du véhicule. Plus la capacité de stockage de la batterie est grande, plus la voiture vous coûtera cher. Prenez le temps de comparer les différentes offres avant de choisir un modèle en particulier.
Si vous choisissez une voiture électrique d’occasion, les voitures ne se trouvent qu’à 5 000 euros, mais attention, dire que petit prix signifie petits pépins. Prenez le temps de vérifier l’état de la voiture, mais surtout l’état de la batterie et du moteur électrique. Dans le cas où la batterie est vraiment ancienne, mais que vous aimez vraiment la voiture, il faut prévoir un supplément de 8 000 euros pour la remplacer. A noter que certains modèles de voitures électriques d’occasion sont à proscrire, notamment ceux datant de 2010. En effet, leur autonomie est souvent très faible, sans parler de leur système de charge qui peut poser des problèmes de non-compatibilité. Sans oublier les modèles qui ne sont plus en production, qui auront du mal à trouver des pièces détachées pour les réparations.
Les aides et les subventions
Parce que les voitures électriques sont plus chères que les voitures thermiques, il existe de nombreuses facilités et subventions pour inciter les particuliers à faire campagne. Le gouvernement français propose donc plusieurs solutions pour réduire le coût d’achat de tels véhicules :
Pour les Wallbox, il existe également des facilités pour réduire les coûts d’achat et d’installation de l’appareil. Vous pouvez par exemple profiter du Crédit d’Impôt Transition Energétique. Il existe également une prime Advenir qui réduit vos charges de 50% sur les installations en copropriété et de 40% pour le compte de personnes ou d’entreprises publiques.
Assurances autos pour les voitures électriques
Comme tout véhicule à moteur, assurer sa voiture électrique est primordial. Le strict minimum est de souscrire une « Assurance Responsabilité Civile » ou une « Assurance au Tiers ». Cette protection minimale ne couvre que les dommages matériels, corporels et immatériels causés à un tiers en cas d’accident, et ne couvre donc pas les interventions sur le véhicule assuré ou son conducteur. Pour les garanties complémentaires, il existe l’« Assurance Intermédiaire » ou « Assurance au Tiers + » qui inclut la garantie Responsabilité Civile, mais couvre également le vol et l’incendie. Elle peut être personnalisée selon vos besoins en ajoutant diverses options : garantie personnelle conducteur, protection juridique, dommages tous accidents, panne service ou assistance 0 Km… Enfin, l' »assurance tous risques » qui propose une couverture complète pour assurer non seulement le dommage causé à un tiers, mais aussi l’assuré qui perçoit également une indemnisation, même si l’accident est fautif. Ce type d’assurance comprend donc toutes les garanties citées ci-dessus et même plus. N’hésitez pas à faire vos recherches avant de choisir votre assureur.
Loi sur les voitures électriques
Ces dernières années, l’Europe a intensifié ses efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, réduire la dépendance énergétique, mais surtout améliorer la qualité de l’air dans les villes. Trois objectifs qui pourraient être atteints plus rapidement si la voiture électrique était utilisée. Ainsi, les constructeurs automobiles continuent d’innover pour proposer des modèles plus « verts » et plus performants. Ils ont une bonne obligation, puisque le Parlement européen a voté la future loi sur les normes d’émission de CO2 pour les voitures. Une fois cette loi définitivement promulguée, la vente (et donc l’achat) de voitures thermiques neuves sera interdite à partir de 2035. Dans quelques années, tout le monde en Europe devra donc rouler avec une voiture électrique ou à hydrogène.
BONUS : tout savoir sur les voitures à hydrogène
Les voitures électriques ne sont pas que des véhicules propres : il existe aussi des voitures à hydrogène ou FCEV (Electric Fuel Vehicle). À l’heure actuelle, on sait encore peu de choses sur la pile à combustible, mais le concept est très prometteur.
En effet, si la voiture à hydrogène est aussi propulsée par un moteur électrique, elle a un gros avantage : ce type de véhicule produit lui-même l’électricité dont il a besoin pour faire tourner son moteur. Pour ce faire, la voiture embarque une pile à combustible (PAC). Fonctionnant à l’hydrogène, ce dernier produit le courant nécessaire à l’alimentation du moteur électrique. Les voitures à hydrogène ont également le plus grand pouvoir de récupération de l’énergie de freinage. Pour ce faire, le système est équipé d’une batterie qui stocke l’énergie du moteur lors du freinage et de la décélération, ce qui sera nécessaire en cas d’accélération forte et brutale.
Côté prix, les voitures à hydrogène restent chères à l’achat : compter 70 000 euros pour un modèle de classe moyenne. La faute toujours à une très faible production, mais aussi parce que les voitures à hydrogène sont généralement très grosses du fait de leur système encombrant par rapport à un modèle électrique ou thermique. Comme vous pouvez l’imaginer, la voiture à hydrogène n’en est qu’à ses balbutiements en ce moment. Mais à l’heure où il est important de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, les constructeurs les incitent à miser davantage sur ce type de technologie pour des solutions de transport toujours plus propres.
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