La politique, les questions sociales, le couple, le mariage, le désir d’enfants ou encore l’alimentation… Lors des repas de famille, « une remarque désinvolte peut être comme une allumette dans une poudrière », métaphorise Psychology Today.
Ainsi, pour atténuer le stress que pourraient causer les conflits autour de la table de Noël, le professeur de psychologie Geoffrey Cohen propose à Psychology Today plusieurs « stratégies scientifiques pour favoriser la compréhension, la connexion et l’épanouissement » pendant les vacances.
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Parlez des valeurs communes
Autour de la dinde de Noël ou du sapin, lors de la traditionnelle distribution des cadeaux, les sujets se confondent. Et parfois même des querelles. Commencez donc par discuter avec vos invités des valeurs que les vacances vous inspirent, comme l’amour, la santé, le partage ou le plaisir d’être ensemble. Et encouragez-les à parler de « pourquoi ces valeurs sont importantes pour eux ».
Mais comment aborder le sujet ? S’y référant « avec des déclarations comme ‘c’est bien d’être ensemble’, ‘c’est tellement important de s’éloigner du travail et de passer du temps avec les gens’ ou ‘plus je vieillis, plus je crois que les relations sont le sens de la vie.
Cela ramènera le vrai sens de Noël et atténuera le stress des rassemblements et des discussions animées.
Prenez du recul
Aucun réveillon n’est parfait, aucune famille n’est exemplaire et aucune relation n’est complètement exempte de conflits. Surtout à Noël et après des mois sans se voir. Alors relâchez la pression et « soyez réaliste quant à la façon dont les choses se passent normalement à cette période de l’année et n’essayez pas trop fort », a déclaré la psychologue Elena Touroni à Stylist.
Cependant, « lorsque vous commencez à sentir votre humeur changer, n’essayez pas de réprimer vos sentiments ». Au lieu de cela, sortez, respirez et essayez de prendre du recul par rapport à la situation avec « une lentille cognitive différente ».
Nourrissez le respect mutuel
Même s’il peut sembler difficile de rester poli face à une situation blessante ou à quelqu’un qui nous a mis en colère, « n’interrompez pas, dites ‘s’il vous plaît’ et ‘merci’ et excusez-vous quand nous sommes blessés, intentionnellement ou non. » sont autant de signes de respect qui contribueront à apaiser les tensions et les disputes.
Surtout si vous aspirez à discuter de certaines idées qui vous tiennent à cœur avec vos invités. En effet, « notre message a plus de chances de passer si nous restons polis, même face à ceux qui ont des opinions que nous trouvons offensantes », révèle la psychologue.
Exposez votre point de vue de façon subjective
Alors que « on suppose trop vite que l’on voit objectivement le monde tel qu’il est », explique l’auteur, il est préférable – et plus efficace – d’exprimer ses idées et opinions de manière à ce que l’assemblée comprenne qu’il ne s’agit que de notre point de vue. voir. Et pas d’une vérité générale acceptée par tous les invités.
Geoffrey L. Cohen et son équipe de chercheurs ont en effet démontré au travers de leurs recherches qu’exprimer un point de vue de manière subjective « précéder sa position d’un ‘je pense' », par exemple, suscite une plus grande approbation et un plus grand intérêt de la part des auditeurs « que lorsqu’ils exprimaient les mêmes positions que des déclarations de fait ».
Illustrez vos idées pour mieux vous faire comprendre
Si vous voulez que vos invités comprennent votre point de vue, sachez que « les histoires rendent mieux compte de la dimension humaine d’un problème que les faits et les arguments seuls ». Ensuite, transformez-vous en Père Castor et dites vos idées.
Parce que raconter une histoire suscitera de l’empathie chez vos auditeurs. Ainsi, ils seront plus susceptibles de vous écouter, de comprendre votre avis et donc d’être apaisés. Autre conseil : « connectez-vous à leurs valeurs ». Vos arguments « sont plus efficaces lorsqu’ils portent sur les valeurs du groupe », révèle Geoffrey L. Cohen.
Parlez, écoutez, mais préservez-vous avant tout
Mais surtout, n’oubliez pas qu’une conversation se fait à (au moins) deux personnes. Par ailleurs, « le mot ‘conversation’ signifie ‘se tourner vers’, et cette étymologie rend compte de la conversation idéale » précise la psychologue.
Alors écoutez vos interlocuteurs, ils vous en remercieront. Pour ce faire, posez des questions et « envoyez des signaux non verbaux d’intérêt et de respect » comme hocher la tête, sourire ou établir un contact visuel. Cela aidera à « réduire la tension et à promouvoir l’ouverture dans les conversations ».
Enfin, si certaines personnes nuisent à votre santé mentale, revoyez peut-être votre organisation. Il est possible de passer Noël aussi bien qu’en famille, l’essentiel est de préserver son psychisme et de ne s’engager à rien.