Comparatif – Yamaha TMax VS BMW CE 04 : star d’hier ou de demain ?

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Peut-on résister à un scooter électrique, voire maxi, l’emblématique Yamaha TMax ? Nous avons voulu le vérifier en « vivant » la BMW CE-04 sur une longue période de temps avant de confronter directement les deux objets.

Autant le C-Evolution, premier maxi-scooter électrique de BMW était consensuel, autant le style du CE 04 est divisé… division ? Ce terme convenu face au coup de crayon particulier des KTM 790/890 Adventure, Honda X ADV, Suzuki Katana, et autres Husqvarna Svartpilen et Vitpilen (liste non exhaustive !) ? Non! Avec le CE-04 nous sommes au-delà : cette machine est difficile à battre ! C’est le terme ! Sa ligne spéciale vous évite de ne pas vous faire remarquer, notamment dans le coloris « avant garde » gris et orange.

Puisqu’il faut assumer, assumons : on aime ça ! Mais dans mon entourage proche, peu appréciaient ce design. Plus surprenant, ma fille, une élève de 5ème, n’était pas d’accord : c’était ça ou le bus, mais elle aurait préféré n’importe quelle autre machine… comme la Yamaha 125 DTMX qui occupe mon garage ou même ma vieille Suzuki De Burgman 400 « K7 » dont l’intérêt principal n’est pas de révéler l’enthousiasme des remappeurs ! Lors de l’utilisation quotidienne de ce CE-04 (gris), j’ai même entendu le terme « Batman’s Scooter » avec dérision. Est-ce à cause de la ligne nette typique de l’actuel crayon BMW Motorrad ?

Le train arrière se caractérise par cette roue lenticulaire repoussée du véhicule. Dans l’empattement du porte-avions ? C’est difficile à dire, mais cette conception particulière est probablement due aux limitations techniques rencontrées par les concepteurs : il a fallu insérer suffisamment de cellules de batterie au lithium pour assurer une autonomie de plus de 100 km à un moteur électrique asynchrone relativement puissant, alimenté par électronique de pointe. . , un système de refroidissement liquide, un train d’engrenages à bain d’huile et une transmission finale par courroie crantée. Et utilisez de grosses roues de 15 pouces à l’avant et à l’arrière qui permettent d’équiper l’engin de pneus radiaux de scooter haut de gamme (ici scooter Pirelli Diablo). Ainsi, le CE-04 est très long, mais aussi particulièrement étroit.

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Tout le contraire du TMax, compact et musclé même si la ligne a été redynamisée pour ce millésime 2022. Génération après génération la star Yamaha évolue mais la base reste inchangée. Ce dernier est basé sur un (désormais) bicylindre parallèle de 562 cm3 à injection positionné dans un cadre en aluminium. La transmission primaire est assurée par une courroie crantée et un variateur centrifuge, et la secondaire par une seconde courroie. La puissance de 47,5 ch est relativement modeste, le TMax est donc compatible avec le permis A2 sans tension. Pour 2022, la position de conduite a été revue pour plus de sportivité et l’habillage a été repensé. Les jantes de 15 pouces sont allégées et l’engin est équipé de pneus sport Bridgestone Scooter SC2.

Côté équipement, le TMax 2022 bénéficie du Keyless Start, d’un écran connecté TFT couleur de 7 pouces avec une liaison Bluetooth avec votre smartphone et d’un système de communication au casque permettant de recevoir appels, messages et musique. Vous pouvez également répliquer l’application de navigation Garmin Motorize (payante) sur le tableau de bord, à condition d’avoir connecté votre smartphone au TMax en Wi-Fi et de l’avoir connecté à la machine par fil.

Cette application semble plutôt bonne, mais nous n’avons pas pu la faire fonctionner sur le TMax (et à en juger par la note et les critiques de l’App Store, nous ne sommes pas les seuls). Même son prix de 39,99 €/an est élevé par rapport à ce que propose la concurrence (TomTom Go Navigation coûte 19,99 €/an).

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Si l’on prend le tableau de bord et la connectivité comme critère d’achat, BMW propose une immense dalle TFT couleur de 10,25 », la connexion de votre smartphone à la moto et une application BMW Connected gratuite avec un module de navigation/guidage sur le tableau de bord. Une carte peut être affichée au tableau de bord comme sur la R 1250 RT qui utilise le même panneau (avec connexion wifi et connexion filaire) mais si vous restez en Bluetooth, avec le téléphone en poche, un système de flèche très lisible s’affiche dans un fenêtre sur le côté droit du grand écran TFT.

L’interface BMW et son volant « multi-contrôleur » est particulièrement ergonomique par rapport à ce qui est généralement proposé dans le monde de la moto. Sur ce point, le joystick proposé par Yamaha est clairement surclassé. Il est systématiquement manipulé à la place du contrôle de la lumière de direction.

Toutefois, Yamaha profite des aspects pratiques avec un coffre capable d’accueillir un plein et quelques bric-à-brac. La botte BMW plus étroite contient également un petit casque intégral (Shoei NXR2 taille M dans cette revue) mais pas un casque jet de taille L ! Le long câble de charge prend également beaucoup de place et ne vous permet pas de transporter des écouteurs supplémentaires ou quoi que ce soit d’autre. Cependant, vous pouvez caler votre sac à dos entre le tablier et les genoux, ce qui n’est pas possible sur le TMAX.

Les deux machines n’ont qu’un seul compartiment de rangement avec un système de calage pour smartphone, à gauche chez BMW (port de charge USC-C), à droite chez Yamaha (port de charge USB).

Les passagers n’ont pas accès aux marches et se contentent de repose-pieds extérieurs métalliques et coulissants sur Yamaha, plus larges et caoutchoutés sur BMW.