Boxeur… Naturellement, comment le présenter autrement que d’évoquer la source de Sadaf Khadem…
Boxeur… En soi, comment présenter autrement Sadaf Khadem plutôt que de faire référence à sa source de notoriété locale, ce combat fut évoqué le 13 avril 2019, premier combat de boxe officiel joué par une femme iranienne ? Il se souvient aussi des images de ce moment où sa vie a basculé. « Quand Mahyar était au téléphone et a découvert que nous ne pouvions pas retourner à Téhéran, j’ai vu la cathédrale Notre-Dame de Paris en flammes. Moi, j’ai appris que je ne pouvais pas rentrer chez moi. « Pour lui, si particulier depuis le 17 avril 2019, Sadaf Khadem a vu Notre-Dame tous les jours. L’église Notre-Dame de Royan, symbole de l’exil forcé au départ.
Repartir à zéro
Tout semble bien loin… Plus de trois ans se sont écoulés depuis que ce jeune coach sportif, alors âgé de 24 ans, a été contraint de rester dans un pays dont il ne connaissait presque rien, la langue, pour commencer, aujourd’hui parfaitement maîtrisée. . Le conseil municipal, le stage de plusieurs semaines de Carel proposé par l’association Trajectoire a donné à Sadafer une nouvelle autonomie, car il a toujours fait preuve d’un caractère combatif, ne se laissant pas abattre par la situation.
Dans cette agriculture, Sadaf Khadem a prouvé qu’il méritait un principe de vie hérité de sa mère, décédée des suites du Covid-19 sans pouvoir le revoir. « J’étais la ‘princesse’ d’Iran. J’avais mon appartement, mon père est en bon état, les revenus d’un coach sportif étaient un plus, mais ma mère était un peu dure avec mes deux grandes sœurs et moi. Elle nous voulait repartir à zéro. »
Le choix de rester
Sadaf Khadem n’était que « parti de zéro », ou presque, coincé dans un pays qu’il découvrait, dont il ne connaissait pas la langue. Les jeunes femmes promettent le respect sur cette question. En effet, le sextuple champion du monde franco-iranien Mahyar Monshipour, qui a organisé sa visite, reste un ange protecteur, avec le soutien de Royan Royan, de Franck Weus, président de la ROC Box, et de John Lasserre, intérimaire. , a fondé une société de placement. Mais Sadaf Khadem essaie, une fois de plus, de rendre ce champion digne et reconnaissant, alors maintenant il s’émancipe.
Longtemps, il est resté pour sa sécurité, presque. Et sa famille. « Les choses ont changé, je ne suis plus en danger d’être emprisonné en Iran, je pourrais rentrer… Mais je ne sais pas si je pourrais revenir, pourtant… Là, oui, j’étais riche, mais là n’a pas de prix. de liberté. Sadaf Khadem, devenu bilingue, ne ressent plus le besoin de retourner en Iran. Car il a l’ambition de boxer, seule motivation pour venir en 2019. Parce que Royan a tissé un réseau d’amis, parce qu’il se sent bien. « Je m’y suis habitué. Mon âme est en paix ici. J’aime ça! »
L’aventure Saoneka
Sadaf reste également à l’entraînement car il a profité de la nouvelle maîtrise française. Après avoir accepté un poste de paysagiste avec Trajectoire, BTS s’est lancé cette année dans une « négociation et digitalisation de la relation client » en alternance, au sein de ROC Garden Tennis. « J’étais responsable du développement des médias sociaux du club, des événements, mais le président Thierry Lebec m’a aussi demandé de chercher des membres. J’en ai convaincu une dizaine ! », raconte fièrement la jeune femme.
Saoneka motive également Sadaf Khadem à poursuivre son aventure en France. S’inspirant de celles bien connues restées à Téhéran, il y réalise ses premiers modèles, à la croisée de la culture persane et des aspirations occidentales. « Un mélange de deux cultures. De mes deux cultures. Parce que la France est dans mon cœur maintenant. Cette collection a été présentée par Sadaf Khadem au Garden Tennis il y a quelques semaines. Déplacez-vous, bien sûr. Découvrez ses créations, robes, lingerie et autres jupes inspirées de sa tenue de boxer. C’est aussi ravi de voir ces gentils visages montrer leur adhésion à leur présence.