Le dysfonctionnement des ascenseurs perdure dans certains immeubles de la banlieue parisienne. La région a présenté un projet de rénovation du parc existant.
Depuis que l’ascenseur de son domicile est tombé en panne en mai, Fatima Sebbane, 73 ans, ne sort plus « presque ». L’arrière-train, les jambes sont « abîmées », il descend à ses quatre étages alors qu’il est « obligé » de le faire. Dans cet immeuble à 62% HLM à Dugny (Seine-Saint-Denis) comme dans de nombreuses communes de la métropole parisienne, locataires et propriétaires sont en colère contre l’urgence de l’ascenseur et les longs délais de réponse.
« Mes filles viennent faire mes courses et parfois je vais rester avec elles quelques jours, dans les escaliers, j’ai peur qu’elles explosent. » u », raconte Fatima Sebbane, qui aidait sa fille à se lever ce soir-là. .
L’ascenseur de l’immeuble est suspendu depuis l’inondation du mois de mai et ni la liste ni l’ascenseur « ne nous disent quand ça va recommencer », a indiqué l’initié. La salle sa voisine est Florence Dubontel, 66 ans, qui a diffusé des demandes pour leur. Faites attention
« Les bailleurs sont dépassés »
Fin septembre, la région Ile-de-France a annoncé un « plan ascenseurs » visant à accélérer la rénovation d’un très vieux navire grâce au financement – les ascenseurs de la région Ile-de-France représentent la moitié du flotte, un quart. les plus de 40 ans – et d’offrir une opportunité temporaire aux plus touchés.
Pour « faire face au plus urgent », la région a promis dans son plan d’aider à l’achat de 40 fauteuils roulants « monte-escaliers », qui seront mis à la disposition des Franciliens via la combinaison « Plus sans ascenseur ». Construit en 2019 et désormais agréé par la collectivité, l’organisme espère, grâce à ces fauteuils roulants, « donner un peu d’autonomie » aux personnes moins mobiles. Et il est conseillé à toutes les personnes concernées de faire appel à leurs parties pour faire fonctionner les ascenseurs et aux propriétaires du terrain, en donnant généralement un avis officiel.
« Les propriétaires sont dépassés par le fait que les locataires sont plus difficiles et font valoir leur droit à jouir d’un logement calme. Que l’ascenseur fonctionne dans les beaux quartiers et non dans les quartiers populaires, ce n’est plus possible », explique Micaël Vaz, porte-parole de » Plus d’ascenseur ».
Dans la commune des 4.000, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), « les incidents n’ont surpris personne depuis longtemps », raconte Hamid Abderamane, 54 ans. Dans son immeuble du quinzième étage, l’ascenseur qui dessert le même numéro a été suspendu « plusieurs semaines ». « Avant le sol bizarre, donc pas de jalousie, » taquina-t-il.
La Fédération des ascenseurs réclame une aide à la rénovation
Les locataires de la maison aident souvent Bernadette, 73 ans, à descendre de sa maison, au deuxième étage. Atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde qui lui « poignarde » les os, la vieille femme est incapable de marcher, accrochée à sa canne.
Fin octobre, le ministère a voté une « volonté de droit aux transports directs », qui soutient notamment « l’inscription dans la loi d’une clause sanitaire pour inciter les bailleurs, les propriétaires et les personnes qui utilisent l’ascenseur à proposer une alternative en en cas de panne. un ascenseur ».
A Aulnay-sous-Bois, la gérante Meriem Bensaïd met « parfois » des représentants dans la salle chargés de porter les sacs, mais « avec trois enfants en bas âge, c’est difficile de se débrouiller dans leurs milieux, ils n’existent généralement pas ». Depuis décembre 2021, l’ascenseur de son nouveau bâtiment fonctionne depuis « quelques semaines ». « Avec des enfants, je dois parfois attendre que mon mari rentre à la maison pour pouvoir monter (au quatrième étage). Ma voisine a été obligée de passer les dernières semaines de sa grossesse enfermée », raconte la jeune femme de 26 ans. jeune femme.
Selon Jean-Philippe Dugoin-Clément, les longs délais de réponse sont dus à la « baisse des effectifs levage », que le « plan levage » veut faire progresser progressivement via la participation au financement d’un BTS en Ile-de-France. La Fédération des Ascenseurs appelle à une augmentation de la levée du système MaPrimeRénov’, pour aider au renouvellement de l’énergie. Selon lui, rénover une machine vieille de 40 ans permettra « de réaliser 65% d’économies » sur la facture énergétique.