La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a relevé une « baisse à deux chiffres » de la consommation de gaz en France.
La consommation de gaz en France connaît une « baisse à deux chiffres » d’environ 14% depuis août par rapport à la moyenne des cinq dernières années, a annoncé mercredi la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher sur France Info. La baisse est observée durant la période du « 1er août à aujourd’hui » par rapport à « la moyenne des cinq dernières années », a précisé le ministère contacté par l’AFP. Ce chiffre exclut la consommation des centrales à gaz, majoritairement mobilisées pour pallier les difficultés du parc nucléaire français, dont la production d’électricité est la plus faible.
« On peut supposer que cela est dû à la fois aux prix qui incitent à la réduction de la consommation et aussi aux efforts de sobriété », même s’il est difficile de mesurer le poids de chacun de ces facteurs, a-t-on également indiqué une source. Outre le gaz, la consommation d’électricité est également en baisse depuis la fin de l’été, comme l’a révélé mardi RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France.
Baisse de 3 à 4 % en septembre
« La baisse de la consommation d’électricité corrigée des aléas climatiques peut désormais être estimée à environ 5% par rapport à son niveau d’avant la crise sanitaire (Covid) », indique RTE dans son analyse mettant à jour mardi le scénario électrique pour l’hiver. « Par rapport à la tendance du premier semestre, la baisse est d’environ 3 à 4% durant le mois de septembre 2022 », bien avant la mise en place du plan sobriété annoncé le 6 octobre par le gouvernement.
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Pour Thomas Veyrenc, directeur général en charge de la stratégie, de la prospective et de l’évaluation de RTE, il est « trop tôt pour analyser les effets du plan sobriété ». La baisse est encore plus marquée dans les grandes entreprises industrielles, où la consommation d’électricité a diminué, selon RTE, de 8 à 9 % par rapport aux niveaux d’avant-crise, en raison du « ralentissement économique observé en Europe et notamment (de) l’augmentation spectaculaire . des prix de l’énergie, ce qui a poussé certaines usines à arrêter ou modérer leur activité
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