Entre Abbeville et Doullens, Margaux crée un centre de remise en forme…

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Written By MilleniumRc

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Margaux Lombard, 26 ans, s’est installée il y a un an à Bernâtre (Somme) pour ouvrir un centre de remise en forme pour chevaux. Rencontre avec une jeune femme passionnée…

Début de matinée marqué par une pluie fine et froide qui tombait en continu sur Bernâtre (Somme). Ce n’est pas le moment de mettre le nez dehors.

Pourtant, Margaux Lombard, 26 ans, s’active dans les pâturages parmi les chevaux, qui viennent de quitter leurs box.

Les journées de la jeune femme sont marquées par ces animaux. L’hiver, elle commence à travailler à 8 heures du matin car il n’y a toujours pas d’électricité dans toutes les box.

Elle nourrit tout le monde, vérifie leurs couvertures, vérifie les blessures et vérifie les clôtures. Pas question de laisser un cheval prendre la clé du terrain…

Sommaire

« L’été, le soleil rythme notre vie 

« L’été est le soleil qui suit nos vies », sourit-elle. Ravi, Margaux l’est depuis son arrivée à Bernâtre. C’était il y a seulement un an. Elle, originaire du Vimeu, cherchait un nouveau logement pour créer son entreprise.

Elle s’est un peu éloignée de son domicile pour venir vivre à Bernâtre, dans l’ancienne ferme de la famille Legras avec ses nombreux bâtiments et les 4 hectares de prairies en contrebas de la ferme dont certaines sont louées.

Margaux a toujours rêvé de s’occuper des chevaux, à l’âge où d’autres enfants veulent devenir institutrice ou pilote de course. Elle se souvient d’avoir eu son premier poney à 12 ans, pour sa communion.

Elle quitte tout pour réaliser son rêve

Ne pouvant créer rapidement son propre centre équestre, elle travaille comme designer industriel pour deux entreprises équestres. Mais ce n’était qu’un ajournement.

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Un jour, ses proches la poussent à réaliser son rêve. Puis elle a dit banco. Elle quitte son emploi et emmène avec elle son ami Audran qui a conservé son poste de fonctionnaire.

Elle a suivi une formation d’assistante sociale équine pour créer son propre centre de remise en forme et son écurie. Ici, il y a des chevaux convalescents et des chevaux de compétition. Elle a tout créé pour eux et a de nombreux projets pour améliorer leurs conditions de vie.

Selon les pathologies, les chevaux, qui viennent d’un rayon d’une centaine de kilomètres, restent en moyenne un mois, souvent pour des tendinites ou des fourbures.

Des projets plein la tête

Margaux prévoit d’héberger une quinzaine de chevaux. Pour eux, elle créera cinq nouveaux boxes, un bassin de marche pour soulager les chevaux aux articulations fragiles. En avril, il proposera un rallye équestre d’une dizaine de kilomètres avec restauration le midi. Il y aura également un village d’exposition et un parcours équestre. Les bénéfices seront reversés à l’association villageoise « Action » au profit du Téléthon. Elle peut aussi proposer une approche du cheval mais pas question de les monter.

Une cure pour des chevaux malades

« Nous avons aussi des chevaux qui viennent se faire soigner pour se ressourcer avant de retourner sur le terrain de concours », précise-t-elle.

Il y a aussi des propriétaires qui n’ont pas le temps de se soigner pour divers maux.

Margaux s’entoure des conseils des vétérinaires du secteur. Elle a également créé sa propre écurie avec des chevaux de selle venus de toute la France pour donner naissance à des poulains qui sont vendus. Elle se donne cinq ans pour savoir si son entreprise est viable.

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L’entreprise de Margaux n’est pas un centre équestre. Ici, pas question de se promener. Les habitants de ce petit village le connaissent bien, ils ont accueilli à bras ouverts ce couple de jeunes qui font revivre le village avec leurs animaux, les chevaux mais aussi les chats avec des chiens et même des chèvres.

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