Il est normal d’avoir des doutes lors de l’achat d’une voiture d’occasion. Origine, entretien, histoire… Mais les Français sont-ils particulièrement attentifs à leurs voisins ?
Lors de l’achat d’une voiture d’occasion, que ce soit auprès d’un vendeur professionnel ou d’un particulier, tout le monde peut avoir des doutes. La voiture a-t-elle été correctement entretenue ? Les défauts apparaîtront-ils rapidement ? Naturel d’être prudent. Mais les Français sont-ils, en général, plus prudents que les acheteurs des autres pays européens ? Pour le savoir avec certitude, le spécialiste des rapports historiques CarVertical a mené une étude. 4 500 personnes ont été interrogées sur leur niveau de confiance lors de l’achat d’une voiture d’occasion.
Les pays de l’Est en manque de confiance
Vous voulez éviter les pépins de seconde main ? Alors pourquoi ne pas jeter un coup d’œil à l’une des marques les plus fiables au monde ! De plus, Lexus, la division luxe et spécialiste de l’hybride de Toyota, est vraiment dans l’air du temps. https://t.co/Q6Hq7K8n5C
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Pour représenter les résultats de cette étude, CarVertical a créé un indice de confiance. Un indice de 100 correspond à un niveau de confiance moyen. L’indice le plus bas des pays étudiés se trouve en Bulgarie, avec 79,5. De plus, les pays d’Europe de l’Est ne font généralement pas beaucoup confiance aux concessionnaires de voitures d’occasion : la Hongrie s’en sort à peine mieux avec 80,5, et on note aussi la Lituanie avec 81,6 et l’Estonie avec 88. Règle qui a cependant ses exceptions, par exemple la République tchèque qui fait partie des pays les plus confiants avec un indice de 109,7.
Selon CarVertical, la relative méfiance des pays d’Europe de l’Est à l’égard des concessionnaires de voitures d’occasion est liée à la prolifération de voitures aux histoires troubles dans ces pays.
En France, la confiance est plutôt moyenne, avec un indice fixé à 102. C’est bien moins que chez nos voisins comme l’Allemagne (109,4), et surtout le Royaume-Uni (122,2). Une anomalie britannique que CarVertical explique par la relative séparation du marché de la voiture d’occasion du reste de l’Europe, oblige à rouler à droite. Les Britanniques sont donc moins sensibles aux voitures de provenance douteuse.
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Les jeunes sont les plus méfiants !
Alors que le marché de l’occasion se porte mieux que le marché du neuf, les clients semblent délaisser les modèles de moins d’un an. https://t.co/9GyGN27wDI
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Heureusement, en France, il existe un outil gratuit et officiel pour vérifier l’historique d’une voiture que vous cherchez à acheter. Demandez au vendeur le rapport HistoVec : ce site gouvernemental répertorie les changements de propriétaires, les contrôles techniques successifs, et le kilométrage à chaque contrôle. Un bon moyen de s’assurer que le compteur n’a pas été trafiqué, donc. Évidemment, ce système atteint ses limites lorsque l’on recherche une voiture importée : soyez donc aux aguets.
Pour conclure cette étude, CarVertical a également décidé de lister ses résultats par tranches d’âge. Les jeunes acquéreurs (entre 25 et 34 ans) sont généralement les plus méfiants, et moins de 18% font confiance aux vendeurs d’occasion. En comparaison, 30,3% des 35-44 ans font confiance à ces vendeurs.