Evolution des prix des voiliers de 1970 à aujourd’hui

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« Quand on pense que la Sangria valait 35 000 francs en 1970, on se dit que la voile est devenue un sport de riches… ». La brève description du ponton est souvent entendue, rarement vérifiée. Il y a un grain de vérité et, parfois, une fâcheuse tendance à simplifier ce qui n’est pas grand-chose. Mis à jour le 06/12/2022.

Comparer les prix de 1970, 75, 80… et d’aujourd’hui n’est pas facile.

La première est pour des raisons financières et économiques. Entre l’inflation – la hausse des années 1970 – et le taux de change – du franc à l’euro, en 2002 -, il n’est pas facile d’y voir clair.

Il est courant de le comparer à la hauteur du panier, mais cela a-t-il vraiment un sens ?

Les bateaux, comme les voitures et autres biens de consommation rapides, sont devenus de plus en plus populaires.

Vous devez garder cela à l’esprit lorsque vous comparez leurs prix. L’autre difficulté, quand on s’engage dans un tel exercice, c’est l’économie et l’argent. Nous avons choisi de comparer les prix des bateaux exprimés en mois de salaire moyen pour l’année considérée.

Déclarer le prix des navires dans le salaire moyen est un moyen de résoudre le problème de l’inflation en allant directement sur le pouvoir d’achat, comme donner la valeur du treuil en baguettes (pourquoi pas, mais ce sera la prochaine).

Les prix des bateaux n’ont pas explosé !

Sous de nombreuses formes, ils sont restés jusque dans les années 1980 avant de remonter à nouveau, mais sans retrouver le niveau des années 1970. Il faut rappeler qu’en 1970, le navire était un petit marché, le cœur de ce marché se situe autour de 6-7 mètres.

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Il n’a pas été facile de trouver un « fameux » 11 mètres dans les années 70.

37 opportunités dans notre tableau (172 mois de salaire, soit environ six voitures Mercedes) c’est plutôt du haut de gamme, mais l’entrée de gamme n’existe tout simplement pas dans ce créneau.

Parmi les 9 mètres nous avons Folie Douce, et Arpège, mais ce sont déjà des gros bateaux réservés aux grands !

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Année 80 : des bateaux plus riches

A partir des années 1980, les navires sont devenus « riches ». Ils sont devenus plus complexes et plus pratiques, ils ont eu plus de trous, souvent plus d’outils.

De grandes usines ont développé leur production, qu’elles soient vendéennes ou rochelaises. Cette industrialisation se voit un peu dans les tarifs des années 80, mais pas en grand nombre. La compensation a été partiellement compensée par l’augmentation de l’équipement des navires. Et on ne peut pas exclure qu’une partie des recettes soit allée dans les poches des chantiers.

Mais quelles que soient les raisons, pas de nouveaux équipements industriels, ou une concurrence intense de nouveaux acteurs comme la Bavière, puis la Hanse, ou même le déplacement d’une partie de la production vers la Pologne ou d’autres endroits semblent avoir eu un impact important sur le prix en fonction du prix. la capacité d’acheter.

Dans le cas des bateaux en aluminium, Alubat et ses principales séries ont commencé à faire monter les prix avant d’utiliser quelque chose de plus ou moins important – et peut-être rentable – la situation des années 1990. et aussi à cause de la hausse des prix de l’aluminium.

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Côté contreplaqué-époxy, il est intéressant de noter que le RM 900 de 1990 est à peine plus cher que le First 310 de chez Bénéteau…

Aujourd’hui, on n’est pas trop loin du ratio un pour deux, mais les RM sont loin de ce qu’ils étaient il y a trente ans.

Dans de nombreux cas, les grands yachts sont attirés vers le haut, vers le haut de gamme, à la fois par leurs clients qui en veulent toujours plus, et par leur management. Pourquoi? En raison de la taille et du coût du bateau, c’est le plus rentable. Et comme les clients de l’eau, plus âgés, sont prêts à payer plus pour plus de confort, au final, chacun y trouve son compte…