Avec le vote du 8 juin mettant fin à la vente de voitures à émission non nulle en 2035, nous assistons à un grand pas vers la neutralité climatique. Mais la navigation n’a pas été facile au Parlement européen. Cette décision avait fait l’objet de nombreux débats préliminaires, et de nombreux pays, France en tête, avaient exprimé leur désaccord sur les modalités de mise en œuvre.
Sommaire
Quels seront les véhicules qui pourront être mis en circulation en 2035
En 2035, seuls les véhicules n’émettant pas de CO2 lors de leur utilisation pourront être mis en circulation : ce sont principalement des véhicules 100 % électriques, mais aussi des véhicules à hydrogène.
Voici les faits à retenir pour plus de détails sur tous les véhicules considérés comme polluants et émettant du C02 lors de la conduite.
Une voiture hybride rechargeable émet du CO2, et même plus qu’une voiture essence si elle n’est pas rechargée régulièrement, à cause du poids de sa batterie.
Les voitures thermiques anciennes pourront continuer à circuler, et pourront continuer à changer de mains sur le marché des véhicules thermiques d’occasion. En supposant qu’une voiture dure 15 ans en moyenne, on devrait voir des véhicules thermiques circuler jusqu’en 2050 au moins, dans les lieux autorisés.
Voitures : une part importante dans le budget des ménages
Les Français les moins fortunés continueront-ils, dans ce cas, à acheter des voitures d’occasion ? Luc Chatel, le président de la Plateforme automobile française a estimé sur BFM que tous les Français ne pourraient pas acquérir l’électricité à cause de son coût (deux fois plus cher que les voitures thermiques). À l’approche de 2035, la valeur des véhicules à moteur à combustion pourrait également connaître une baisse.
Alors que les véhicules occupent une part de plus en plus importante du budget des ménages, mieux vaut anticiper afin d’être au mieux couvert en cas de coup dur. Une assurance auto complémentaire comme Roole prend en charge les frais non couverts par l’assurance principale en cas de vol, accident, panne, crevaison.
De plus en plus de zones interdites aux véhicules thermiques
Pour les personnes conduisant des véhicules polluants, il deviendra de plus en plus compliqué de circuler n’importe où, car de plus en plus de zones à faibles émissions (ZFE) leur seront interdites.
Celle-ci sera valable pour tous les diesels (vignette Crit’Air 2 incluse) à Paris dès 2024, à Lyon en 2026, et à Strasbourg en 2028, par exemple.
Au total, près de 45 agglomérations doivent avoir mis en place une ZFE-m au 31 décembre 2024.
De plus, à partir de l’année prochaine, les véhicules munis de vignettes Crit’Air 3 (essence de 1997 à 2005 et diesel de 2006 à 2010) ne seront plus autorisés dans la ZFE du Grand Paris.
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