Publié le 24/11/2022 à 10:28
, mis à jour le 24/11/2022 à 10:28
Selon une étude de l’Insee publiée le 22 novembre, les deux tiers des Français déclarent pratiquer régulièrement un sport. Avec une préférence pour les disciplines les plus accessibles.
Des sports autonomes au premier plan
Les Français sont-ils paresseux ? Pas vraiment, selon une étude de l’Insee publiée ce mardi 22 novembre. Selon celle-ci, dressée en 2020, juste avant la crise sanitaire, les deux tiers des Français âgés de 15 ans et plus (soit 65 %) peuvent même être qualifiés de sportifs, car ils avaient pratiqué au moins 52 séances d’activités physiques et sportives. pendant l’année. Et plus de la moitié (54%) ont également déclaré faire de l’exercice fréquemment ou pratiquer des sports deux fois par semaine ou plus. Et elle ?
Au premier rang parmi les activités physiques, la gymnastique, la danse ou le fitness (cardio-training, musculation ou yoga) pour 34% des Français qui pratiquent un sport. Viennent ensuite la marche, la course ou l’athlétisme.
Selon l’étude, le point commun de ces activités réside dans leur accessibilité : elles ne nécessitent pas de matériel trop spécifique ou coûteux et peuvent être pratiquées en dehors de toute structure. De plus, les réseaux sociaux ont permis de créer une activité indépendante sans forcément passer par les clubs, plus contraignants en termes d’horaires et de règles.
Les femmes pratiquent moins régulièrement
Plus bas dans le classement se trouvent les sports de raquette ou de tir, les activités nautiques et nautiques et les sports collectifs. Par exemple, bien que le football représente la première fédération sportive en nombre d’adhérents, il n’est pratiqué régulièrement que par 6% d’hommes, souvent universitaires, et seulement 1% de femmes.
L’Insee note également que la pratique et la régularité de l’activité physique diffèrent selon le sexe : elle est plus fréquente chez les hommes (71 %) que chez les femmes (60 %). Deux fois plus d’hommes que de femmes participent à des compétitions ou à des événements sportifs (21 % contre 10 %) et 25 % des femmes contre 15 % des hommes déclarent n’avoir fait aucune activité au cours des 12 derniers mois, à l’exception de la marche, de la natation ou de la détente.
L’étude pointe la présence d’enfants en bas âge au foyer, ce qui pourrait notamment expliquer cette baisse, qui n’est pas observée chez les hommes. Le temps consacré aux activités individuelles en souffre.
La santé, le bien-être, le plaisir ou le contact avec la nature sont en tête de liste des motivations des Français à s’adonner au sport. Cependant, ceux-ci sont différents et dessinent quatre profils différents :
Il existe également une différenciation sociale des pratiques sportives. Selon l’Insee, la part des personnes appartenant aux catégories sociales favorisées et les plus diplômées est la plus élevée parmi celles qui pratiquent un sport au moins une fois par semaine (20%).