A quelques semaines de la mise en exploitation du nouveau navire, le Norwegian Prime, le patron du marché français fait le point sur l’actualité de la compagnie américaine.
A quelques semaines de la mise en exploitation du nouveau navire, le Norwegian Prime, le patron du marché français fait le point sur l’actualité de la compagnie américaine.
Tourist Echo : Norwegian Cruise Line a participé à IFTM-Top Résa. Un moyen idéal pour renouer avec la distribution ?
Francesco Paradisi : Après ces deux années difficiles, il était important pour tous les travailleurs du tourisme de participer à ce salon. D’autant plus que nous avons un message important à faire passer au marché. Ce message est que Norwegian Cruise Line a changé. Notre produit monte en gamme et notre nouveau navire, le Norwegian Prima, incarne parfaitement cette évolution. Elle est beaucoup plus tournée vers l’extérieur, mettant à l’honneur les longues balades, les bars et restaurants en plein air, … tout en conservant ce qui fait l’ADN de notre entreprise : des spectacles dignes de Broadway, des animations originales comme nos circuits de kart électrique, de la variété nos offre de restauration ou encore équipements sportifs. Tout cela devient le nouveau standard de notre entreprise. Et le marché semble réceptif, nos ventes atteignant des records sur les premières croisières de ce navire qui sera basé à Miami cet hiver.
Même sur le marché français ?
Francesco Paradisi : Bien que la pandémie soit passée, nous voyons encore beaucoup d’opportunités de croissance pour le marché de la croisière en France et donc pour Norwegian Cruise Line. Nous sommes désormais conscients que nous entrons en concurrence avec des entreprises très fortes en Europe, difficiles à déloger. C’est bien, car ce n’est pas notre objectif. Au lieu de cela, nous voulons attirer des clients qui sont prêts à payer parce qu’ils aiment le service et qui ne recherchent pas nécessairement le prix le moins cher. Nous nous positionnons comme intermédiaire entre le mass market et le luxe.
Vous partez principalement de Barcelone. Vous envisagez d’organiser des départs de Marseille ou du Havre pour attirer le marché français ?
Francesco Paradisi : Ce n’est pas quelque chose que nous prévoyons en ce moment, c’est vrai. C’est aussi là que notre entreprise se démarque de ses concurrents. A bord, informations, menus, messages de sécurité, etc. diffusée en français. Cependant, nous sommes une entreprise américaine qui revendique son identité internationale. Nos clients français doivent donc apprécier d’être immergés dans ce contexte international où ils entendront le français, l’anglais et bien d’autres langues parlées par nos passagers. Nous pensons que ce client existe en France.
Quelle est votre stratégie vis-à-vis des réseaux tiers et des distributeurs de croisières ?
Articles similaires
