Selon la stratégie de Honda, Garage Du Clos est le seul acteur du réseau situé dans le secteur de l’Essonne. Une distinction que l’entreprise respecte avec un indice de satisfaction client classé dans le Top 5 de la région Île-de-France.
Garage Du Clos, c’est un nom, deux adresses et un savoir-faire. Il faut dire que la propriétaire, la famille Mony, baigne dans le monde de la machinerie depuis de nombreuses années. C’est sur le circuit de Montlhéry qu’André et Marie-Noëlle Mony se sont rencontrés grâce à leur pilote et ami, Christian Ravel. De cette histoire d’amour est née au début en 1969 dans le village de Leuville-sur-Orge (91). « Mon père est devenu designer automobile, même célèbre dans le milieu, raconte son fils Nicolas Mony, qui a repris le poste en 2012. L’ère des R8 et R12, c’était Gordini ». Après de nombreuses années d’innombrables heures, le couple aspire à d’autres emplois. Et c’est grâce à l’un des bénévoles du club de karting Jean-Pierre Beltoise que son avenir va s’accélérer : « Mon père voulait représenter une marque mais il ne savait pas qui, poursuit-il. Le gérant du club a acheté une voiture Honda. La première Accord et il lui propose de l’essayer pendant une journée. Le soir il rend sa voiture, le lendemain il appelle Honda pour représenter la marque. Le couple Mony reçoit une commission en avril 1979 en tant que représentant concessionnaire à Corbeil-Essonnes (91), et se sont terminés seuls plus de trois ans après avoir rejoint le réseau officiel Honda.
Faire figure d’exemple
L’entreprise grandit tellement que la direction déménage la concession à son emplacement actuel en 1989, à la sortie 43 de la N104 vers Linas-Montlhéry, avant d’en ouvrir une deuxième en 1999 à Villebon-sur-Yvette (91). Depuis l’installation, Garage Du Clos est le seul distributeur Honda en Essonne. Une capacité qui lui permet de vendre 200 voitures neuves et 220 voitures d’occasion chaque année. « Quand les gens viennent nous voir, c’est pour des raisons particulières. Comme nous ne sommes pas dans la zone de transit, c’est la qualité du service après-vente et notre image qui font la performance de l’entreprise et font que le bouche à oreille fonctionne ! » position au dernier trimestre 2022. « C’est très important car la qualité de service fera la différence. On parle de plus en plus de vente en ligne, il y a moins d’intérêt avec les voitures électriques pour aller chez le concessionnaire puisqu’il y a moins de cette notion de service correct et si on ne se démarque pas à ce niveau là, on risque la mort rapidement. C’est une tâche très importante qu’il est important de faire sur n’importe quel système à échelle humaine comme le nôtre. Beaucoup de clients me disent : nous achetons des Honda depuis 30 ans mais si vous changez, nous achèterons toujours « Garage Du Clos ». C’est bien même si nous espérons vraiment continuer avec Honda car c’est une bonne marque à représenter. Bien qu’aujourd’hui, nous soyons vraiment dedans avec tous les problèmes de semi-conducteurs. »
Être entrepreneur n’est pas facile. Cela demande du courage, surtout dans le contexte actuel de l’industrie automobile. Depuis la crise sanitaire, des obstacles se sont ajoutés, comme une pénurie de capteurs, des problèmes de production et de logistique. L’homme d’affaires a du mal à vendre ses véhicules en raison du délai de livraison prolongé. « Nous avons pu vendre la Honda Civic, qui est notre vaisseau amiral, pendant trois mois. Ensuite, on nous a demandé d’arrêter les ventes en raison de délais de livraison allant jusqu’à 16 mois », explique Nicolas Mony. Il faut aussi 6 mois pour la Honda Jazz. et 12 mois pour le Honda HR-V.« Nous nous attendons toujours à une année très difficile. Lorsque vous avez une entreprise mais que vous n’avez rien à vendre… Aujourd’hui, nous vendons du temps. Sur le terrain, je crois, il y a environ 3 500 voitures qui seront livrées, qui seront vendues en 2022. Cette année, quatre nouvelles voitures seront lancées, donc parmi les ministères actuels, les voitures protestent, nous sommes à la frontière avec leur. 4 000 voitures. Cependant, Honda nous a indiqué que nous n’enregistrerons pas plus de 5 000 unités en 2023. Par conséquent, très peu de voitures sont vendues. Le plus gros sera en 2024. »
Sur le chemin de la diversification
Avec sa femme Nelly, Nicolas Mony n’a eu d’autre choix que de trouver d’autres développeurs. Le premier sera un véhicule d’occasion, et le second se concentrera sur ses différentes fonctions. Cyclistes depuis trois générations, la famille Mony a voulu faire de cette passion une entreprise rentable. D’autant que ce travail prendra tout son sens du fait que la quasi-totalité des 19 salariés conduisent des vélos à deux roues. Un net avantage pour le commerce et l’après-vente, qui ne nécessitera pas l’embauche d’employés actuels. Le guide a donc contacté la marque italienne Moto Morini. En parallèle, il envisage de promouvoir les voitures sans permis et les petites voitures électriques. « On va essayer de se concentrer sur le thème actuel : de la mobilité. On est toujours occupé avec les voitures, on est ouvert 6 jours sur 7, en terme de ventes on est toujours dans le top dix en France donc pas étonnant, ça prend du temps ». Alors parfois il faut être têtu pour faire quelque chose. On ne s’attend pas toujours à des difficultés quand les choses vont bien. Mais on préfère prendre cette situation de manière positive. C’est un nouveau défi, stimulant. D’une superficie de 1 400 m2 chacun, les deux conventions ont la capacité d’accueillir ces nouveaux projets. Moto Morini n’a besoin que de 25m2 de showroom pour exposer ses motos. La famille Mony est donc prête à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire.