Après 30 ans dans l’entreprise, il décide de créer sa propre franchise, SOS-Bricolage, et offre ses services à diverses activités.
Par Coralie Maux-Renard
Publié le 8 août 22 à 9:26
Montage de meubles, petite menuiserie, petits travaux de peinture, petites réparations d’électroménager ou encore petits déménagements, Patrice Monoury propose de nombreuses activités de bricolage aux habitants des communes environnantes, jusqu’à 15 km de Goupil-Othon, c’est-à-dire jusqu’à Bernay, Brionne ou encore Le Neubourg.
Des services divers
Depuis sa mise en place il y a un mois, plusieurs clients ont déjà appelé. « Les voisins m’ont donné des activités, des emplacements placo ou même des lits. Surtout, j’ai fait beaucoup de devis », raconte-t-il. Pourtant, il faisait déjà face à une concurrence déloyale : le clair de lune. Patrice Monaury ne peut égaler le prix de ces personnes. « Les gens ne comprennent pas que quand on est indépendant, on a une voiture à restituer, une assurance professionnelle obligatoire, la TVA, etc., dit-il. S’ils comparent ça aux gens qui travaillent au noir, bien sûr, ils ne comprennent pas. » . Nous pouvons gérer la comparaison. »
Ce hobbit commence quand, jeune homme, il démonte et répare un moteur de voiture. Sa passion pour le bricolage et la plomberie ne le quitte jamais. « J’ai rénové cinq maisons, pour tout faire dans une seule maison », annonce-t-il. Dans l’une d’entre elles, je voulais juste acheter les murs et le plafond, car je ne voulais pas me tuer à faire les gros travaux, et j’ai tout fait : isolation, placo, électricité ou encore plomberie. «
Maçonnerie, plomberie ou chauffage central, rien ne lui échappe. « Mais comme je n’ai pas les certificats, je ne peux pas faire de toilettes avec toute la plomberie qui va avec », a-t-il déclaré. En effet, il est nécessaire d’obtenir l’attestation pour mettre en place l’assurance décennale, qui est obligatoire. « Je me limite à travailler sur tous les arrêts », a-t-il expliqué, comme les prises électriques, les douilles de lampe et les robinets. Côté laine, elle propose des travaux d’enduction, des joints ou encore des travaux d’argile. Mais ce manque de diplôme est en revanche « intéressant », comme l’a souligné Patrice Monoury. « Je prends mon voisin en exemple. Il avait des toilettes qui fuyaient et son plombier était en vacances. J’ai pris un sac à outils et changé le liquide. « Il est content de tout parce que j’ai quelque chose à faire, et je ne suis pas sûr que ce soit la même chose que le plombier », a-t-il ajouté.
Il peut également s’occuper du nettoyage de l’extérieur, comme changer le câblage, ramasser les meubles ou encore enlever les branchages.
Un projet loin de son ancienne vie
Plusieurs magasins de bricolage les recommandent également et les envoient à leurs clients pour les assembler dans les jardins, les aires de jeux ou même les barbecues. Chacun a son propre compte. « Les gens ont une solution. « Peut-être que les gens étaient réticents à acheter parce qu’ils n’avaient rien à transporter ou à installer », estime Patrice Monoury.
Après ses études, Patrice Monoury intègre un grand groupe et apparaît peu à peu dans le monde. À la fin de sa carrière, après 33 ans au sein de l’entreprise, il est responsable des opérations sur le terrain et de la gestion de la maintenance et de la production. « Je gérais environ 150 personnes, mais gérer des gens aujourd’hui est très, très difficile », a-t-il déclaré. Il y a beaucoup de pression de la part de la direction et des clients. « Nous travaillions avec de vieilles machines qui tombaient constamment en panne », se plaint-il. Quand je suis arrivé à Roubaix, j’avais cinq chefs de production. Quand je suis parti, il n’en restait que deux. Ils n’ont pas été remplacés donc j’ai continué leur travail, c’est devenu ingérable. Je pense que j’étais au bord du burn-out.
Une franchise pour l’aider
Puis il a eu un déclic et a décidé de quitter son emploi pour ouvrir sa propre entreprise, PCB3M. « Je me suis dit, je sais faire les choses, j’aurais peut-être moins, mais ce serait différent : je n’aurais pas 1 000 km à faire chaque semaine, je n’aurais pas de logement à prendre et m’évader. Ma famille », se souvient-il.
« Je ne voulais pas commencer seul, je voulais être accompagné, car créer une entreprise n’est pas facile, on peut faire des erreurs donc c’est bien de suivre », a-t-il déclaré. C’est pourquoi il a choisi de rejoindre la franchise SOS-Bricolage et de demander conseil à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bernay. Cette ouverture apporte plusieurs avantages tels que la coopération avec une entreprise experte, un profil national ou des conseils d’autres amis. « Il y a une plateforme sur le site où tu peux parler à des amis, par exemple, s’ils ont du mal à intervenir, ils partagent leur expérience et tout le monde en profite », a-t-il expliqué. Parallèlement, il fait partie d’une coopérative qui permet aux clients d’obtenir un crédit.
Pour le contacter pour un devis : 07 70 02 96 81 ou [email protected]