Certes, la saison a déjà bien commencé, et le nombre de pubs à la ferme depuis le week-end de Pâques est très satisfaisant. Pour cette saison post-Covid, l’association a repensé un nouveau site internet, plus précis et détaillé que le précédent, également plus complet, avec de nouvelles rubriques. Il a également fait éditer une « carte touristique » qui, pour la première fois, présente toutes les brasseries à la ferme du massif vosgien. La rencontre a également été l’occasion de signer une convention de partenariat avec la marque alsacienne, la célèbre A-Coeur.
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Recrudescence d’actes d’incivilités et de nuisances sonores
Depuis le Covid-19, les agriculteurs-aubergistes du massif vosgien ont vu arriver de nouveaux clients, qui ne venaient pas avant et qui ne connaissent pas les codes de la montagne. Cela a créé une augmentation des actes grossiers et de la pollution sonore. Des questions pour tenter d’y remédier ont été mises sur la table, sans oublier que les journées chargées de l’économie montagnarde sont nécessaires au maintien d’une ferme et à la poursuite de l’agriculture.
L’association des pubs veut aussi développer la filière myrtille localement. La réglementation limite la taille des fruits à trois litres par cueilleur… Ce qui, pour les professionnels, est insuffisant. 90% des myrtilles consommées dans les pubs fermiers proviennent des pays d’Europe de l’Est. Si la qualité ne se discute pas, Serge Sifferlen, président des bistrots fermiers du Haut-Rhin, pense qu’il faut développer et favoriser la filière locale, même si le prix au kilo est plus élevé. « Il faut manger des bleuets en saison, pas déjà en avril. Il faut apprendre à manger la montagne autrement. »
Mais le sujet qui préoccupe le plus les agriculteurs de montagne est la question de la gestion de l’eau. « A la mi-juillet, les sources sont à peu près au niveau de septembre », précise Serge Sifferlen. Quelles solutions pour économiser l’eau, la conserver, la conserver sur les chantiers ? Le manque de pluie oblige déjà certains agriculteurs à nourrir les troupeaux car les pâturages ne repoussent pas assez. L’eau est nécessaire pour faire fonctionner les maisons de ferme, pour abreuver les animaux et bientôt pour arroser les pâturages et faire pousser l’herbe.
Trois sites pilotes sont testés pour trouver les meilleures solutions de gestion de l’eau. Une délégation se rendra également prochainement en Autriche pour étudier les méthodes mises en œuvre par les agriculteurs de montagne, qui ont beaucoup travaillé sur le sujet et sont des pionniers en matière de conservation de l’eau et d’optimisation de son utilisation.
« Nous devons œuvrer pour une montagne vivante et accueillante, qui puisse continuer à faire vivre les générations futures sur nos fermes », a déclaré Serge Sifferlen. Entre la volonté de développer le tourisme et la présence, de réduire les grossièretés et de contrôler le bruit et l’eau, l’équation semble difficile à résoudre.
Quel est le plus bel endroit en Alsace ?
S’il ne fallait visiter qu’un seul village sur la célèbre route des vins, ce serait Riquewihr. Ce village populaire est très agréable et possède une atmosphère très particulière, avec ses fortifications, son château, ses vieilles maisons, ses belles cours pavées et ses charmantes ruelles.
Où passer ses vacances en Alsace ?
Quelle est la plus belle région d’Alsace ?
Éguisheim et ses maisons à colombages Maisons à colombages, géraniums et cigognes, un décor de carte postale « made in Alsace » vous attend. Niché au milieu du vignoble, à 15 minutes de Colmar, Éguisheim fait partie des Plus Beaux Villages de France et a même été élu Village Préféré des Français en 2013.
Comment s’appelle les habitants de Moosch ?
Concernant les habitants (femmes et filles) de Moosch vous utiliserez le terme Mooschoises.
Comment s’appellent les habitants de Colmar ? Ses habitants sont appelés les Colmariens.