Hendaye : la fin de l’incertitude pour les habitants de la résidence…

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Par Fabien Jans – f.jans@sudouest.fr Publié le 19/01/2023 à 10h18

De nouveaux incidents, parfois graves, ont été constatés ces derniers mois, dans les espaces du rez-de-chaussée d’une maison du centre-ville d’Hendaye, prévus pour être affectés à des commerces. Inquiets d’un sentiment d’insécurité, les habitants attendent des réponses

En juin 2023, quatre années se seront écoulées depuis l’ouverture officielle du complexe résidentiel Hegoldea, situé au centre de la ville d’Hendaye. Quatre ans plus tard, la promesse d’être affiché sur les babillards électroniques s’est un peu estompée. L’image de cette petite place au pied des immeubles, animée à souhait, avec une terrasse de cafés ou de restaurants qui accueillent les passants de la place de la République ou de l’avenue des Allées, est complétée par un tout nouveau spectacle : le éboueur…

En juin 2023, quatre années se seront écoulées depuis l’ouverture officielle du complexe résidentiel Hegoldea, situé au centre de la ville d’Hendaye. Quatre ans plus tard, la promesse d’être affiché sur les babillards électroniques s’est un peu estompée. L’image de cette petite place en bordure des immeubles, animée à souhait, avec une terrasse de cafés ou de restaurants pour accueillir les personnes traversant la place de la République ou l’avenue des Allées, est complétée par une toute petite vue stimulante : Des ordures entassées dans des maisons censées provenir de différents commerces, mais elles sont laissées dans un lieu désert et sont constamment occupées par des squatters. Même s’il sentait un peu réconfortant ces derniers mois, lorsque l’incendie s’est déclaré, il a fallu l’éteindre, parfois par les habitants eux-mêmes.

Chez les propriétaires et les locataires, nous avons passé le cap d’en finir avec une réelle inquiétude : « On a vu récemment, aux informations, que cela pouvait provoquer un incendie dans le sous-sol de l’immeuble », raconte l’un.

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Sentiment d’insécurité

Et de décrire, encore une fois, la « porcherie » qui s’est déroulée de toute part, ainsi que ce sentiment récurrent d’insécurité : « Nous sommes sans cesse interpellés par les sans-abris qui y habitent. Un soir, je n’ai pas pu entrer dans le garage pour aller à ma voiture.Quelqu’un, ivre, a dormi devant l’ascenseur et son chien très agressif, livré à lui-même, interdit d’entrer, faisant la loi sur la place.Témoin loin d’être isolé.

Souvent appelée, la mairie répond que dans des domaines précis, son pouvoir d’intervention a diminué même si elle a pu, temporairement, faire appel au service de la police municipale. Comme pour la mise en page du site, il fait référence à la responsabilité du propriétaire. Une manière polie de remettre la balle à l’haltérophile Kaufman &AMP ; Broad, qui fait commerce de l’open space du rez-de-chaussée et appartient toujours au nouvel espace urbain ouvert par ce bâtiment.

Ouvert à la location

Sans en subir les conséquences directes, comme celles subies par les riverains, le promoteur n’est pas satisfait de la situation, qui est mauvaise pour l’image et l’économie. Et elle confirme qu’au bout du tunnel, la lumière n’est pas trop loin : « Au départ, il était prévu qu’une enseigne alimentaire débarque sur une surface de 1.500 m², raconte Geoffrey Doux, directeur de l’agence sud Aquitaine de Kaufman & Amp. ; »

« Le projet n’a pas abouti à cause du prix, de la proximité avec d’autres enseignes, et surtout du parking, a-t-il expliqué. La Banque Populaire d’Hendaye, située à deux pas, envisageait également de déménager dans l’un de nos locaux, avant avant d’abandonner. Elle a quand même trouvé une place, la seule qui ne soit pas murée aujourd’hui. On attend de savoir ce qu’elle veut en faire. En attendant, une partie de la salle de sport a investi le grand bâtiment au rez-de-chaussée du immeuble côté rue du Pont.

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En face, Kaufman & Cette largeur bloquait effectivement l’accès aux alcôves avec des panneaux. Dernière place pour les riverains, qui n’auront probablement pas la nouvelle information, au milieu de l’invitation faite aux entrepreneurs intéressés par l’un des chantiers, à rejoindre le promoteur : « Pour avancer, et parce que nous sommes conscients de la situation difficile du financement nécessaire à ces installations fournies à l’état brut, nous avons ouvert la possibilité de location, là où nous revendions auparavant, a relancé Geoffrey Doux, dans lequel nous avons également revu nos tarifs. »

Trois dossiers sur le bureau

Trois dossiers sont actuellement sur le bureau du directeur : un concernant des marques qui ne sont pas encore à Hendaye, et deux autres qui souhaitent déménager de leur emplacement actuel, pour s’agrandir : « Nous travaillons sur un bâtiment cet été. »

Compte tenu du lieu, qui n’est pour l’instant que concret, les négociations restent très difficiles. Le site, comme d’autres parties des espaces communs, appartient à l’association de tous les bâtiments. Enfin, la ville devrait l’accueillir.

Un accord raisonnable pour la municipalité, qui n’a jamais caché son intention d’inscrire son développement dans le projet international de régénération du cœur de ville : « C’est un progrès », résume Geoffrey Doux, qui espère qu’après quand il est venu à la salle de fitness, d’autres commerces servent de lieu de promenade.