Obtention d’un crédit, chasse à la perle rare, aide éventuelle, futurs frais… Un premier achat immobilier peut sembler semé d’embûches pour les acheteurs novices et non initiés. Mais en listant toutes les étapes pour un achat réussi, vous éviterez bien des surprises.
Le premier réflexe est surtout de ne pas hésiter à multiplier les visites lorsque vous avez clairement défini ce que vous souhaitez. Ensuite, il faut se méfier des discours des agents immobiliers : « D’autres sont intéressés, à ce prix ça se vendra vite, j’ai d’autres visiteurs intéressants, etc. Il n’y a que votre envie et votre engouement qui comptent pour l’achat d’un bien pour y habiter. Si vous avez l’intention de louer votre maison, vous devez tenir compte de la superficie et du prix au mètre carré ainsi que de l’emplacement. Le quartier doit être bien desservi par les commerces et les transports.
Lorsque toutes ces exigences sont intégrées, il est utile de prendre une feuille de papier et d’y noter vos besoins que vous avez clairement définis auparavant, de faire le point sur votre budget avec le crédit que vous pouvez obtenir auprès des banques, de ne pas oublier les surcoûts lors d’un premier achat immobilier (taxes, travaux, etc.), réfléchissez bien aux aides auxquelles vous auriez droit et enfin négociez bien le prix du bien immobilier pour qu’il entre en vigueur dans la négociation. Nous vous décrivons ci-dessous ces 5 étapes.
Sommaire
1 – Bien définir ses besoins
Lors de l’achat d’une résidence principale, il s’agit avant tout de bien définir vos besoins Vous souhaitez y habiter et y construire ? Vous souhaitez le revendre rapidement dans le futur ? Est-ce un investissement pour loger un locataire ? Cette étape est cruciale car nous serons plus exigeants sur certains critères lorsque nous allons habiter le bien plusieurs années (vue, terrasse, bruit…). Savoir ce que l’on veut, c’est s’éviter plusieurs visites infructueuses sur le terrain qui peuvent vite s’avérer frustrantes. Et sachez que les agents immobiliers apprécient les clients qui savent quel type de bien ils recherchent, ils peuvent même vous proposer des produits avant de les annoncer sur le marché ! N’oubliez pas de faire également le point sur votre budget.
2 – Faites le point sur votre budget
Les taux d’intérêt des banques centrales et des crédits ont augmenté ces derniers mois, ce qui rend difficile l’obtention d’un bon prêt hypothécaire. Le taux de sortie a diminué, excluant du marché de nombreux primo-accédants. La capacité de prêt a été réduite, il est important d’en discuter avec le banquier. En règle générale, ils acceptent un ratio d’endettement maximum de 30 à 35 %, selon la marque, de l’ensemble de votre revenu brut. Alors n’hésitez pas à concourir. Avoir l’apport est indispensable pour un premier achat, et n’oubliez pas que plus le crédit est long, plus il est cher. C’est à vous de décider si vous souhaitez postuler pour 20, 25 ou 28 ans.
Attention, il faut aussi être vigilant et vérifier les surcoûts.
3 – Bien définir les coûts annexes
Le premier poste de dépenses clairement identifié pour l’avenir est celui des frais mensuels. Entretien des ascenseurs, nettoyage des cages d’escaliers, assurance, électricité… Intégrez bien cette somme dans votre crédit car elle est incompressible de charges immobilières. Le vendeur doit vous donner une estimation des frais annuels que vous devrez ajouter à d’éventuels travaux futurs. L’importance des charges est donc minimale, la gouttière peut nécessiter d’être refaite en cours d’année, les tuiles remplacées, une couche de peinture dans les parties communes, etc. De plus, en devenant propriétaire vous devez désormais payer chaque année la taxe foncière. Le coût varie en fonction de la surface du bien et de la commune dans laquelle vous habitez. Pensez à vous renseigner à l’avance sur le montant.
Ne négligez pas non plus le soutien auquel vous pourriez avoir droit lors de votre premier achat.
4 – Voir les aides possibles
Lors de l’achat de votre première résidence principale, vous pouvez bénéficier de plusieurs types d’aides : le prêt à taux zéro (PTZ), le prêt immobilier (PAL), le prêt logement social (PAS) et les aides locales de la commune. , département ou région. Enfin, l’aide de l’employeur ou de la mutuelle. Tous varient en fonction des revenus et du coût d’achat, il peut être utile de consulter votre ADIL locale (Agence Départementale d’Information sur le Logement). Tout cela ne doit pas vous empêcher de bien négocier votre propriété.
5 – Bien négocier le prix du bien
Un prix indiqué est rarement un prix de vente. A moins que vous ne remplissiez les critères d’un bien d’exception (terrasse, vue, soleil, tranquillité) ; toutes les annonces immobilières sont négociées à la baisse. En moyenne, le prix d’achat peut être réduit de 4 à 8 % voire beaucoup plus s’il y a des travaux à faire ! Un bien en vente depuis plus de six mois est également sujet à une baisse, tout comme un vendeur pressé ou une carence découverte lors d’un diagnostic technique. Vous pouvez faire une offre initiale assez basse, celle-ci fera l’objet d’une contre-offre du vendeur pour arriver à un prix équitable pour les deux parties. Ainsi commence l’aventure du jeune propriétaire.
https://www.monborrow.com/guide-immo/achat/premier-achat/10-tricks-for-good-investing-in-son-first-purchase-real estate/
https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/achat/5-conseils-reussir-projet-d-achat-immobilier-article-45670.html