Vandoeuvre-lès-Nancy, deuxième commune la plus peuplée de la métropole du Grand Nancy. La faculté de médecine, le centre hospitalier et les instituts de recherche qui s’y trouvent attirent familles et investisseurs. (POL ÉMILE/SIPA)
Malgré un début d’année très dynamique, la baisse du pouvoir d’achat et les difficultés d’accès au crédit commencent à peser sur le marché.
Tout savoir sur l’immobilier dans le Grand Est
Avec des taux de crédit qui augmentent et des prix qui continuent de s’envoler de 7 à 10 % pour l’année au 31 mars 2022, une chose est sûre : les acheteurs voient leur pouvoir d’achat baisser. Selon MeilleursAgents, les valeurs ont même augmenté de 17,1% en trois ans. Il n’est donc pas surprenant que le marché enregistre les premiers signes de ralentissement. « C’est encore peu marqué », note Damien Gegout, notaire à Nancy. Certains agents immobiliers ont des avis plus tranchés. « Les délais de vente s’allongent », constate Charles Didier, gérant de l’agence Stéphane Plaza. Même son de cloche au Century 21 Haussonville. Paulo Da Costa, le patron de l’agence, souligne qu’en plus des prix élevés, il y a des conditions de prêt trop restrictives qui rebutent les acheteurs.
« Nous avons deux problèmes : le taux d’endettement et le taux d’attrition », explique Thibaut Krebs, Cafpi Broker à Nancy. Côté dette, un acquéreur ayant sollicité un prêt de 300 000 € pour un bien mis à 690 000 € s’est vu refuser son crédit alors que son taux d’endettement n’était que de 30 %. Quant aux taux d’intérêt, les banques n’en trouvent pas quand elles prêtent à 2% et refinancent à 3%. Sur ce point, les jeunes ne sont pas
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