Place de la Comédie à Metz. Les prix peuvent grimper jusqu’à 4 800 €/m2 en ville. (RENE MATTES/HEMIS.FR)
Le marché messin est en perte de vitesse mais reste soutenu par la présence de frontaliers et la dynamique du secteur de l’emploi.
Tout savoir sur l’immobilier dans le Grand Est
Après la bulle immobilière post-Covid, la tendance dans la préfecture de la Moselle change. « Depuis le début de l’année 2022, on observe, notamment dans le secteur ancien, un marché résidentiel à deux vitesses : face à une perte de pouvoir d’achat, les premiers acquéreurs reportent leur projet de devenir propriétaires, alors que sur le segment des biens d’au moins 200 000 € à Metz intra-muros, les acquéreurs moins touchés par la pénombre ambiante passent à l’acte si le prix leur paraît raisonnable », note Thierry Benedic, directeur de l’agence du même nom.
A Metz et en métropole, les frontaliers représentent près d’un acheteur sur trois. Dans un couple, il suffit que l’un d’eux travaille au Luxembourg pour renforcer ses moyens financiers. Sans leur présence, les professionnels de l’immobilier de Metz auraient l’air gris. « Sur près de 110 000 travailleurs frontaliers lorrains, 12 000 vivent dans l’Eurométropole Metz. Avec ses 230.000 habitants, qui se répartissent sur 44 communes, elle joue à fond la carte de la mobilité et de l’emploi avec le Grand-Duché, selon le maire de Metz, François Grosdidier.
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