Jean-Claude Billaud, pionnier du fitness à Orthez, tire sa révérence

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Written By MilleniumRc

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« Je souhaite que les activités continuent. J’ai des contacts sérieux avec des entrepreneurs très motivés. Cela peut être fait aussi rapidement que dans quelques mois « – dit le gestionnaire intelligent …

« Je souhaite que les activités continuent. J’ai des contacts sérieux avec des entrepreneurs très motivés. Cela peut se faire aussi vite qu’en quelques mois, précise l’habile administrateur, dont les deux filles, Delphine et Cendrine, n’ont pas sollicité la succession. En bordure du Gave, le club-house de 890 m² abrite une grande salle de classe, plusieurs dépendances équipées d’appareils d’haltérophilie, et un appartement.

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S’inspirer des États-Unis

S’inspirer des États-Unis

Un complexe que Jean-Claude avait patiemment aménagé sur le site de l’ancienne fabrique de chaussures de Gérard avant d’ouvrir le 1er octobre 1986. « J’ai été le premier à Orthez à mettre en service une salle de sport », précise à l’origine Palois d’Orthez devenu Orthézien dans l’âme. Impatient de se lancer dans l’exploitation, l’ancien troisième ligne de la Section Paloise s’était auparavant rendu aux Etats-Unis dans les années 1980 pour s’imprégner du savoir-faire outre-Atlantique. L’entraîneur américain Élan Béarnais Georges Fisher lui ouvre les portes des universités.

Le rugbyman prend notamment en photo des engins de musculation. Après son retour, il a demandé à la société Méca’Sud de remettre en état cet équipement, qui n’était pas présent en France à l’époque. Il emploie également un architecte qui reconfigurera l’ancienne usine selon son idée. Nous choisissons le nom du club après consultation des clients potentiels. « Les mots « espace » et « vie » sont venus en premier, rappelle le passionné.

Une atmosphère familiale

Jean-Claude Billaud recherche également un collaborateur pour l’accompagner auprès du public. Lors de son initiation au rugby, il repère Marie-France Labeyrie, une jeune étudiante sportive qui est toujours sa fidèle ouvrière. « On s’entendait très bien, partageant toujours des idées et une coordination impeccable », raconte Jean-Claude, qui a aussi travaillé pendant 15 ans avec sa fille Delphine, prof de fitness.

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L’ambiance du club est également conviviale. Les visages des anciens membres apparaissent dans des cadres accrochés aux murs. Jean-Claude se souvient non seulement des noms, mais connaît aussi leur profession actuelle. Se promenant dans le club, le champion du club est gentiment placé par les athlètes. « Aujourd’hui, les clients que j’avais en classe quand ils étaient petits reviennent chercher leurs enfants », se réjouit Jean-Claude Billaud, qui anime aussi des séances d’expression corporelle sur pitchouns.

Coach de championnes

Revenant sur son parcours orthézien, le coach sportif garde un souvenir impérissable de ces 36 années. La galerie expose chaque année des performances imaginées et jouées au théâtre Planté ou à La Moutète, et même dans les arènes de Pomarez. « J’ai fait monter sur scène 140 à 160 membres qui ont suivi la vie du club, un vrai plaisir », se souvient l’ancien rugbyman de l’USO.

Évocations émouvantes, ce sont aussi les succès des sœurs Foix (Élodie et Alicia) en aérobic artistique. Sous la houlette de Jean-Claude Orthéziennes, ils réalisent de solides exploits et remportent de nombreuses sélections internationales. Une vraie fierté pour ce formateur toujours passionné, avide de nouvelles connaissances.

Un centre de thérapie dans les Landes

En 2000, Espace Vital comptait jusqu’à « 450-500 adhérents ». Un numéro qui est tombé sous l’emprise de la rivalité et de l’épisode Covid, deux coups durs dans cette longue carrière. Actuellement, le club compte environ 300 membres. Après la crise sanitaire, l’entreprise est « stabilisée », assure le patron lors de la passation de pouvoir.

Véritable pionnier du fitness, Jean-Claude Billaud est pourtant un infatigable perfectionniste. « La salle a été repensée et améliorée au moins 10 fois pour assurer des conditions optimales aux clients ! » En 2019, nous avons acheté les machines connectées les plus modernes », explique Raymond Domenech, responsable des faux scandales.

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Lorsque son entreprise sera vendue, le septuagénaire partira s’installer avec son chat Léo à Léon (Landes). Pour autant, le futur retraité n’entend pas rester inactif. Le septuagénaire va donc installer un centre thérapeutique à côté de sa case, où il donnera des consultations dans le domaine de la bioénergie et de l’hypnose, disciplines dont il est diplômé. Il envisage également de monter une start-up s’occupant de préparation mentale et physique avec ses anciens camarades de la section paloise. Certainement quelque chose pour garder la forme.

De Pau à la cité Fébus

Natif de Pau, Jean-Claude Billaud a contracté le virus du sport dans la section paloise. Jeune joueur de rugby, il s’intéresse à la préparation physique. L’entraîneur de Pau, Joseph Camborde, l’a initié à la fin des années 1960. Mordu, a ensuite passé le Brevet d’Etat d’Educateur Sportif (BEES) en Haltérophilie, Puissance Athlétique, Musculation, Musculation, Education, Sports et Entretien (HACUMESE). Enchanté par la ville de Fébus à l’âge de 15 ans lors d’un match de rugby, il décide de s’y installer. Il ouvre la première salle pendant trois ans de 1974 à 1977. Puis il entre au service des sports de la mairie, où il exerce les fonctions de sauveteur. En 1984, il profite de la vacance du bâtiment Gérard pour fonder l’Espace Vital en 1986.