C’est sous un ciel bleu azur et un soleil radieux que « Bougainville » a été baptisé et mis à l’eau ce mardi dans le port de Marseille. Le paquebot, mis en service le 16 avril, est le troisième d’une série de six Ponant Explorer commandés par la Compagnie du Ponant au chantier naval norvégien Ward, du groupe de construction navale italien Fincantieri. Il a fait escale à Marseille, seule plaque tournante des croisières en France, avant de débarquer ses passagers à Barcelone le 6 juin.
« Le choix du luxe est un marché de niche », a expliqué aux « Echos » Hervé Bellaïche, vice-président des ventes et du marketing de l’entreprise dirigée par son fondateur, Jean-Emmanuel Sauvée, et dont la vice-présidente est Véronique Saadé. Sur près de 27 millions de croisiéristes en 2018 (près de 7 % de la population voyageuse), seuls 3 % naviguent sur des bateaux de moins de 1 000 passagers. « Mais c’est un marché où la demande est très forte », poursuit le dirigeant. C’est ce qui a poussé les nouveaux actionnaires à réaliser d’importants investissements pour agrandir le groupe Ponant.
Sommaire
130 millions de dollars l’unité
« Quand je suis arrivé en 2012 avec le nouvel actionnaire d’alors Bridgepoint (qui a remporté CMA CGM en 2005, ndlr) nous avions 3 yachts. Bellaïche. Les cinq premiers livrés, tous de conception « Bougainville », ont coûté environ 130 millions de dollars chacun, sous un grand porte-conteneurs.
Viendra enfin le « Commandant Charcot », un navire de croisières éoliennes, qui roulera au gaz naturel liquéfié. « Ce sera le premier petit navire GNL. Tous nos autres navires roulent au diesel au lieu du pétrole », précise Hervé Bellaïche.La Compagnie du Ponant dispose donc d’une flotte moderne qui limite son empreinte environnementale.
Plus de 100 itinéraires par an
De quoi payer quelque 110 voyages différents par an, avec un tiers des activités autour des pôles, un tiers sur des voyages exotiques et des voyages au long cours, et un tiers autour des yachts en Méditerranée, autour de l’Europe ou des Caraïbes. . Le prix moyen du voyage est d’environ 500 euros par jour et par personne, hors transport aérien. La série Ponant Explorers, dont l’intérieur a été conçu par l’architecte Jean-Philippe Nuel, compte 92 cabines pour un maximum de 184 passagers et jusqu’à 115 membres d’équipage, dont une quinzaine d’officiers marchands, comme le jeune (37 ans) commandant de « Bougainville », Thomas McCandless.
Tous les bateaux de ce navire naviguent sous pavillon français immatriculé à Wallis et Futuna, ce qui est particulièrement utile pour la gestion des équipages. L’entreprise prévoit de gagner environ 280 millions d’euros, soit une forte augmentation de 40% par rapport à 2018. L’entreprise ne précise pas son bénéfice.
À noter
La Compagnie du Ponant multiplie les collaborations, comme Alain Ducasse dans la restauration, la National Geographic Society à une quarantaine de voyages en 2019, et bientôt avec une chaîne hôtelière.
Comment calculer la vitesse d’un bateau ?
Aujourd’hui, en standard, un nœud équivaut à un mile nautique par heure, soit 1,852 kilomètres par heure. Pour convertir facilement la vitesse du bateau en km/h, multipliez simplement le nombre de nœuds par 1,852.
Comment la puissance du moteur du bateau est-elle calculée ? Une bonne base serait de convertir 1 KW en 2 CV de puissance, donc la vitesse maximale, et 1 kW de 3 CV de couple, ce qui permet au bateau d’avancer dans des conditions difficiles.
Est-ce que le bateau le France a coulé ?
France est un bateau à vapeur qui a mystérieusement coulé en mars 1971. L’épave est située au fond du lac d’Annecy et attire chaque année de nombreux plongeurs. Cette histoire pas comme les autres a inspiré un cinéaste qui a choisi de la dédier à un film.
Pourquoi les Français ont-ils abandonné ? Il a coulé dans la nuit du 12 au 13 mars 1971. La glace, le manque d’entretien et les fuites auraient été meilleures que le dernier paquebot du lac d’Annecy.
Qu’est-ce qui est devenu le bateau le France ?
Ce qui se passe aujourd’hui est un véritable gâchis du patrimoine marin. » Construit en 1957 et 1961 au chantier naval de Saint-Nazaire, « France » a été rebaptisé « Norway » en 1979 après son rachat par la compagnie de croisière NCL.