Il nous semble que plus l’airbag est réactif, plus il sera efficace. C’est en partie vrai car tout le monde n’est pas créé de la même manière lorsqu’il s’agit de détecter les chutes. Par exemple, une collision frontale ou une perte d’angle plein de l’avant ne sont pas détectées de la même manière, ni même du côté haut.
Il n’y a vraiment pas de norme aujourd’hui. Dans tous les cas, il ne s’agit pas d’une norme obligatoire comme c’est le cas pour les casques ou les équipements de protection. Oubliez l’airbag pour un cours poney, on parle ici de sélectionner ceux qui sont spécifiques à la pratique des deux-roues motorisés.
Un entretien soigné pour une efficacité au top
Une chose est sûre, peu importe la technologie que vous choisissez, vous devez prendre soin de votre équipement. Par exemple, ils fonctionnent tous avec une petite cartouche de gaz comparable à celles que l’on trouve dans les magasins de vélos.
Bien entendu, le couvercle doit être en parfait état sinon il va fuir et donc avoir un coussin d’air qui ne se gonfle pas ou se gonfle suffisamment. Les modèles autonomes doivent bien sûr disposer d’une batterie en bon état pour supporter tout le trajet.
Quelle que soit la technologie de votre airbag, la meilleure partie est qu’il fonctionne aussi vite que possible. Forcément en dessous de 100 ms. Certains annoncent près de 2 dixièmes, mais à l’ouverture, vous serez déjà au sol, ce qui pourrait aggraver les dégâts.
Ensuite certains airbags sont associés à des gilets. Cela peut sembler pratique sur le papier, mais laisse moins de liberté si vous avez plusieurs vestes ou blousons (été, hiver, etc.). Pouvoir porter un airbag avec n’importe quelle veste que l’on enfile est plus pratique. De plus, votre équipement coûteux peut être arrêté si, par exemple, vous changez de veste.
Choisir la technologie qui vous va comme un gant
Dans la lignée d’un airbag intégré au blouson, qui interdit de changer librement d’équipement selon la saison, on peut opter pour un airbag associé à des capteurs sur la moto.
Si vous avez un scooter en ville pendant la semaine et une moto pour les balades du week-end, les choses se compliquent. N’en parlons pas si vous êtes collectionneur. Le surcoût d’équipement de tous les cadres n’est pas sans importance afin de les lier tous à l’airbag moto.
Ce n’est pas la solution la plus universelle, mais elle est assez efficace en cas de choc.
Des systèmes de protection abordables
Il existe des systèmes de ligne moins chers et indépendants de la machine. Dans ce cas, la télécommande est reliée à la moto par un câble qui doit s’étirer pour activer l’airbag.
Cela évite tous les problèmes électroniques que vous pouvez craindre. Par contre, le câble doit être suffisamment tendu. Si vous glissez en restant sur le vélo, il ne démarrera jamais. Si vous attachez le câble au guidon, le câble se desserrera en cas de choc frontal avant de rembobiner : autrement dit, vous perdez de précieuses millisecondes. Ce n’est pas une solution très efficace en cas d’accident, même si cela peut fonctionner dans certains cas.
Le seul système qui fonctionne en cas d’impact ou de simple glissade et qui vous donne un bon temps de réponse est le gilet autonome que vous portez avec n’importe quelle veste sur n’importe quel vélo. C’est la meilleure solution à ce jour, mais aussi de loin la plus chère.
Il devance le premier système de capteurs moto pour détecter certains accidents et un système filaire à tous les niveaux. Dans la plupart des cas, la réaction prend trop de temps.
Enfin, rappelez-vous que certaines assurances peuvent couvrir l’achat de tels équipements.