L’accès au crédit immobilier devrait rester complexe malgré la révision du taux d’usure

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La Banque de France doit annoncer prochainement le nouveau taux d’amortissement. L’annonce faite par son gouverneur a cependant anéanti les espoirs d’amélioration chez les acteurs du secteur immobilier. Il a annoncé la décision de l’organisation de conserver la méthode de calcul qui a toujours été utilisée pour cet indicateur.

Le gouverneur de la Banque de France s’est récemment exprimé et n’a pas manqué de se pencher sur le taux d’attrition. Cette version est arrivée car l’indicateur doit être révisé prochainement. Le professionnel a également souligné le choix fait par l’organisation malgré les critiques dont elle a récemment fait l’objet. En effet, pour de nombreux acteurs de l’immobilier, le taux d’attrition est devenu un frein à l’activité du secteur. Elle limite notamment le montant des crédits que les banques peuvent octroyer. François Villeroy de Galhau, qui dirige la Banque de France, n’est pas d’accord.

Un taux à 2,57 %

Le taux de dépenses actuel sera en vigueur jusqu’à la fin septembre 2022, et le nouvel indicateur apparaîtra le 1er octobre. Cependant, les banquiers et les courtiers ne s’attendent pas à un développement significatif du marché hypothécaire. Pour ces professionnels, le relèvement du seuil actuel risque de ne pas suffire à redynamiser l’activité du secteur. Surtout avec la hausse des taux d’emprunt constatée ces dernières semaines. Leurs prévisions pour les prochaines semaines les laissent également sceptiques. Selon eux, le nombre de demandes de prêt qui seront rejetées devrait rester élevé jusqu’à fin 2022.

Nous vous rappelons que le taux d’intérêt représente le taux maximum que les banques peuvent appliquer lors de l’approbation d’un prêt. Jusqu’à présent, il est de 2,57 % pour les prêts d’une durée de 20 ans et plus. Il est défini par la Banque de France, qui se charge également de recalculer tous les trois mois. Notez cependant que cela ne correspond pas au taux d’intérêt auquel les banques prêtent. L’assurance de l’emprunteur et les frais annexes doivent être inclus dans le calcul.

45 % des demandes refusées à cause du taux d’usure

Le taux d’attrition est un problème dans un environnement où le taux d’emprunt ne cesse d’augmenter. C’est en tout cas l’opinion soutenue par les courtiers et les banquiers. Ils font partie des professionnels qui ont alerté sur son poids sur le marché du crédit.

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Ils ne sont pas les seuls, comme le rappelle le secrétaire des intermédiaires de crédit, Bérenger Dubus. L’ensemble du secteur, y compris les emprunteurs, attire l’attention sur les complications causées par cet indicateur. Des notaires les ont également soutenus dans ce constat.

Le seuil imposé est jugé trop bas par rapport au taux d’emprunt effectif du marché. Ainsi, les rejets de demandes de financement bancaire s’accumulent également. 45% des dossiers traités ont fini par être rejetés, indiquent les courtiers. Pour y remédier, ils demandent un changement de méthode de calcul, mais la Banque de France s’y oppose.

Son gouverneur estime que l’audit effectué le 1er octobre résoudra les problèmes qu’il a rencontrés récemment. Le taux d’attrition devrait augmenter. Cette augmentation le ramènerait au niveau atteint par le taux d’emprunt.