BLOG INVITÉ. L’excellente chronique de Marie-Ève Fournier dans La Presse du 10 juillet, intitulée « Le trio « 15%-18%-20% » est difficile à digérer », à propos de la généralisation de cette pratique consistant à suggérer des conseils aux clients dans d’autres secteurs que l’hospitalité causée sont tout un débat qui mérite attention.
Les ramifications de ce phénomène — qui découle de la mise en place de mesures sanitaires punitives pour les commerçants — vont au-delà d’une simple question de « donner ou ne pas donner de pourboire » et illustrent certaines caractéristiques moins que roses de notre économie post-pandémique.
Sommaire
La «crise» du pourboire, symptôme d’un problème plus grave
Fondamentalement, ce genre de « crise d’inversion » est symptomatique d’un système économique qui fluctue artificiellement avec les politiques monétaires et fiscales, de l’assouplissement quantitatif à la Prestation canadienne d’urgence (CERB), incapable de déterminer naturellement un juste prix pour le travail, les produits ou même l’immobilier.
Ce n’est sûrement pas un hasard si la généralisation des pourboires a décollé pendant la pandémie alors que divers gouvernements ont déversé des milliards de dollars d’aides financières qui, dans plusieurs cas, ont surtout contribué à la création d’incitations à ne pas travailler. l’aide financière était supérieure au salaire que les entreprises pouvaient se permettre.
La généralisation des pourboires dans les entreprises qui n’en demandaient pas avant la pandémie pourrait se justifier dans une certaine mesure par des mesures sanitaires pour soutenir les commerçants et leurs salariés, dont les revenus ont drastiquement chuté du jour au lendemain.
Mais toute bonne intention a son côté insidieux et la pratique s’est enracinée et se répand désormais à toute vitesse. Selon les écrits de Marie-Ève Fournier, les commerçants sont désormais obligés de demander des pourboires pour conserver leur main-d’œuvre. Cette pratique a également été adoptée par les garagistes et les plombiers.
Autrement dit, la situation est hors de contrôle.
Culpabilisation et surtaxation du consommateur
Distinguons clairement la pratique légitime du pourboire dans le secteur de la restauration, qui taxe à la source les ventes de l’employé à pourboire (principalement un serveur ou une serveuse) — qui gagne un salaire horaire inférieur au SMIC — et les généralisations dans les secteurs où cette pratique pré-pandémique n’existait pratiquement pas.
Une fois cette distinction importante faite, franchement, la proposition de se nourrir dans ces zones n’est ni anodine ni innocente. Elle joue sur la culpabilité instinctive du client et son désir de ne pas paraître bon marché en public pour extraire quelques dollars supplémentaires.
Par conséquent, le « pourboire » de 15 % suggéré dans ces offres n’est pas un pourboire. Il s’agit en fait d’un supplément de consommation. Parfois, il est calculé (injustement, à mon avis) sur les taxes de vente qui ont déjà été appliquées (TPS/TVQ) au prix de base du produit acheté.
Vous finissez donc par payer la TPS et la TVQ (≈15% au total) et ensuite vous payez une surtaxe supplémentaire de 15% [gratuity note], soit une surtaxe totale de 32,5% sur le prix affiché.
Je ne vous rappellerai pas que cet achat a été effectué avec vos revenus nets, c’est-à-dire après que vous avez [déjà] versé une partie importante de votre salaire au gouvernement par le biais des impôts.
La généralisation du pourboire s’ajoute donc à une liste sans cesse croissante de prélèvements, taxes et frais de toutes sortes qui enlèvent au consommateur déjà aux prises avec des dettes qui atteignent des niveaux record au Canada.
Le pourboire: une subvention salariale
Certains utilisent l’argument selon lequel les pourboires peuvent augmenter les salaires des employés travaillant dans des secteurs relativement peu rémunérés.
On peut comprendre cette logique. Gardez à l’esprit, cependant, que le prix d’une marchandise est déterminé par les coûts qu’elle produit, de la fabrication à l’expédition au détaillant, y compris, bien sûr, les frais de service à la clientèle. Pour un service professionnel — comme un plombier — c’est le temps requis pour la tâche, les matériaux nécessaires et l’expertise qui sont inclus dans le prix proposé.
Dire que le consommateur contribue au revenu de l’employé en lui donnant un pourboire, c’est subventionner les salaires des employés au-delà des coûts de main-d’œuvre qui sont déjà inclus dans le prix des biens achetés.
Qu’on ne nous dise pas que le client a toujours la possibilité de refuser, car si le poste en question n’offre pas une rémunération adéquate sans l’ajout d’un pourboire, alors le client qui choisit de ne pas donner de pourboire paie pour déclarer ouvertement son hostilité à la décence d’un travail correctement rémunéré, un rôle dont personne ne veut jouer.
Dès lors, on parie sur un certain chantage émotionnel, qui se réfère dans la plupart des cas à une série de transactions avec des montants relativement faibles, ce qui, en plus, abaisse la prudence des consommateurs.
Mais si les bas salaires expliquent la généralisation des pratiques de pourboire, il faudrait rationaliser le pourboire versé à un plombier ou un mécanicien qui vous facture déjà une somme conséquente. Cet exercice peut nécessiter une certaine contorsion intellectuelle quand on pense au tarif horaire d’un plombier.
Spirale inflationniste
Maintenant que les attentes toujours croissantes concernant les salaires des employés sont ancrées dans les esprits et que l’inflation galopante ronge les budgets des individus, il est pratiquement impossible de faire marche arrière. Qui acceptera de gagner moins à mesure que les prix augmentent ?
Hormis le débat actuel sur les pourboires, ce type d’épiphénomène risque de se multiplier, au grand dam de nos portefeuilles.
La Presse est un journal montréalais fondé en 1884 par William-Edmond Blumhart, en grande partie grâce au soutien de la famille Wuterle et de ses associés. Le journal a été lancé par des conservateurs mécontents du gouvernement du Premier ministre John A.
Quelles études pour devenir présentatrice télé ?
Les écoles de journalisme reconnues par la profession sont le meilleur moyen d’accéder au métier. L’accès à ces établissements est très sélectif et se fait par concours. L’université propose également des formations : licences pro et masters pro.
Comment travailler à la télé ? Si vous rêvez de travailler à la télévision, il est important de travailler votre apparence et de créer une image qui vous collera à la peau dans le temps. Ainsi, pour devenir une personnalité de la télévision, il faut avoir la tête haute, des yeux perçants et l’apparence d’un jeune cadre dynamique.
Quel est le salaire d’un présentateur télé ?
Quant aux anciens présentateurs vedettes, Jean-Pierre Pernaut toucherait entre 50 000 et 60 000 euros après plus de 30 ans de carrière. Laurence Ferrari gagnerait 50 000 euros par mois, Patrick Poivre-d’Arvor 71 500 euros (près de 3 000 euros selon l’actualité).
Quelles Etudes pour être présentateur télé ?
Comme pour beaucoup d’emplois dans les médias, il n’y a pas de parcours type pour devenir animateur TV/Radio, et pas de formation en soi. Il y a donc plusieurs façons d’y arriver. Concrètement, emprunter la voie du journalisme qui propose des cours de télévision et de radio.
Quel est le rôle d’un rédacteur en chef ?
Presse, télévision, radio, web : tous les médias ont leurs rédacteurs. Son rôle : définir le contenu des quotidiens, journaux télévisés ou flash radio par exemple, et donner le ton général.
Où travaille l’éditeur ? Portrait type d’un rédacteur web Il travaille dans le secteur privé, en intérieur, dans un bureau, en milieu urbain, avec des horaires de jour et parfois de soir. Qu’il soit salarié ou indépendant, il gagne entre 1 600 € et 3 000 € bruts par mois.
Quel est le salaire d’un rédacteur en chef ?
Salaire du rédacteur en chef Le rédacteur en chef touche entre 3 000 et 5 000 € bruts par mois.
Qui est le rédacteur en chef d’un journal ?
Le rédacteur en chef anime une équipe de journalistes et veille au respect de la ligne éditoriale de la publication ou du journal audiovisuel. Il est également lié à la gestion et à d’autres services techniques et administratifs.
Quel est le rôle du rédacteur en chef lors de la conférence de rédaction ?
Le rédacteur en chef anime la conférence éditoriale, moment où tous les professionnels du journalisme se réunissent pour décider des sujets à traiter. Il est garant de la ligne éditoriale de son média et est donc responsable de ce qui est publié.
Pourquoi BFM ?
L’acronyme BFM signifie « Business FM » (Business Frequency Modulation) qui correspond au nom de la radio d’information financière BFM (rebaptisée BFM Business). BFM TV devient ainsi la version TV de BFM.
Qui sont les journalistes de BFM TV ? M
- Rachid M’Barki.
- Apollonie de Malherbe.
- Alain Marshall.
- Olivier Mazerolle.
- François-Xavier Ménage.
- Karine de Ménonville.
- Stéphanie de Mur.
Qui est Damien Gourlet ?
Damien Gourlet est un journaliste français qui a fait ses débuts comme grand reporter pour Europe 1. Il a notamment couvert la révolution égyptienne au printemps 2011 et la chute d’Hosni Moubarak.
Qui est Fanny Wegscheider ?
Journaliste sur BFMTV, elle intervient dans l’émission « Live Toussaint » de 9h à 12h et de 15h à 15h avec Damien Gourlet et Céline Pitelet les lundis, mardis et mercredis. Avec Benjamin Dubois, elle présente « Week-end sans interruption » les samedi et dimanche de 14h à 17h.