Le Kelt 7.60 : un voilier à l’attitude maritime qui passe partout

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Franck et son projet : filmer la mer d’Iroise en voilier

Ancien photographe de la mer et de la mer, passionné par la mer et le nautisme, Franck prépare un long métrage sur la biodiversité en mer d’Iroise. En 2018, il envisage d’acheter un voilier qui lui permettra de mener à bien ce projet, et de photographier au plus près les oiseaux marins et les mammifères marins.

Le choix du Kelt 7,60

Pour naviguer en mer d’Iroise, au milieu des rochers, sur les hauts-fonds et les courants, Franck a voulu se doter d’un bateau « passe-partout ». Il hésitait avec le First 28 ou le Gib Sea 77. Mais il aime bien la gamme Kelt 7.60 et pense que c’est un bon compromis.

Le Kelt 7.60 a été construit en 489 exemplaires par le chantier Morbihan Kelt entre 1979 et 1985. Avec un tirant d’eau minimum de 0,80 m, les bateaux lestés permettent de s’approcher au plus près du rivage et d’atterrir facilement, même dans de petites embarcations sans moteur . Dans cette zone de marnage très élevée, le Kelt 7.60 offre également des possibilités de levage faciles.

Lors de sa première visite, Franck se sentait déjà à l’aise à l’intérieur du voilier : 1,76 m de hauteur sous barrot lui permettaient de se déplacer facilement à l’intérieur, qui selon lui était très bien agencé.

Avec un grand carré, une cabine avant séparée, une cuisine, une petite tête de lit et de nombreux rangements, le Kelt 7.60 est assez spacieux pour un voilier de cette taille !

Begavel II : un Kelt 7,60 qu’il faut retaper

Franck a acheté le voilier pour environ 6 000 €. Mais un navire construit en 1980 montre des signes de vieillesse, et un montant similaire devrait être investi dans la réalisation des travaux pour permettre le confort et la sécurité à bord.

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Travaux intérieurs et extérieurs, hublots, peinture, électricité, électronique, toilettes, coque transparente, gréement… En 4 ans, Franck a presque tout réparé sur son Kelt 7.60.

Confort et navigation en solitaire facile

Après avoir mis les voiles, Franck trouve une capacité Kelt 7.60 qui confirme son choix. Le Begavel II était un voilier manoeuvrant à une main, facile à manœuvrer, qui avait une excellente tenue en mer. Elle a expliqué : « Le Kelt 7.60 est un navire très marin qui est sujet aux erreurs ».

Le voilier roule facilement dans le courant et n’effraie pas les oiseaux : il tourne de belles séquences et entraîne ses activités avec aisance. C’est un navire fiable, même si Franck conseille d’affaler ses voiles dès que le vent se lève. Le Spinnaker était également très facile à installer et la navigation en solitaire sur le voilier s’est déroulée comme prévu.

Équipé d’un moteur interne Vetus 9 HP, le Kelt 7.60 a navigué à une vitesse moyenne de 4 nœuds. Avec lui il faut prendre le temps de vivre ! Et comme beaucoup de bateaux lestés, il est moins efficace au portant.

En 4 ans, Franck naviguera quelque 3 000 milles en mer d’Iroise, dans l’archipel du Ponant, dans la baie de Douarnenez, à Morgat ou Camaret. Pas une seule fois son bateau ne l’a laissé tomber !