Le médecin légiste relance l’enquête sur la mort de Naomi Musenga

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Cette mère est une fille décédée à l’âge de 22 ans le 29 décembre 2017 à Strasbourg, quelques heures après l’appel du Samu.

Près de quatre ans après la mort soudaine de Naomi Musenga, sa famille espère toujours connaître la vérité. Âgé de 22 ans, ce Strasbourgeois est décédé le 29 décembre 2017, quelques heures après l’appel du Samu. Une nouvelle expertise médicale contredit le diagnostic d’un décès par overdose de paracétamol. « Le décès de Mme Naomi Musenga est lié au danger d’un cas de choc du début de l’estomac », estiment les experts, selon lui « il faut contrôler le virus de l’hépatite fulminante et le paracétamol », a précisé la jeune femme. famille. « Les éléments clairs de la gravité s’intéressent à l’idée (…) d’un phénomène complexe avec un effet circulatoire et métabolique », apprend l’AFP de cette nouvelle compétence.

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Cette capacité a été mise en œuvre dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en juillet 2018 pour « non-assistance à personne en danger » et « meurtre », précisément à l’exploitant. « Nous nous battons avec mes parents depuis quatre ans, pour révéler la vérité sur la mort de ma sœur. Ma soeur ne s’est pas suicidée en buvant trop de doliprane, on n’a pas entendu parler d’elle », a déclaré la soeur de la victime, Louange Musenga, au Figaro.

«Madame aidez-moi»

Souffrant de fortes douleurs abdominales, Naomi Musenga a appelé le Samu vers 11 heures du matin le 29 décembre 2017. Mais il n’a pas pris au sérieux sa souffrance. Dans un document rendu public en 2018 par le journal local alsacien Heb’di, on entend les moqueries et la colère du Samu. La véracité des informations enregistrées est confirmée par l’hôpital.

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« Madame, aidez-moi », a demandé Naomi Musenga. Mais l’opérateur a répondu : « Eh bien si vous ne me dites pas ce qui se passe, je vais le supprimer. » « Je souffre tellement, je vais mourir », a déclaré la jeune femme. « Oui, tu vas mourir un jour, comme tout le monde », grogne son interlocuteur. Finalement, il a été dirigé vers SOS Médecins, sans donner son appel au médecin responsable. « Si ma sœur avait été prise en charge rapidement, elle aurait été sauvée », a déclaré au Figaro la supportrice Louange Musenga.

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Quelques heures après avoir appelé les secours, la jeune femme a finalement été conduite à l’hôpital. Il a fait deux arrêts cardiaques, puis a été transféré en réanimation et est décédé à 17h30 le 29 décembre 2017. Après enquête, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) l’a retardé de « presque 2h20 ». maintenance, après son premier appel au Samu du Bas-Rhin. Après l’annonce de cette affaire dans les médias, le patron du Samu de Strasbourg a démissionné et le directeur général qui s’était entretenu au téléphone avec Naomi Musenga a été suspendu.

Ouverture d’une enquête en 2018

Selon un rapport préliminaire réalisé en 2018, Naomi Musenga est décédée des suites de « paracétamol toxique que la personne a absorbé pendant plusieurs jours ». A l’arrivée des secours, l’état de la jeune femme n’était pas critique selon l’hôpital. Or, selon le rapport d’autopsie, obtenu par Le Monde, Naomi Musenga est décédée d’une « défaillance multiviscérale lors d’un choc hémorragique ».

La mort de cette jeune femme a remué l’opinion publique. Les associations de médecins urgentistes ont appelé le gouvernement à « trouver des solutions aux problèmes de régulation médicale afin qu’une autre urgence ne se reproduise pas ». La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a répondu avec force à la question dans le mardi 8 mai 2018 sur Twitter , exprimant sa « colère ».

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La famille de Naomi Musenga pense que leur fille a été « négligente » par le Samu. De même, il a condamné l’autopsie du corps de sa sœur « trop ​​tard ». Selon Louange Musenga, l’autopsie a été pratiquée le 3 janvier, cinq jours après le décès de sa sœur. « Pourquoi as-tu attendu que le corps de ma sœur pourrisse à l’hôpital ? Il a demandé.