Il existe différentes familles de motos : GT, sport, custom… Intéressons-nous au genre roadster. Que signifie cette catégorie ? Quels sont les modèles iconiques ou notables ? Pourquoi choisir un Roadster ?
Qu’est-ce qu’une moto ? C’est deux roues, un moteur, un guidon et pas de pédales pour marcher sinon c’est une mobylette ! Mais sous ce terme générique, il existe de nombreuses catégories, genres ou familles de ces moteurs qui nous font tant vibrer. C’est la définition de ce que peut être un roadster.
Roadster : en principe, il s’agit de motos dites nues ou sans carénage ni protection. Dans les automobiles, un roadster fait généralement référence à un cabriolet. Certaines motos, considérées comme des roadsters dans les années 1970, sont maintenant des roadsters par comparaison. Depuis de nombreuses années, les roadsters occupent les meilleures places du Top10 ou du Top20 du marché de la moto. Il s’agit donc d’une catégorie prisée et qui se veut abordable en termes de prix et de coût d’entretien. On distinguera cependant les roadsters des roadsters sportifs plus chers et performants, des roadsters de la mouvance néo-rétro. Il existe de nombreux roadsters sur le marché et les constructeurs proposent souvent plusieurs modèles dans des cylindrées différentes. Le roadster existe en catégorie administrative A1, A2, A et l’offre est vraiment large.
La famille des roadsters : les points clés
Quelques exemples de roadsters marquants :
Aprilia Tuono V4 (V2) : une favorite de la rédaction, diable avec son moteur V4 et tout l’héritage sportif de la RSV4 sa sœur dans le sang, moteur, châssis, etc. La Tuono V4 est chère, sportive, exigeante, chère en pneus… et tellement grisante à conduire. L’ancienne Tuono 1000 V2 n’était pas triste non plus !
Le démarrage d’une Tuono V4 suscite déjà l’enthousiasme !
BMW R1250R (R1150R en photo, R1200R) : un roadster et roadster bourgeois ; adapté pour voyager avec le combo pare-brise, cardan, valises latérales. La philosophie n’est pas très sportive, elle reste hyper saine sur routes sinueuses.
Roadster bourgeois, confortable, voyageur, le R1150R a réussi à perpétuer cette philosophie sur le R1250R actuel.
BMW F900R : c’est une nouvelle génération de roadsters à plus d’un titre : elle est conçue en tenant compte des règles du permis A2. Son moteur bicylindre développe alors au maximum 95 ch pour pouvoir être limité à 47,5 ch et ainsi être accessible aux nouveaux titulaires du permis A2. Il illustre également une montée en gamme via les options disponibles lors de la commande. C’est aussi une moto qui montre la mondialisation de l’industrie de la moto : conçue et fabriquée en Allemagne, elle utilise un moteur fabriqué par le motoriste chinois Loncin pour une meilleure maîtrise des coûts.
Ducati Monster (toutes cylindrées) : Il s’agit d’un modèle devenu iconique de la marque Ducati et illustrant parfaitement la famille des roadsters. Une moto raffinée, brute dans les performances et qui apporte des sensations sans aller trop vite. Le Monster a existé dans de nombreuses versions et déplacements.
La Ducati Monster 1200 a suivi la silhouette de la célèbre Monster 900, évidemment moins fine.
Honda CB500F : C’est aujourd’hui la digne descendante d’un modèle mythique des années 90 et qui représente la moto simple, économique et abordable, mais suffisamment puissante pour ne pas être mignonne. Cette fameuse moto est appréciée dans le Maxitest, consultez les avis des utilisateurs à ce sujet !
Fabriquée au Japon, puis en Italie, puis en Thaïlande, la CB500F a toujours été fiable et économique.
Honda NC 750 S : Oui, un roadster peut être comme ça aussi ! une moto utilitaire, avec un coffre à casque comme l’Aprilia Mana 850, une motorisation économique et silencieuse, facile à conduire avec une boîte à double embrayage (elle existe aussi en boîte manuelle). Une moto qui devient affectueuse si vous adhérez à sa philosophie.
Un roadster n’est pas forcément sportif, la preuve !
Kawasaki Z H2 : Il est unique avec le seul moteur à compresseur de la catégorie. Fou, intimidant, atteint 200 chevaux et est une moto aussi déraisonnable qu’excitante.
Kawasaki Z1000 : Elle est arrivée en France en 2003, avec son style Manga, sa peinture orange et ses échappements à quatre sorties. Avec son 4 cylindres bouillant, il redonne vie à Kawasaki qui se débattait à cette époque avec une gamme de vieillissement. La Z750 qui suivit consolida ce succès.
MV Agusta Dragster RR 800 : une variante du genre roadster avec une selle abaissée, un énorme pneu arrière et des jantes à rayons. Un look de tueur et un moteur 3 cylindres vraiment impressionnant. C’est une moto qui ne laisse personne indifférent. l’avez vous Donnez votre avis sur le Maxitest.
KTM 690 Duke (R) : C’est un roadster avec la particularité d’un moteur monocylindre et quel mono ! Le fameux moteur LC4 de KTM qui développe 70 bourrins ! Un vélo léger, percutant et très prêt pour la course!
KTM 125 Duke: Dans le 125, le petit Duke a vraiment fait passer KTM au niveau supérieur en termes de volume d’enregistrement sur la route. C’était la première KTM routière issue de l’accord entre le géant autrichien KTM et Bajaj, l’industriel indien. Fidèle aux codes KTM, la Duke 125 cartonne toujours.
Moto Guzzi Griso : Un vrai roadster atypique avec une pointe de croisière ! Une position originale avec un guidon très large. Un beau visage qu’il ne faut pas confondre, un vrai style qui met en avant le savoir-faire italien. Presque inclassable, mais c’est un roadster ! Il a eu une carrière en demi-teinte, comme c’est souvent le cas des pilotes difficiles à catégoriser.
Ici, c’est le style, un trait de plume, c’est l’Italie !
Royal Enfield 650 Interceptor : Oui, c’est un roadster, mais c’est surtout une moto néo-rétro avec son moteur bicylindre refroidi par air et huile, ses jantes à rayons, de jolis clins d’œil au passé en général. Comme la plupart des modèles rétro, les performances ne sont pas recherchées et donc les puissances moteurs sont moindres et les parties du cycle reçoivent des périphériques moins sophistiqués. Cela se traduit par un freinage moins puissant par exemple, mais aussi plus d’aisance générale, moins de fermeté dans le châssis et les suspensions, une grande fluidité au quotidien.
Les motos électriques ne sont pas prêtes de présenter un organe mécanique aussi somptueux que ce bon gros bicylindre chromé…
Suzuki GSX 1400 : Le couple c’est elle ! Une moto king size qui accueille un énorme moteur 4 cylindres en ligne bourré d’une dizaine de newton mètres… Elle séduit vraiment un public amateur de grosses motos, avec son look classique et son moteur puissant.
GSX 1400, la plus dame de Suzuki pour contrer la Yamaha XJR 1300
Suzuki Bandit 600/650 : C’est une success story Suzuki ! En 1995, il fait une arrivée fracassante sur le marché. Un moteur éprouvé de la gamme GSX-R (moteur refroidi par air et huile à ses débuts), des composants amortis et voilà une moto performante, belle, chère… Les différentes générations de Suzuki Bandit ont convaincu. des dizaines de milliers de motards en France. Au fil des générations, elle a troqué sa sportivité pour un côté plus sage et plus pratique.
Les connaisseurs ont noté que cette Bandit date de 1998 avec une selle plus grande que le modèle de 1996.
Triumph Speed Triple T301 : Elle impressionnait par sa beauté sculpturale, sa robe noire très classe, sa magnifique vue arrière ¾ avec ses deux tuyaux… Elle était lourde et pas aussi puissante que celle de la moteur, mais la Brilliant Speed Triple Triumph exposée à la vue de tous. Un bon modèle a aujourd’hui une bonne évaluation d’occasion.
C’est clairement la Triumph qui a vraiment relancé la marque en Europe.
Triumph Speed Triple RS 765 : Depuis son arrivée, son succès ne s’est pas vraiment démenti. Elle est perdue dans le volume d’immatriculation en raison de la concurrence, comme avec sa rivale KTM 890 Duke (R). La Triumph Street Triple RS 765 reste absolument l’un des meilleurs roadsters sportifs du marché, toutes cylindrées confondues. Son moteur 3 cylindres est comparé aux motos les plus puissantes, la partie cyclique de la Street Triple RS 765 est extrêmement performante… Son équipement est de premier ordre. Que pouvez-vous reprocher ? un peu ferme, il est un peu exigeant et un vrai mangeur de points.
La Street Triple RS 765 s’épanouit parfaitement sur circuit.
Voge 500 R : Voge illustre la montée en puissance des marques chinoises sur le marché. Voge est assurément du haut de gamme pour un constructeur chinois et propose des motos qui surprennent plus d’un journaliste de notre division moto. La Voge 500 R est une rivale de choix pour la Honda CB500FA.
Voge 500 R, très manga, super équipé !
Yamaha FZ6 : A l’époque, Yamaha était en mauvaise position face à la Suzuki Bandit (populaire et pas chère) et la Honda CB600F Hornet (efficace, ultra saine)… Yamaha a donc réagi avec une FZ6 bien plus sexy et plus performante que la Fazer 600 de première génération (une moto très réussie, mais sans version nue). Le FZ6 utilisait la mécanique empruntée au R6. Un 4 cylindres en ligne nerveux, furieux, et une partie cycle en aluminium (trop) rigide pour adhérer à la route. Le design a vraiment marqué les esprits à l’époque et la FZ6 reste aujourd’hui une belle moto avec son phare en diamant, ses carénages inférieurs et sa silhouette harmonieuse.
Yamaha FZ6, modèle 1998, n’a pas pris une ride !
Yamaha MT-07 : Impossible de ne pas parler. C’est le best-seller de Yamaha depuis son arrivée. Elle occupe, année après année, la meilleure place dans les statistiques d’inscription. A chaque évolution, il encaisse les commentaires négatifs sur le changement de son style et, finalement, il se vend toujours aussi bien. Ses avantages ? Sa légèreté, son agrément de conduite, sa faible consommation permise par son excellent moteur CP2 complet.
Yamaha MT-07, le grand succès de Yamaha depuis de nombreuses années. C’est aussi une plate-forme performante avec le moteur CP2.