A la recherche de la neutralité climatique et contrainte de se passer du gaz russe, l’Europe se rue sur ce secteur et y investit de toutes ses forces. Pari risqué.
Lecture audio réservée aux clients
Ce n’est plus une vague : c’est une vague dévastatrice ! Après avoir enflammé les médias et la classe politique dans les années 1970 après le choc pétrolier, puis au début des années 2000, lorsque les constructeurs automobiles ont cru y voir la réponse au premier problème climatique, c’est depuis 2020 que l’hydrogène fait un retour spectaculaire en puissance, avec un coup. portée par des gouvernements la présentant comme le Graal, la molécule « magique » qui, demain, permettra d’alimenter nos voitures, de faire voler nos avions, de faire fonctionner nos usines et de chauffer nos bâtiments en n’émettant que de l’humidité. Des États-Unis au Japon, les subventions pleuvent sur les petites molécules, connues depuis le XIXe siècle comme vecteurs énergétiques, pour financer des projets de bus, de voitures, etc.
Gonzalo Fuentes/AP/SIPA – Gilles ROLLE/REA – MICHAEL KAPPELER/dpa Picture-Alliance via AFP – MASAHIRO SUGIMOTO/The Yomiuri Shimbun via AFP – RAMON VAN FLYMEN/ANP via AFP
Je souscris
Contenu de points illimité
Lecture : L’hydrogène, la grande illusion ?