Un droit de résiliation à tout moment de l’assurance emprunteur
La loi donne à toutes les personnes ayant contracté un crédit immobilier la possibilité de résilier à tout moment et sans frais leur assurance emprunteur, et ainsi de changer. Cette mesure s’applique aux nouvelles offres de crédit à partir du 1er juin 2022 et aux contrats d’assurance en cours à partir du 1er septembre 2022.
Selon la version des sénateurs, les assureurs doivent informer chaque année leurs assurés de ce droit de résiliation. De plus, ils doivent justifier du coût de l’assurance emprunteur pendant huit ans.
Divers textes successifs ont déjà réformé l’assurance crédit immobilier. La « loi Lagarde » du 1er juillet 2010 a permis le libre choix de l’assurance emprunteur. La « Loi Hamon » du 17 mars 2014 donne le droit de résilier le contrat à tout moment dès la première année du contrat. L’amendement dit « Bourquin » à la « loi Sapin 2 » du 9 décembre 2016 a étendu le droit de résiliation au-delà de la première année.
Une assurance emprunteur plus accessible pour les malades
Or, selon la députée Patricia Lemoine à l’origine du projet de loi, « aucune de ces mesures législatives n’a jusqu’à présent réellement permis de libéraliser le marché de l’assurance des emprunteurs, qui reste dans une situation où il est quasi-monopolisé au profit des banques ». Ce marché aux sept milliards d’euros de chiffre d’affaires est défavorable aux consommateurs.
La loi donne à toutes les personnes ayant contracté un crédit immobilier la possibilité de résilier à tout moment et sans frais leur assurance emprunteur, et ainsi de changer. Cette mesure s’applique aux nouvelles offres de crédit à partir du 1er juin 2022 et aux contrats d’assurance en cours à partir du 1er septembre 2022.
Selon la version des sénateurs, les assureurs doivent informer chaque année leurs assurés de ce droit de résiliation. De plus, ils doivent justifier du coût de l’assurance emprunteur pendant huit ans.
Divers textes successifs ont déjà réformé l’assurance crédit immobilier. La « loi Lagarde » du 1er juillet 2010 a permis le libre choix de l’assurance emprunteur. La « Loi Hamon » du 17 mars 2014 donne le droit de résilier le contrat à tout moment dès la première année du contrat. L’amendement dit « Bourquin » à la « loi Sapin 2 » du 9 décembre 2016 a étendu le droit de résiliation au-delà de la première année.
Or, selon la députée Patricia Lemoine, qui est à l’origine du projet de loi, « aucune de ces mesures législatives n’a jusqu’ici réellement permis de libéraliser le marché de l’assurance des emprunteurs, qui reste dans une situation de quasi-monopole au profit des banques ». Ce marché aux sept milliards d’euros de chiffre d’affaires est défavorable aux consommateurs.
La loi aborde également le droit à l’oubli pour les ex-patients qui souhaitent contracter un crédit immobilier. Jusqu’à présent, l’instrument du droit à l’oubli s’appliquait aux personnes atteintes d’un cancer. Ce droit à l’oubli a été fixé à dix ans, à l’exception du cancer avant 18 ans, pour lequel le délai a été ramené à cinq ans. Pour les patients ne relevant pas du droit à l’oubli, la Convention AERAS « Assurer et prêter en cas de risque sanitaire aggravé » (regroupant l’Etat, les associations professionnelles et bancaires, les associations de patients et les consommateurs) établit une grille de référence visant à assurer l’accès à l’assurance emprunteur Facilitate pour un certain nombre de pathologies répertoriées. Cependant, selon l’auteur du projet de loi, l’accord actuel apparaît insuffisant au regard des progrès de la médecine et des attentes des consommateurs et des associations de patients. Après accord d’une commission mixte de législateurs et de sénateurs, la loi raccourcit la période du droit à l’oubli pour tous les patients atteints de cancer à cinq ans à compter de la fin du protocole thérapeutique. Ce droit à l’oubli après cinq ans est étendu à l’hépatite C. Par ailleurs, les signataires de l’accord AERAS ont reçu une feuille de route pour entamer des négociations dans les trois mois suivant la promulgation de la loi pour étendre le bénéfice du droit à l’oubli aux maladies chroniques comme le diabète. Si cette négociation n’aboutit pas, un décret devrait être pris d’ici fin juillet 2022 au plus tard auquel les maladies chroniques le droit à l’oubli sera étendu. Enfin, la loi supprime le questionnaire médical pour les prêts immobiliers inférieurs à 200 000 € qui arrivent à échéance avant les 60 ans de l’emprunteur. Cette limite supérieure gi lt par personne, c’est-à-dire dans le cas d’un prêt par une co. Au total ce sera 400 000 euros. Deux amendements du gouvernement, votés par les eurodéputés lors du vote du texte de la commission paritaire, stipulaient que cette mesure entrerait en vigueur le 1er juin 2022 et que le plafond de 200 000 € « par assuré » et au-delà s’applique « au solde restant dû cumulé du crédit ». les accords ». Cette mesure devrait toucher plus de la moitié des crédits immobiliers. Les parlementaires ont envisagé que des plafonds de taille et d’âge plus favorables puissent être fixés par décret. Aujourd’hui, le questionnaire de santé pénalise les patients et ex-patients qui, du fait des surprimes d’assurances liées à leur crédit immobilier, sont contraints d’emprunter à des taux bien plus élevés que les personnes en bonne santé.
La loi aborde également le droit à l’oubli pour les ex-patients qui souhaitent contracter un crédit immobilier.
Jusqu’à présent, l’instrument du droit à l’oubli s’appliquait aux personnes atteintes d’un cancer. Ce droit à l’oubli a été fixé à dix ans, à l’exception du cancer avant 18 ans, pour lequel le délai a été ramené à cinq ans. Pour les patients non couverts par le droit à l’oubli, la Convention AERAS sur l’assurance et l’emprunt en cas de risque sanitaire aggravé (qui réunit l’Etat, les associations professionnelles et bancaires, les associations de patients et les consommateurs) établit une grille de référence visant à accroître l’accès à l’assurance emprunteur pour un certain nombre de pathologies répertoriées.