Longue balade en bateau : quels équipements de sécurité, électriques et de confort ?

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600 plaisanciers confirmés ont répondu à une enquête de Sail The Word, association qui propose différents services (cartographie, forums, actualités…) dans le domaine de la grande croisière. Avec cette enquête dont le thème était d’adapter l’équipement d’un yacht de grande croisière aux besoins réels, il a été possible de décider ce qui devait être à bord et ce qui pouvait être fait sans.

Sommaire

Quel bateau et quel programme ?

A 80%, le monocoque l’emporte sur le catamaran dans la sélection des bateaux de grand voyage, avec une taille majoritairement comprise entre 10 et 17 m. Pour les catamarans, la longueur est plus importante, entre 12 et 17 m.

Le marché de l’occasion est le plus représenté, puisqu’il s’agit d’unités quasiment identiques construites entre 1975 et 1990 (25 %) ou entre 2000 et 2010 (25 %) ; des bateaux de près de 50 ans pour les plus anciens à 12 ans pour les plus récents.

Au tableau des navigateurs au long cours, le tour du monde atlantique gagne 45 %. Les votes mondiaux et méditerranéens sont quasiment à égalité avec respectivement 28% et 27% du panel.

Enfin, les voyageurs long-courriers préfèrent un délai d’expédition d’au moins 3 ans plus que la plupart (61%).

Pour préparer le bateau, il est conseillé aux voyageurs de le faire à l’avance, au moins 1 an avant, sinon deux, afin de ne pas se retrouver dans la précipitation au moment du départ. Participer à la préparation, c’est aussi développer ses compétences techniques. Ainsi, 62% du panel étaient favorables à une collaboration avec des professionnels du nautisme, tandis que d’autres préféraient mettre la main à la pâte et pratiquer le DIY (Do It Yourself), à 24%.

L’électronique du bord, quels indispensables ?

Sur une liste de 17 équipements, ce panel de grands voyageurs n’en a approuvé que 12, dont les deux principaux : le GPS de base et le boitier de navigation (log, speedo, sondeur, vent), indispensables. Le contrôleur de vitesse du vent vient fermer la liste de précision, lorsque l’ordinateur de navigation fixe ou le sextant a été posé. Voici la liste complète des indispensables pour une croisière au long cours :

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L’avis du marin : « En électronique, il ne sert à rien de multiplier les affichages. Vous ne passerez pas votre vie au large le nez collé à un écran. En revanche, privilégiez la qualité et la fiabilité des produits. pilote à bord est important pour le reste de l’équipe. N’oubliez pas la girouette qui peut être un excellent barreur sans gaspiller d’énergie. »

Parmi le reste des 14 équipements électroniques disponibles, seuls 5 sont à privilégier : balise de détresse EPIRB, transpondeur AIS et balise MOB AIS individuelle pour la sécurité, modem satellite bas débit (type iridium GO) pour la communication ou autoradio et haut-parleurs marinisés pour le confort. La balise de repérage est à poser sur le fil, c’est donc à vous de voir avec quoi vous vous sentez le plus à l’aise.

La plupart des plaisanciers au long cours choisissent des équipements indispensables à la sécurité et simples à utiliser.

Liste complète des équipements

Un fonctionnement autonome ou des équipements interdépendants ?

Près de 60% des navigateurs au long cours choisissent des équipements autonomes et interfacés uniquement au besoin par un protocole d’échange de données (type NMEA 0183). 42% préfèrent un ensemble d’équipements interdépendants de la même marque (Pilote, radar VHS, AIS, central, connecté au même réseau bus (type NMEA 2000)).

L’avis des gens de mer : « Les gens de mer expérimentés ont peur de mettre tous leurs équipements sur une seule dorsale (réseau) alors que des pannes globales moins facilement diagnostiquées peuvent être générées en raison d’un défaut sur l’un des composants. Le partage des équipements permet de mieux isoler les problèmes et une plus grande autonomie intervention du skipper Il est également important de ne pas surcharger le réseau NMEA 2000 avec trop d’appareils qui pourraient altérer la transmission d’informations essentielles, notamment vers le pilote automatique.

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Quels équipements pour produire son énergie à bord ?

Sur une liste de 9 équipements destinés à produire de l’énergie à bord, 4 sont majoritairement réputés, dont 3 « durables ». Le panneau solaire est considéré comme presque indispensable, suivi de l’alternateur du moteur de forte puissance (pour recharger les batteries avec son moteur diesel) et dans une moindre mesure de l’éolienne et de l’hydrogénérateur. Principalement des méthodes écologiques pour produire son énergie. Les génératrices, qu’elles soient à moteur diesel ou portatives, doivent être amenées à terre.

Le confort à bord, où placer le curseur ?

La liste des équipements de confort à bord d’un bateau peut être très longue. Encore une fois, en croisière hauturière, il est important de savoir ce que vous pensez être essentiel et ce dont vous n’aurez pas ou n’aurez pas besoin. Surtout pour tout ce qui concerne la nourriture et l’eau.

Sur les 16 équipements proposés aux marins STW, seuls 6 sont souvent remarqués par les voyageurs, et ils ont un nombre presque égal, le réfrigérateur et le moteur thermique d’attache. Après il existe différents types de pompes avec plus ou moins le même nombre de membres : pompe à pied eau de mer, pompe eau douce électrique et pompe à pied eau douce. L’antifouling écologique complète cette liste.

Le cas du moteur de dériveur électrique et de la pompe à eau de mer électrique suscite un certain intérêt, mais à la limite de le maintenir dans la liste des incontournables. L’équipement qui retient le moins l’attention des plaisanciers est sans aucun doute la climatisation.

Conseil de marin : Sachez que tout équipement inutile nécessite un entretien et un renouvellement qui pourraient être évités. Vous avez les bases que vous pouvez gérer vous-même pour être à l’aise. »