Par Gauvain Peleau-Barreyre – g.peleau-barreyre@sudouest.frPublié le 07/07/2022 à 19:00 Mis à jour le 07/07/2022 à 19:14 h.
Connue des fédérations de sports nautiques et de basket-ball, la Base du Temple-sur-Lot souhaite enrichir son offre de haut niveau en s’ouvrant aux arts martiaux. Avec, en point de mire, l’accueil des délégations qui se préparent pour les JO 2024
L’élite du judo français avait rendez-vous cette semaine à la Base du Temple-sur-Lot. Jusqu’alors, les Varois et son village de vacances accueillaient chaque année les plus hauts gradés de cet art martial. Mais en 2022, grâce à une nouvelle équipe dirigeante au sein de la fédération de tutelle, c’est le Lot-et-Garonne et ses équipements…
L’élite du judo français avait rendez-vous cette semaine à la Base du Temple-sur-Lot. Jusqu’alors, les Varois et son village de vacances accueillaient chaque année les plus hauts gradés de cet art martial. Mais en 2022, grâce à une nouvelle équipe dirigeante de la fédération de tutelle, c’est le Lot-et-Garonne et son équipe labellisée « Terre de jeux 2024 » qui a accueilli une centaine de ceintures noires parmi les 1.000 les plus expérimentées du pays. « La fédération met un pied dans la Base », a déclaré le vice-président de la FFJ, Mohammed Zouarh. Nous l’avons maintenant identifié et nous reviendrons. »
Une salle, des combats
Et ils ne seront pas au bout de leurs surprises. Car le site des Templais s’est engagé dans une grande campagne de rénovation de 12 millions d’euros et proposera à ses visiteurs des infrastructures performantes. Outre la création d’une nouvelle salle de sport, composée d’un bassin intérieur, d’un bassin extérieur, d’une balnéothérapie et de deux salles d’entraînement et de musculation, les travaux déboucheront prochainement sur un nouveau dojo dans lequel seront confectionnés des tatamis de 600 mètres carrés. prend place. De quoi mettre la Base sur les radars des fédérations internationales pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Thierry Breton / « SUD-OUEST »
« Quand on parle de la Base, détaille le responsable du lieu, Bruno Blucheau, on pense tout de suite aux sports nautiques, à l’aviron, au kayak, alors que mon principal chiffre d’affaires est dû au basket. Aujourd’hui nous sommes bien identifiés par ces deux disciplines et maintenant nous voulons faire de même avec le judo et les sports de combat. Dans ce nouveau lieu, nous pouvons accueillir du judo, du karaté ou du taekwondo. Il y aura également deux rings de boxe. »
Les champions conquis
Lui-même ceinture noire de judo, Bruno Blucheau joue le velours avec ces illustres invités, parmi lesquels on retrouve Serge Feist qui fait partie des six Français du 9ème dan. « Je connaissais déjà les installations pour être venu quand j’étais en charge des équipes de France, ce lieu est précurseur de l’accueil et du confort des sportifs. Un sentiment validé par le champion du monde 2001 de Munich et médaillé de bronze aux JO de Sydney (2000), Frédéric Demontfaucon. « C’est le pied ! On a tout sur place, qu’il s’agisse d’hébergements ou de locaux d’entraînement, salle de musculation, cryothérapie. Et puis, comme on côtoie d’autres champions sur le site, c’est enrichissant de partager expériences et méthodes d’entraînement. »
Le Graal pour le directeur de la Base serait de diriger les délégations asiatiques avant 2024. Bruno Blucheau y arrive et il a déjà en tête le prochain Tournoi de Paris de 2023, grande messe mondiale du judo. « J’aimerais que les Japonais qui participent au Tournoi viennent plus tard dans notre base. Ils pourraient y poursuivre leur préparation et découvrir le territoire également, pourquoi ne pas les emmener sur nos marchés gourmands. « Fondamentalement, sortez le gros match avant de vous rapprocher d’Olympus.