Valentin Roellinger, plus connu sous le nom de Valouzz sur Youtube, n’aurait pas dû s’engager dans le Grand Prix Explorer. © Photo : AOC
Valentin Roellinger, plus connu sous le pseudo de Valouzz sur Youtube, participe au Grand Prix Explorer le 8 octobre, organisé par Squeezie. Il revient sur l’ascenseur émotionnel qu’il a connu, qui le conduira en Formule 4 jusqu’au Bugatti, au Mans (Sarthe).
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Jusqu’au Grand Prix Explorer, le 8 octobre 2022, Ouest-France a passé en revue les 22 participants de l’événement Twitch sur le circuit Bugatti, au Mans. C’est au tour de Valentin Roellinger, plus connu sous le nom de Valouzz sur Youtube (2,9 millions d’abonnés), qui ne participera pas à l’événement organisé par Squeezie. Pour Ouest-France, il revient sur la montée d’émotion qui l’a conduit à piloter la Formule 4 au Mans.
Je suis Valouzz, je suis connu parce que je filme mes pensées et que je les poste sur Youtube. En plus de ça, comme je suis un fin gourmet, j’aime souvent les barbecues. Curieusement, c’est ce qui me fait connaître, cette vie belle et heureuse.
Quels sont vos projets Grand Prix Explorer ?
En gros, je n’aurais pas dû faire le Grand Prix Explorer. J’ai insisté sur le téléphone jusqu’à ce que ça devienne une blague : « Y a-t-il un endroit ? » « . Un jour, on m’a dit « Oui », parce que c’était retiré. J’ai trouvé le site d’Hugo Décrypte.
Puis, lors de ma première formation, on a découvert que j’avais un souffle au cœur. C’était un ascenseur mental. Mais après les rendez-vous chez le médecin, tout allait bien.
Aussi, je dois perdre du poids, car les voitures feront 90 kg pour la course (toutes les monoplaces seront à ce poids avec les pilotes à l’intérieur). Je faisais 102 kg quand on a appris ça, je partirai avec le désavantage de 12 kg, c’est super. Aujourd’hui je fais 91 kg, j’en ai perdu 11 grâce à un entraînement avec un coach sportif.
Quel est votre domaine le plus avancé sur la piste ?
Freiner tard et accélérer tôt. Par contre, je dois prendre plus de vitesse dans les virages. Mais le cerveau vous bloque, vous dit de faire attention, car vous avez peur de vous heurter au mur.
Vous êtes fan de Formule 1, et vous en avez même piloté une…
La passion m’est venue de mon père, lui-même fan depuis les années 70. J’ai commencé quand j’avais 5 ou 6 ans, avec la première apparition de Schumacher. Depuis, j’ai dû perdre 10 Grands Prix. Même si je ne peux pas regarder à cause du travail, je regarde plus tard, sans dommage.
Il y a deux ans, Pidi (partenaire) m’a lancé en Formule 1 pour 2001, puisque je l’embêtais tous les dimanches avec ça. Les premiers tours étaient effrayants, mais on a fini par s’y habituer, avec de l’adrénaline.
Vous n’avez donc pas été surpris en montant dans votre F4 ?
Ce qui m’a le plus surpris, c’est le halo. Mais finalement, votre corps l’oublie, tout comme votre nez. Il y a des moments où vous atteignez 120 130 tr/min, où la voiture s’accroche à la route. C’est effrayant et déroutant, parce que vous vous dites à chaque fois que votre voiture entre dans une gravière.
« Si je raccroche Squeezie, je suis mort »
Quels sont vos objectifs pour la course ?
Au début, c’était le top 5. Là, avec un peu d’hésitation, je me suis dit que ce serait très difficile. En ce moment je me qualifie entre 8e et 10e. Je veux garder cette place de 8. Top 10, je serai un peu déçu. Et plus que 8, je suis vraiment satisfait. A cette époque, Squeezie et Djilsi m’entouraient.
Si les qualifiés respectent ces temps, j’aurai Squeezie devant moi et Djilsi derrière. Si j’attrape Squeezie au début, je meurs. Djilsi n’est pas en bonne santé, je dois faire attention, il n’hésitera pas à se noyer.
Votre collègue Depielo veut vous mettre la pression pour « faire fuir la construction »…
Pression de boisson (rires). Belle phrase.
Comment décririez-vous la relation avec votre collègue Depielo ?
Je ne le connaissais pas avant, mais c’est un homme bon. Super souriant, super ouvert et reconfirmé de nombreux points pour moi. Je sais que je ne peux pas être devant lui, mais comme je suis un compétiteur, ça me motive. C’est aussi pour cela que j’ai embauché un coach sportif.
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Inquiet du temps, surtout de la pluie ?