Nos 10 astuces pour utiliser la perlite au jardin et en pots

Photo of author
Written By MilleniumRc

Rédacteurs passionnés de culture, d'actualité et nouvelles de tout genre

Sommaire

► Qu’est-ce que la perlite ?

La perlite est de la silice expansée qui se présente sous la forme de petites boules grises très légères provenant de la roche volcanique. Lorsqu’il est broyé puis chauffé à très haute température (900 à 1200°C), il augmente jusqu’à vingt fois. De nombreux et petits trous ont été creusés dans les pièces réalisées par broyage, ce qui lui confère une propriété très intéressante au jardin, où il est utilisé comme support de culture, seul ou en mélange avec du terreau, de la terre de jardin, de la fibre de coco, de la tourbe.

Dans la composition du sol mélangé, cela devient plus facile, lui donnant des propriétés de drainage et d’air qui manquent. Parfois la perlite est remplacée par de la vermiculite, également un minéral, et traitée à 900°C pour gonfler. Dans la vermiculite, elle n’est pas faite de trous mais d’une stratification qui fait de la lumière et de l’air.

♦ Conseil numéro 1 : utiliser la perlite lors des semis

Nous aimons la saison de plantation. La perlite remplace la terre dans le pot, de sorte qu’elle brille, absorbe et draine, fournissant un substrat approprié pour accueillir les graines. La germination est facilitée par la lumière et l’eau : les trous de perlite lui permettent d’absorber 4 à 5 fois son poids en eau qui se libère lentement. Le support n’étant jamais mouillé, le risque de mouillage est évité.

♦ Conseil numéro 2 : réduire l’humidité

En coupant la fumée, l’utilisation de la perlite aide à prévenir l’excès d’humidité. La porosité de ce matériau, capable d’absorber bien plus d’eau que sa petite taille ne le laisserait supposer, et sa légèreté, appréciée car facile à maîtriser, en font un atout essentiel. Cependant, il doit être utilisé avec modération, comme tout ce qui n’est pas renouvelable.

♦ Conseil numéro 3 : un allié pour les boutures semi-aoûtées

Les boutures semi-mûres sont les meilleures pour la perlite. Notamment les sous-arbres – ou petits arbres – qui sont ainsi coupés, en été, et renferment de nombreuses propriétés aromatiques et médicinales. Ces plantes aux tiges non ligneuses forment un feu qui ne disparaît pas en hiver. Lavande, thym de toutes sortes, hysope, douce, romarin, santoline, teucrium, hélichryse, salim microphylla et sa cousine, quelques armoises, verveine odorante… Et la sauge officinalis.

À LIRE  Bouquets de couleur ce week-end au festival des hortensias de Mahalon

Le mois d’août est propice à la coupe des jeunes bois, c’est-à-dire les tiges de l’année qui sont en train de se transformer en bois. Préparez un substrat composé de terreau et de perlite. Placez la bouture à l’ombre douce. Le substrat doit être frais mais pas humide, et la perlite est parfaite pour cet équilibre. Ces bébés ont besoin d’être un peu refroidis pendant l’hiver, avant d’être ressortis au printemps. L’idée est de l’installer sous un auvent ou dans une serre froide, afin que l’humidité hivernale ne le fasse pas pourrir. Et là, la perlite a encore une bonne qualité : elle devient un bon isolant, puisqu’elle contient de l’air.

♦ Conseil numéro 4 : pour les cactus

Même si les cactus, peu gourmands, vivent d’amour, de lumière et d’eau propre, ils ont besoin au moins de terre. Un rempotage tous les deux ou trois ans est suffisant. Prenez un pot avec un diamètre plus grand que le précédent, pas plus. Dans un très grand pot, les racines sortiraient des coins, laissant le cœur vide. Utilisez des touches spéciales de cactus pour le contrôler. Utilisez un substrat spécial cactus, bien drainé, contenant de la perlite. Quelques cuillères à soupe d’eau chaque semaine leur suffisent.

♦ Conseil numéro 5 : pour les orchidées

Pour restaurer vos orchidées, la perlite a son rôle. Dans leur pays d’origine, les orchidées vivent sur les arbres, attachées aux branches, ou parfois étalées sur les rochers. Ce sont des plantes épiphytes. Leurs racines s’enroulent autour de leurs supports et se nourrissent de l’humidité locale et des feuilles mortes. Buvant l’eau de pluie, ils supportent difficilement le calcaire, sauf ceux qui vivent sur les rochers, comme le paphiopedilum. Pour réussir en pot, il faut leur donner un substrat neutre, composé d’écorce, de sable et de perlite ! Ce mélange n’est là que pour le maintenir en place et le garder humide.

♦ Conseil numéro 6 : pour les plantes d’intérieur

Pour les plantes d’intérieur, la perlite, ajoutée au terreau pour plantes d’intérieur, empêche ce substrat de s’arroser, tandis qu’elle restitue quand on oublie d’arroser, ou si on s’absente quelques jours.

À LIRE  Un hérisson vit dans votre jardin, comment le protéger et quelles erreurs ne faut-il pas commettre ?

♦ Conseil numéro 7 : en collerette

En sol lourd, lorsque vous installez des plantes en pleine terre qui ont besoin de beaucoup d’eau – thym, romarin, etc. – Il est souvent recommandé de placer un collier autour de la couverture, pour l’isoler du sol. La perlite joue un rôle dans ce rôle, équilibrant le besoin en eau tout en protégeant contre l’humidité stagnante.

♦ Conseil numéro 8 : un usage en culture hydroponique

En culture hydroponique, la perlite fait des merveilles. Cette pratique s’effectue sur un substrat neutre inerte – par exemple la perlite – avec une simple solution nutritive. La technique est facile à mettre en place, les racines des plantes attirent l’eau, les sels minéraux et les nutriments.

♦ Conseil numéro 9 : végétaliser les toits

Aux toitures végétalisées. La perlite légère est particulièrement utile pour fabriquer un substrat que le toit peut supporter. Pour contrôler l’impact de la construction sur l’environnement, les maisons locales, même dans les villages locaux, fleurissent un peu partout, et les toits verts ont la cote. Ils ont longtemps décoré les maisons privées et les bâtiments publics, issus de l’observation : avec l’aide du vent et des oiseaux, l’herbe coule près de la cheminée, sedums et mousses colonisent le toit.

Il est donc facile d’imiter la nature. Bien choisies, les plantes préservent l’étanchéité de la toiture et améliorent la climatisation des bâtiments. L’entretien est minime, sauf pour une bonne coupe la première année. Les sedums sont parfaits pour ce travail, ainsi que les mini-iris, les joubarbes, les edgerons, les œillets…

♦ Conseil numéro 10 : manipuler avec précaution

Attention : la perlite est très fragile et dégage des poussières qui irritent les yeux et les voies respiratoires lors de sa manipulation, notamment en intérieur. Si nécessaire, portez un masque pour éviter de respirer, mouillez pour évacuer la poussière.