Nouvelle Aquitaine : En 2023, Alain Rousset veut justice et…

Photo of author

Rédacteurs passionnés de culture, d'actualité et nouvelles de tout genre

Par Benoît Lasserre – b.lasserre@sudouest.fr Publié le 13/01/2023 à 19:12.

A l’occasion de ses vœux à la presse, le président de Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, a fait le point sur les grands problèmes qui attendent la Région en 2023

Depuis qu’il s’est adressé ce vendredi matin, à Bordeaux, aux journalistes à qui il a présenté les vœux traditionnels, Alain Rousset s’autorise un peu de confiance. Quand il lit le journal (pas seulement « Sud Ouest »), il commence par les pages internationales que ce qui se passe à l’étranger conditionne la politique nationale d’abord, puis régionale. « Mais », ajoute-t-il avec un sourire, « j’ai aussi lu les déclarations…

Depuis qu’il s’est adressé ce vendredi matin, à Bordeaux, aux journalistes à qui il a présenté les vœux traditionnels, Alain Rousset s’autorise un peu de confiance. Quand il lit le journal (pas seulement « Sud Ouest »), il commence par les pages internationales que ce qui se passe à l’étranger conditionne la politique nationale d’abord, puis régionale. « Mais », ajoute-t-il en souriant, « j’ai aussi lu les déclarations anti-LGV ».

Après avoir évoqué l’Ukraine, le Covid en Chine, les émeutes à Brasilia, le président néo-aquitain est revenu en tout cas sur son territoire de prédilection pour évoquer les grands chantiers de l’année à venir avec cette précision : « La justice doit être la voie des politiques publiques en France. . « Ce n’est pas sûr que, sur ce point, il donne une très bonne note à l’exécutif actuel et il en a aussi profité pour confronter le patron du parti de la Renaissance, frappant à son nom » Sébastien ? Non, Stéphane Séjourné.

À LIRE  Les nouveaux entrepôts de fantômes du « dark trade » ne sont pas forcément…

Salutations du président @al_rousset à Poitiers au #Lycée de #Kyoto L’équipe Régionale, les partenaires, les collègues réunis pour un moment de convivialité Un discours fort autour des grandes urgences mondiales, sociales, climatiques Accompagner, convaincre, innover, il faut être suite pic.twitter.com/hy2acBZxUz

Sans surprise, Rousset 2023 sera exactement comme celui des années précédentes, engagé sur la décentralisation, la mobilité sociale, l’innovation industrielle, l’agroécologie et ses deux voies ferrées, la LGV vers Toulouse et vers Dax, mais aussi la ligne Pau-Canfranc.

Concernant la LGV et les murmures suscités par la nouvelle fiscalité, Alain Rousset rappelle qu’elle ne concernera que les propriétaires et qu’elle descendra à moins de quatre euros par an. Et, rappelant son amitié pour Pierre Hurmic, le maire de l’EELV de Bordeaux, il persiste à affirmer que la rénovation de la ligne actuelle aurait un coût financier et écologique bien plus désastreux qu’une nouvelle ligne à grande vitesse. Il n’a pas caché sa satisfaction de voir arriver à Bordeaux l’actuel préfet d’Occitanie Étienne Guyot qui, selon lui, connaît parfaitement le dossier LGV et les problèmes d’infrastructures.

Un nouveau Néo Terra

Quant à la ligne Pau-Canfranc, « c’est une nuisance constante, mais heureusement nous avons le soutien de l’Europe. Les Espagnols avancent sur le tronçon entre Huesca et Jaca, à des prix imbattables. Le président espère une déclaration d’utilité publique en 2024.

Le président, qui assume son « addiction à l’entreprise », espère l’implantation prochaine d’une usine de fabrication de cellules photovoltaïques, et rappelle qu’un investissement de 1,7 milliard d’euros est prévu sur le site de Pau – Lac La sortie totale des pesticides dans la région est toujours prévue pour 2030 et Alain Rousset a rappelé que ses services travaillaient à la mise à jour de Neo Terra, la feuille de route écologique et climatique. Cela ne vous empêche pas d’être préoccupé par la situation des eaux souterraines et des barrages.

À LIRE  Combien se vendent les maisons neuves au Mans ?

Inquiet également de la situation sociale. « Je pense que ça va s’allumer, mais pas seulement à cause des retraites », dit-il, se plaignant que la réforme Borne ne résolve en rien le problème de l’emploi des seniors. « Je défends l’idée qu’ils doivent servir à transmettre leur savoir-faire aux jeunes mais, à part moi, personne n’en parle. »