Sommaire
Introduction
Pierre Le Gloan était un as français de la Seconde Guerre mondiale, né le 6 janvier 1913 à Kergrist-Moëlou, mort le 11 septembre 1943 à Ouillis en Algérie. Il compte 21 victoires dont 18 homologuées.
Ce pilote du III/6 Fighter Group est célèbre pour avoir abattu cinq avions italiens en une seule sortie lors de la bataille de France du 15 juin 1940. L’une de ses singularités est d’avoir remporté des victoires contre les Allemands, les Italiens et les Britanniques. Le groupe de Pierre Le Gloan (Pierre Le Gloan est un as français de la Seconde Guerre mondiale, né le 6 janvier 1913…) a en effet combattu sur le front allemand, sur celui d’Italie, puis au Levant sous les couleurs de Vichy régime, avant d’être intégré dans le dispositif allié.
Biographie
Pierre Le Gloan est né le 6 janvier 1913 à Kergrist-Moëlou, près de Guingamp, dans les Côtes-d’Armor (l’Armor est la région maritime de la Bretagne, par opposition à l’Argoat.), au sein d’une famille paysanne. Enfant, il adore l’aviation (l’aviation est une activité aérienne définie par tous les acteurs,…). Adolescent, il obtient une bourse de pilotage qui lui permet d’intégrer une école d’aviation civile subventionnée par l’État. En 1931, à l’âge de dix-neuf ans, il obtient son brevet de pilote, ce qui lui permet d’anticiper l’appel. Il rejoint le 2ème Groupe des Ouvriers de l’Aéronautique, et termine sa période (Le Temps est une notion développée par l’homme pour comprendre le…) du service militaire au 2ème Régiment de Chasse, à Strasbourg. Le caporal Le Gloan obtient son brevet de pilote militaire le 7 août 1932. Réengagé par choix, il se distingue dans le nombre (La notion de nombre en linguistique est traitée dans l’article « Nombre…) de concours de tir, et devient rapidement tireur d’élite. En septembre 1933 il est envoyé à Reims, à la 6ème Escadre de Chasse. Il suit cette unité jusqu’à Chartres. Là, ses qualités de pilote et de mitrailleur, sa capacité à diriger l’entraînement sont vite reconnues : à 23 ans il obtient le brevet de chef de patrouille.
Lors de la constitution du Groupe de Chasse III/6 à Chartres en mai 1939, le sergent-chef Le Gloan rejoint la 5ème escadrille de cette unité. Il touche le Morane-Saulnier MS.406 n° 163, codé « 6 ».
Campagne (La campagne, aussi appelée milieu rural désigne l’ensemble des espaces cultivés…) 1939-1940
Dès les premiers combats on remarque son agressivité (L’agression est un mode de comportement des êtres vivants et…) face à l’ennemi, sa rapidité (On distingue 🙂 de jugement. C’est lui qui donna au groupe la première victoire, le 23 novembre 1939, en abattant un redoutable Dornier (La société Dornier (Dornier Flugzeugwerke) est une entreprise de construction allemande…) Do 17, en coopération avec le Lieutenant Martin. Le 3 février 1940, il reçoit la Croix de guerre. Le 2 mars, il offre au groupe sa deuxième victoire : un nouveau Do 17, toujours en collaboration avec le lieutenant Martin. Ses chefs n’hésitent pas longtemps à confier au Gloan de lourdes patrouilles de 27 appareils. Le 1er avril, il est nommé aide de camp.
Le CG Le III/6 est à Chissey-sur-Loue, dans le Jura, lorsque la grande offensive allemande débute le 10 mai 1940. Elle se déplace à Coulommiers le 20, puis à Luc le 31 pour contrer une éventuelle agression italienne (l’italien est le nom couramment utilisé pour désigner la corde servant à faire fonctionner un enrouleur….).
Entre-temps, Le Gloan a ajouté deux He 111 à sa peinture (Table peut avoir différentes significations selon le contexte utilisé :).
Après des combats et des bombardements intensifs, le groupe s’est retrouvé avec seulement quatre avions. Le 8 juin, il reçoit quelques exemplaires d’un nouvel appareil plus puissant, le Dewoitine D.520. Le 10, l’Italie déclare la guerre à la France. Le 13, le GC III/6 utilise son premier Dewoitine en opération. C’est l’occasion pour Le Gloan d’abattre deux bombardiers italiens BR.20.
Deux jours (Le jour ou le jour est l’intervalle entre le lever et le coucher du soleil ; c’est le…) plus tard, il accomplit l’exploit qui le projettera dans la légende.
Le 15 juin, vers midi, de nombreux avions italiens ont été signalés traversant la frontière (Une frontière est une ligne imaginaire qui sépare deux territoires, deux en particulier…), des chasseurs Fiat (Fiat (acronyme de Fabbrica Italiana Automobili Torino, usine automobile italienne Turin ), c’est…) bombardiers CR.42 et BR.20. De nombreux pilotes de GR III/6 sont encore à Toulouse pour toucher leur nouvel appareil. La patrouille d’alerte est composée du maréchal Le Gloan, chef de patrouille, et des capitaines Jacobi et Assolant.
L’avion de Le Gloan (Un avion, selon la définition officielle de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale…) numéro 277, n’est pas prêt. Le Gloan a sauté sur un autre, sans prendre le temps de récupérer son parachute (Le parachute est un dispositif destiné à ralentir les mouvements, principalement verticaux…). La patrouille part. Bientôt, le capitaine Jacobi doit regagner le terrain, le changement d’inclinaison de son mât (Un arbre est une plante terrestre capable de se développer par lui-même en hauteur, en…) dysfonctionnement de l’hélice. Le Gloan et Assolant continuent ensuite seuls.
Près de Saint-Tropez, ils ont repéré dix chasseurs Fiat CR.42 volant en quatre sections. Les deux Français effectuent un virage serré pour se glisser dans la dernière ligne droite. Assolant s’engage dans le combat avec le voltigeur gauche. Le Gloan prend celui de droite et tire de très près. Touché, le CR.42 prend feu (Le feu est la production d’une flamme par réaction chimique exothermique d’oxydation…), tandis que Le Gloan presque dans la même rafale tire sur le suivant et le touche. Le premier CR.42 tombe sur Beauvallon. Le pilote du second saute avec le parachute. Le chef de section parvient à s’échapper. Assolant, bras croisés, doit arrêter le combat.
Le Gloan, observant les flocons DCA à la verticale (La verticale est une droite parallèle à la direction de la pesanteur, donnée notamment par…) de Hyères, met le cap au sud-ouest (Le sud-ouest est la direction à mi-chemin entre les points cardinaux sud et ouest. Le…) et surprit une section de trois CR.42 retournant en Italie. En le voyant, ils se dispersent. Le Gloan peut en abattre un avant qu’il n’atteigne l’abri des nuages. Mais soudain huit CR.42 fondent sur les Français, qui doivent fondre pour leur échapper.
C’est alors qu’il reçoit l’ordre radio de rejoindre le camp de Luc qui est attaqué par une autre formation de CR.42. Le Gloan revient et surprend un chasseur italien en plein mitraillage. Il l’abat d’une seule rafale, utilisant le dernier de ses 20 canons.
Il arrive au débarcadère, lorsqu’il aperçoit une Fiat BR.20 de reconnaissance à environ 4 000 mètres, probablement chargée de photographier le dénouement de l’attaque. Le Gloan n’a plus d’obus, mais des réserves dans ses mitrailleuses. Au deuxième passage, il a dépassé le lourd bimoteur qui a pris feu.
« Ces cinq victoires, écrit le général Vuillemin, peut-être un exploit sans précédent, ont été remportées en moins d’une demi-heure. En fait, le vol n’a duré que 40 minutes (
Forme principale d’un document :
Campagne de Syrie-Liban
Afrique (D’une superficie de 30 221 532 km2 en incluant les îles,…) du Nord (Le nord est un point cardinal, opposé au sud.)
C’est vrai : une minute est l’original d’une…).
Le maréchal Le Gloan est crédité de cinq victoires confirmées, dont les deux premières en partenariat avec le capitaine Assolant. Une telle entreprise ne s’était pas vue depuis l’époque de René Fonck (René Fonck, né à Saulcy-sur-Meurthe (Vosges) le 27 mars 1894 et mort à Paris le…), « l’as des as » de la Monde de la Première Guerre mondiale, actuellement lieutenant-colonel et chef du groupe de contrôle (Le mot contrôle peut avoir différentes significations. Il peut être utilisé comme synonyme d’examen, de…) aux armées. Fonck se rend chez Luc en personne pour féliciter Le Gloan et lui annoncer sa promotion au grade (Le mot grade a plusieurs sens 🙂 de sous-lieutenant.
Le Gloan compte, au terme de la bataille de France, onze victoires homologuées.
Le premier D.520 de Pierre Le Gloan, no. 277, codé « 6 », au Musée de l’Air et de l’Espace, Le Bourget. Pierre Le Gloan est le pilote de la Second (
Second est le féminin du deuxième adjectif, qui vient immédiatement après le premier ou qui…) Guerre mondiale ayant obtenu le plus grand nombre de victoires (14) sur ce type d’appareil.