Prêt immobilier : coût de paiement, liberté et intérêt… 7 erreurs sur les vendeurs

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Dois-je de l’argent à un courtier avec qui j’ai travaillé si je n’obtiens pas de crédit immobilier ? Avec la hausse des taux, est-il vraiment intéressant de passer par un courtier ? MoneyVox répond aux questions les plus fréquentes des emprunteurs sur le sujet.

Ces dernières semaines, contracter un prêt bancaire a parfois été un parcours du combattant. Pour faire face à ces problèmes, certains emprunteurs choisissent de se tourner vers un courtier en prêt, tandis que d’autres préfèrent reprendre eux-mêmes les facilités bancaires, estimant que l’intérêt du courtier est très faible. Il faut mentionner que le courtier paie environ 1% du montant emprunté avec éventuellement des planchers et des plafonds. La rédaction de MoneyVox a fait le tour de ses forums pour tenter de répondre aux questions et réflexions les plus importantes sur ce métier.

1-Il vaut mieux aller voir sa banque que passer par un courtier pour faire des économies

Face à la hausse des prix de l’immobilier et à la réticence des banques à accorder des prêts, de plus en plus d’emprunteurs tentent à juste titre de faire baisser la valeur de leurs prêts. Une des solutions serait alors de se passer de courtier, pour économiser quelques centaines d’euros. Mais cette économie ne peut se faire qu’avec une bonne connaissance du secteur bancaire, a confirmé Cécile Roquelaure, porte-parole des courtiers Empruntis : « Si vous avez le temps et les connaissances, savoir aujourd’hui les banques acceptent encore de faire des prêts et quelles sont les attentes ah, alors on peut essayer d’obtenir du financement sans passer par un courtier.Selon elle, la négociation peut toutefois être difficile avec un seul prêteur, comparativement à un courtier qui amène un grand nombre de dossiers à la structure bancaire.

Alors, il faut espérer que la banque sollicitée fera encore des crédits immobiliers : « La situation est comme aujourd’hui que de plus en plus de banques rejettent les demandes de crédit immobilier, même de leurs clients, s’est exprimé Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux. Certains qui sont des institutionnels « , qui doivent emprunter de l’argent pour prêter sur les marchés, ils ne font pas de crédit en ce moment car ce dernier est très cher. Quand tu vas voir ta banque, il faut espérer qu’il fait encore du crédit. »

« Je suis déçu »… Cette franchise est toujours interdite de prêt immobilier malgré l’augmentation des taux de saisies.

Là encore, il peut y avoir des choses négatives : « Malheureusement, on se remet souvent des emprunteurs qui ont reçu un accord verbal de leur banque après la simulation et de ceux qui se voient refuser un crédit alors qu’ils arrivent avec un compromis, précise Cécile Roquelaure. Ou parce que le la politique de la banque a changé entre-temps, ou parce que l’étude complète du dossier n’a pas été favorisée. »

2-Dans la situation actuelle, passer par un courtier n’a plus d’intérêt

Constituez un dossier complet, suivez l’emprunteur jusqu’à la signature de notre notaire… Les pouvoirs du courtier sont nombreux, vérifiez qui nous sommes. « Plus que jamais, c’est plus qu’une simple histoire de prix, confirme Maël Bernier. Le courtier va tout faire pour améliorer le financement, notamment en jouant avec l’assurance-crédit. Sandrine Allonier. Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir qui est le meilleur, mais de trouver une banque qui acceptera de financer le prêt. »

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Cécile Roquelaure, pour sa part, insiste sur le volet conseil de la montée en puissance de l’obtention d’un crédit immobilier : « Aujourd’hui, démarrer un projet avec la simple simulation de votre conseiller bancaire, il faut prendre un risque, précise la porte-parole d’Empruntis. surveiller l’enveloppe de devis de financement de son client, pourvu qu’elle soit signée par le notaire, mais il établira également la relation entre la banque, le notaire et le client.La présence peut être frustrante, surtout pour les primo-accédants.

3-Passer par un courtier va me faire dépasser le taux d’usure

3,05 % sur les prêts d’une durée de 20 ans ou plus. Le nouveau taux d’intérêt, entré en vigueur le 1er octobre, devait donner un peu de répit aux emprunteurs puisque le taux hypothécaire moyen sur 20 ans dépassait la barre des 2 %. Valeur maximale au-delà de laquelle les banques ne peuvent pas prêter, le taux d’intérêt comprend la valeur nominale, l’assurance de prêt mais aussi les frais de gestion et les frais de courtage. Mais alors, faire cela perdra la solution pour réduire le taux d’usure ? « Si le courtier est rémunéré pour son travail, je ne pense pas que ce soit cela qui empêche le dépôt du dossier de financement », balaie Cécile Roquelaure. Les frais de courtage rapportés pour tous les investissements sont relativement faibles par rapport aux coûts des garanties ou de l’assurance hypothécaire. La sensation est ailleurs. Et quand il manque un sou au dossier (0,01 point NDLR) pour faire baisser le taux de clôture, tant les courtiers que les partenaires bancaires font un effort pour que le dossier passe, on essaie de trouver une solution. »

« Le courtier prend des honoraires, ce qui est normal », précise Maël Bernier. Mais la situation est depuis juin et la plupart du temps, dans le cas des portefeuilles qui ont bloqué le taux de clôture, ce sont des portefeuilles de frais de courtage et de frais bancaires qui ne sont pas encore passés. Car vraiment, 500 ou 1000 euros peuvent parfois faire la différence, même si c’est très rare ce qui bloque l’investissement. »

4-Les banques ne veulent plus travailler avec les courtiers

L’OAT 10 ans, qui sert de référence aux banques pour fixer leurs taux débiteurs, poursuit sa remontée, passant de 0,4% en mars à 2,83% le 17 octobre. Dans ce contexte, les banques sont si parfois très en difficulté pour elles. pour bénéficier de prêts immobiliers. Afin d’essayer de libérer les excédents, les banques ont donc annoncé la suspension temporaire de leurs accords avec les courtiers afin qu’ils ne paient plus d’argent en tant qu’entrepreneurs.

« Certaines banques ont en effet choisi de suspendre temporairement leurs contrats avec les courtiers », a expliqué Maël Bernier, qui a toutefois expliqué que les établissements qui avaient fait ce choix au début de l’été reprennent leurs portefeuilles de courtage. « Comme la plupart des banques ont déjà émis leurs produits de prêt en 2022, ces établissements ne cherchent pas à faire des prêts, a ajouté Sandrine Allonier. Cela changera probablement en novembre, lorsque les banques commenceront à émettre des prêts. Ce sera calculé en 2023. »

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5-Les courtiers orientent les clients vers les banques qui les rémunèrent le mieux

En plus des frais facturés au client, les courtiers sont parfois payés aux établissements bancaires sous forme de salon professionnel. Mais toutes les personnes interrogées confirment que ce comité n’a aucune influence sur les centres contactés lorsqu’ils proposent un dossier. « Au contraire, parfois on est obligé de signer des banques qui n’ont pas de commission bancaire, parce que comme ça on peut faire passer le dossier, jure Sandrine Allonier. Sinon on risque de perdre le client et on ne lui donnera même pas.

« Le courtier est confié par le client, donc son devoir est envers ce dernier. Il doit trouver la meilleure offre sans tenir compte d’éventuelles commissions qu’il peut toucher, juge Cécile Roquelaure. Pourtant, les différentes commissions d’aujourd’hui sont très majoritairement les mêmes. confirmé par Maël Bernier de Meilleurtaux : « Les commissions versées par les banques sont toutes de l’ordre de 0,8 % du capital emprunté, avec un plafond au-delà d’un montant fixe. C’est-à-dire que pour un prêt d’un million d’euros, le courtier ne percevra pas une commission bancaire de 8 000 euros. »

6-Les courtiers ne travaillent pas avec les banques en ligne

Tout dépend des courtiers : par exemple, Empruntis, Meilleurtaux et Vousfinancer expliquent avoir travaillé avec ING jusqu’à l’annonce de l’arrêt de ses opérations en France fin 2022. Empruntis travaille toujours avec la banque Fortuneo et Hello, tandis que Meilleurtaux peut également soumettre des dossiers à Fortuneo. « Dans son agence, le courtier doit normalement présenter une liste des établissements bancaires avec lesquels il est partenaire », précise Cécile Roquelaure. Une occasion pour l’emprunteur de savoir à qui son dossier peut être présenté. En revanche, Boursorama ne travaille pas avec des courtiers. « Jusqu’à présent, Boursorama estime que la chaîne d’attraction ne dépend pas des courtiers », précise Maël Bernier.

7-Aller voir un courtier va forcément me coûter de l’argent, même si je n’obtiens pas mon crédit

Sandrine Allonier, la réponse est claire : le prêteur ne paie le courtier que si ce dernier bénéficie du financement. « Il y a une loi qui régit cela et stipule qu’aucune somme d’argent ne peut être réclamée avant que les fonds ne soient débloqués. Tant que le dossier n’est pas complet, vous ne serez pas débité. En effet, l’article L322-2 du code de la consommation prévoit expressément que « toute somme d’argent, de quelque nature qu’elle soit, peut être exigée d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts en ‘argent’. Une idée soutenue par l’article L519-6 du code monétaire et code financier En bref : si vous signez une commande de financement, le courtier sera payé à la fin du travail.

« Certains courtiers proposent aujourd’hui des services de conseil, et ils accompagnent le client en lui expliquant ce qui est le mieux pour son portefeuille, mais sans chercher de capitaux, la colère de Cécile Roquelaure. Ce conseil peut être payant, mais quoi qu’il arrive, il ressort de la Au début, il ne devrait y avoir aucun doute. Alors que les frais de courtage peuvent atteindre 1% du montant emprunté, les frais de conseil sont forcément faibles. Il est impossible de demander le même montant que l’ordre « classique ».