Prévoyance : comment ça marche ? | Ardoise.com

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Accidents du travail, accidents de la vie courante, maladie, perte d’autonomie… Si vous ne pouvez contrôler ou prévoir ces aléas de la vie, vous pouvez vous protéger ainsi que vos proches de leurs conséquences financières. Pour cela, pensez à souscrire un contrat de prévoyance.

Ce type d’assurance vous garantit une sécurité financière si votre état de santé s’aggrave. Dans certains cas, il peut également vous fournir des équipements et des services adaptés.

Un contrat de pension peut inclure des garanties distinctes et prendre différentes formes telles que l’assurance prêteur, l’assurance garantie accident, l’assurance obsèques et l’assurance dépendance. Elle couvre généralement les risques liés à l’incapacité de travail, à l’invalidité, à la perte d’autonomie et au décès.

La garantie ITT et l’invalidité

La garantie incapacité temporaire de travail (TTA) couvre le risque lié à une incapacité totale et temporaire d’exercer un travail et d’en tirer un revenu. Cette situation peut faire suite à une maladie ou à un accident.

Selon les propositions, il peut également inclure une incapacité de travail partielle, qui correspond à un mi-temps thérapeutique en établissement.

Le risque d’invalidité couvert par les contrats prudentiels correspond à une diminution de la capacité de travail de l’assuré. Mais contrairement à l’ITT, cet état de santé est permanent.

Outre l’invalidité permanente totale, qui oblige l’assuré à cesser de travailler, les contrats peuvent également couvrir l’invalidité permanente partielle, qui désigne les situations dans lesquelles l’assuré est apte au travail. Pour déterminer cette invalidité, l’assureur utilise son propre barème, qui peut être différent du barème de la Sécurité Sociale. Dans la plupart des cas, l’invalidité de l’assuré déclenche le versement d’une rente mensuelle ou trimestrielle par l’organisme d’assurance.

La perte d’autonomie et le décès

La perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA), ou invalidité absolue et permanente (IAD), couverte par certains contrats prudentiels est assimilée à une invalidité lourde. Il s’agit d’un état de santé qui ne permet plus à l’assuré d’exercer une profession, ni même d’exercer certaines activités. La PTIA oblige également l’assuré à obtenir l’aide d’un tiers pour effectuer les activités quotidiennes normales, telles que manger, se laver, s’habiller et se déplacer.

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Là aussi, les compagnies d’assurance définissent souvent leurs propres critères pour caractériser cet état et ne suivent pas forcément ceux de la Sécurité Sociale.

Le capital décès prévoit que l’assuré verse une somme forfaitaire aux proches désignés comme bénéficiaire(s). Ce paiement est déclenché si l’assuré décède, que ce soit à la suite d’un accident ou d’une maladie. Cependant, il est important de vérifier les clauses contractuelles d’exclusion qui peuvent exclure certaines causes de décès.

Quant au(x) bénéficiaire(s), lors de la rédaction de la clause bénéficiaire, l’assureur les choisit. Le capital qui leur est versé peut être un montant fixe établi à l’avance ou il peut être issu d’une formule de calcul (par exemple X% du salaire de référence).

Les contrats prudentiels peuvent également prévoir le versement d’une rente au(x) bénéficiaire(s). Cette rente, versée au conjoint survivant, peut être temporaire ou viagère, c’est-à-dire versée jusqu’à son décès. Il peut également s’agir d’une pension dite « d’éducation » au profit d’enfants considérés comme encore à charge, âgés de moins de 18 ou 25 ans selon les termes du contrat.

Comment souscrire?

Lorsqu’elle est individuelle, la police prudente est souscrite directement par l’assuré auprès d’un organisme d’assurance ou d’un intermédiaire d’assurance. Lorsque l’adhésion au contrat est collective et obligatoire, elle est souscrite par un employeur au nom de ses salariés. Lorsqu’il s’agit d’un contrat à adhésion collective et facultative, il est souscrit par une personne morale telle qu’une association ou un employeur.

Avant de souscrire un contrat individuel de pension, vous devez généralement répondre à un questionnaire sur votre état de santé. Dans certains cas, des analyses médicales complémentaires peuvent être demandées. En revanche, s’il s’agit d’un contrat collectif arrangé par votre employeur, vous n’avez pas à fournir d’informations sur votre état de santé.

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Enfin, selon ce dont vous avez besoin et ce que vous recherchez, rien ne vous empêche de souscrire plusieurs contrats de prévoyance en fonction des garanties offertes par chaque offre.