Quelles vérifications devez-vous faire lors de la mise en place de votre bateau fluvial ?

Photo of author

Rédacteurs passionnés de culture, d'actualité et nouvelles de tout genre

Sommaire

La période hivernale est propice à la mise à terre et au carénage du bateau. C’est l’occasion d’un grand nettoyage, mais aussi de vérifier tout ce qui est normalement immergé.

L’échouement d’un bateau fluvial n’est pas aussi courant qu’en mer, principalement parce que l’encrassement de la coque n’est pas aussi problématique en eau douce. Il y a peu ou pas de coquillages pour le coloniser. Cependant, les hélices et les safrans sont sujets à de mauvaises rencontres et leur contrôle est souvent le motif de la sortie de l’eau.

Un essai en navigation

Avant d’atterrir, il est important de faire un test de navigation. C’est l’occasion de repérer les points faibles potentiels de la transmission, les vibrations de l’arbre d’hélice, l’inefficacité du propulseur d’étrave ou même le centrage imparfait du gouvernail. Autant de symptômes qui ne seront pas présents ou seront difficilement perceptibles sur terre ferme.

Avant la mise à terre

Juste avant de sortir de l’eau, donnez un coup d’antigel au système de refroidissement de votre moteur. Dans des conditions sèches, l’eau douce pourrait geler et endommager le système de refroidissement. Veillez également à bien vider la cale pour éviter que la présence d’eau ne compromette l’équilibre du bateau, surtout si le cric assure l’échouage.

Lavage haute-pression

Dès que vous sortez de l’eau, utilisez un nettoyeur haute pression pour laver la coque. La saleté est relativement facile à enlever si vous le faites sans attendre. Retirez les ailes si elles restent normalement en place. Cela facilite le nettoyage et évite de se cogner la tête lorsque vous vous levez.

À LIRE  Quels sont les meilleurs cinémas à ne pas manquer en septembre ? • macommune.info

Le rond de l’arbre

Une fois le bateau propre et sécurisé, effectuez les vérifications d’usage. En cas de mauvaise surprise, vous pourrez vous procurer les pièces nécessaires sans délai. Commencer par l’arbre d’hélice qui doit tourner et sans points durs. Pour vérifier cela, il est possible de placer un stylo contre le gouvernail et de faire tourner l’hélice, ce qui permet de mieux voir le décrochage.

Attention au jeu

Des précautions doivent être prises pour secouer l’arbre dans toutes les directions pour vérifier les signes de cognement. De la même manière, assurez-vous que les fixations du tube d’étambot ne sont pas desserrées.L’état de l’hélice sera également vérifié. Sachez que si une des pales est abîmée, elle peut être réparée et rééquilibrée.

Ni voilé ni tordu

Nous continuerons de la même manière avec le gouvernail qui ne doit pas heurter le tube du gouvernail. Les attaches de plaque centrale et de talon de quille seront également vérifiées pour un jeu anormal. Un coup d’œil suffira pour s’assurer que le safran n’est pas gauchi ou tordu. Le centrage sera également vérifié en tournant la tige jusqu’aux butées des deux côtés.

Au doigt et à l’oeil

Toutes les hélices des propulseurs seront retirées pour inspection et remplacement des goupilles cassantes à titre préventif. Bien entendu, nous vérifierons la présence et l’état des anodes, mais aussi qu’aucune percée ne montre de signes de faiblesse.

Sécher avant de réparer

Il reste à faire le tour de la coque elle-même pour repérer d’éventuelles bosses dans le gelcoat ou le polyester. Dans ce cas, il sera nécessaire de préparer la surface pour la réparation sans délai, afin que le séchage puisse commencer sans délai. Ceci est important pour limiter les temps d’arrêt à terre.

À LIRE  Thaïlande, voyage au pays des mignons

Une fois le tout fixé, une généreuse couche d’antifouling sera appliquée sur la coque en insistant sur les bords de la ligne de flottaison. Ce sont les endroits les plus exposés à la lumière et donc où les algues poussent le plus vite.